Le prix du riz n’a pas augmenté le lundi 9 février 2009, comme annoncé depuis dimanche 8 février 2009 par des importateurs. Mais la pression est de mise. Pour tenter de trouver une solution et éviter d’être responsable d’une insurrection populaire, la direction générale des douanes, de son côté, s’est réunie hier pour décider de la conduite à tenir.
La famine sonne aux portes de la Côte d’Ivoire, si l’on s’en tient à la déclaration d’un certain nombre d’importateurs de riz, principale alimentation de base des Ivoiriens qui devra connaître une augmentation si l’on n’y prend garde. L’on craint le pire, lorsqu’on s’en tient à l’adage qui dit : ‘’un homme qui a faim est un danger permanent pour la société’’. Le sachant et interpellée par des importateurs le dimanche 8 février 2009 sur le danger qu’encourt la Côte d’Ivoire en cette période de récession économique, la Direction générale des douanes a cru bon de parer au plus pressé, en rectifiant le tir. Depuis hier lundi, une réunion a été organisée au sein de cette direction pour décider de la conduite à tenir. Car, il est clair que si le prix du riz venait de connaître de nouvelles augmentations, les manifestations de rue reprendront, ce qui pourrait mettre en danger le processus de paix en cours actuellement et par conséquence créer une situation d’insurrection populaire plus que ce que l’on a connu en avril 2008. Même si du côté des douanes, l’on avance que la décision de reconduire l’ordonnance du chef de l’Etat relative à la lutte contre la hausse des prix en Côte d`Ivoire prise depuis le 1er avril 2008, et maintes fois reconduite, a mis du temps, tout porte à croire que la Présidence de la République prend au sérieux la menace des importateurs. Dans la mesure où hier encore, les importateurs sont montés au créneau, pour appeler tous leurs camarades à être mobilisés et à suivre le mot d’ordre qui devra être lancé demain mercredi 11 février, au cas où rien de concret n’est décidé à l’issue de la réunion d’hier du DG des douanes avec ses collaborateurs. ‘’Nous attendons que la douane applique l’ordonnance du président de la République. Mais , si cela n’est pas fait, nous resterons sur notre position. C’est-à-dire procéder à des augmentations des prix du riz’’, a indiqué une source anonyme proche de ces opérateurs économiques. Depuis hier donc, nous étions en attente de la décision finale de la réunion du DG des douanes lorsque des commerçants ont procédé à des augmentations. Cependant, des sociétés importatrices de riz telles que SDTM-CI sont restées sur les anciens prix. Sûrement qu’elles attendent la décision de la douane pour adopter une attitude commune. De fait, les importateurs demandent que les taxes de douane actuelles qui sont de 12,5% soient ramenées à 2,5%. Mais aux dernières nouvelles, l’on a annoncé que des décisions ont été arrêtées au niveau de la Douane. Selon nos sources, elles devraient être rendues publiques ce matin. Ce sera l’occasion pour la direction de faire des précisions sur certaines taxes, a précisé notre source.
Honoré Kouassi
La famine sonne aux portes de la Côte d’Ivoire, si l’on s’en tient à la déclaration d’un certain nombre d’importateurs de riz, principale alimentation de base des Ivoiriens qui devra connaître une augmentation si l’on n’y prend garde. L’on craint le pire, lorsqu’on s’en tient à l’adage qui dit : ‘’un homme qui a faim est un danger permanent pour la société’’. Le sachant et interpellée par des importateurs le dimanche 8 février 2009 sur le danger qu’encourt la Côte d’Ivoire en cette période de récession économique, la Direction générale des douanes a cru bon de parer au plus pressé, en rectifiant le tir. Depuis hier lundi, une réunion a été organisée au sein de cette direction pour décider de la conduite à tenir. Car, il est clair que si le prix du riz venait de connaître de nouvelles augmentations, les manifestations de rue reprendront, ce qui pourrait mettre en danger le processus de paix en cours actuellement et par conséquence créer une situation d’insurrection populaire plus que ce que l’on a connu en avril 2008. Même si du côté des douanes, l’on avance que la décision de reconduire l’ordonnance du chef de l’Etat relative à la lutte contre la hausse des prix en Côte d`Ivoire prise depuis le 1er avril 2008, et maintes fois reconduite, a mis du temps, tout porte à croire que la Présidence de la République prend au sérieux la menace des importateurs. Dans la mesure où hier encore, les importateurs sont montés au créneau, pour appeler tous leurs camarades à être mobilisés et à suivre le mot d’ordre qui devra être lancé demain mercredi 11 février, au cas où rien de concret n’est décidé à l’issue de la réunion d’hier du DG des douanes avec ses collaborateurs. ‘’Nous attendons que la douane applique l’ordonnance du président de la République. Mais , si cela n’est pas fait, nous resterons sur notre position. C’est-à-dire procéder à des augmentations des prix du riz’’, a indiqué une source anonyme proche de ces opérateurs économiques. Depuis hier donc, nous étions en attente de la décision finale de la réunion du DG des douanes lorsque des commerçants ont procédé à des augmentations. Cependant, des sociétés importatrices de riz telles que SDTM-CI sont restées sur les anciens prix. Sûrement qu’elles attendent la décision de la douane pour adopter une attitude commune. De fait, les importateurs demandent que les taxes de douane actuelles qui sont de 12,5% soient ramenées à 2,5%. Mais aux dernières nouvelles, l’on a annoncé que des décisions ont été arrêtées au niveau de la Douane. Selon nos sources, elles devraient être rendues publiques ce matin. Ce sera l’occasion pour la direction de faire des précisions sur certaines taxes, a précisé notre source.
Honoré Kouassi
