Le lancement du festival panafricain du cinéma de Ouaga (Fespaco) a eu lieu récemment au Sénégal. Cette édition (la 21e ) verra la participation de la Côte d’Ivoire. C’est reparti avec le Festival panafricain du cinéma de Ouaga (Fespaco). Le lancement de cette biennale cinématographique s’est déroulé récemment au Sénégal. Il est à sa 21e édition, cette année. 21 ans, âge de la maturité, du professionnalisme, de l’émergence du cinéma africain. L’âge tout simplement de la compétitivité du 7e art africain. Du 28 février au 7 mars, le pays des hommes intègres, le Burkina Faso, sera transformé en capitale mondiale du cinéma. Période au cours de laquelle tout se conjuguera désormais au cinéma. 129 films sont en lice pour le grand prix : «l’Etalon du Yennenga», symbole de consécration suprême de la meilleure œuvre cinématographique de la sélection officielle concert mondial des nations et une enveloppe de 10 millions de Francs Cfa. A ce concert du 7e art, la participation ivoirienne se décline en 6 films. Il s’agit de : «Bla Yassua» de N’Zué Kouakou Honoré, «la Culotte» de Pascal Guiguémbé, «Affaire d’Etat» de Fatim Ouattara, «Au nom de l’honneur» de Léa Dubois Ziré, «Bor Bor pain» (les battants) de Bintou Diarra. Une faible contribution certes, mais dont on espère être de qualité. Qualité dans le sens de décrocher le grand prix ou à défaut figurer dans le trio gagnant. Car cela permettra à la Côte d’Ivoire de redorer son blason, mais aussi de bonifier ses étalons qui se limitent à Kramo Lanciné Fadika et Roger Gnoan M’Bala avec les films «Djeli » et «Au nom du Christ». C’est le lieu de souligner que depuis l’incident du Fespaco 2002, la Côte d’Ivoire n’a plus participé à ce biennale. S’agissant du court métrage «la Culotte» du réalisateur Pascal Guiguembé, la grande première de ce film est prévue pour mercredi prochain au cinéma la Fontaine de Sococé. La trame met en scène un chef dont l’épouse s’immisce dans les affaires du gouvernement. Qui de l’époux ou de l’épouse porte finalement «la Culotte» ?
Marie Chantal Obindé
Marie Chantal Obindé