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Sport Publié le lundi 9 février 2009 | Le Patriote

Interview : Koné Sanga (Président de la FIVVB): “J’appliquerai mon programme”

Vous êtes le nouveau président de la Fédération ivoirienne de Volley-ball. Qu’est-ce que la famille du volley-ball peut attendre de vous ?
J’ai été porté à la tête de la Fédération par rapport au programme que j’ai présenté. Je ferai en sorte d’appliquer les grandes lignes de ce programme afin de ne pas décevoir les clubs qui ont placé leur confiance en moi.
Quelles seront vos priorités ?
La priorité sera la reprise des activités. Nous comptons démarrer le championnat dans la dernière semaine du mois de février. On a déjà connu un passage à vide au niveau des activités de la fédération. Donc vers la fin du mois de février nous débuterons le championnat à 6. Mais avant, si on réussit à confirmer certains points, le 14 février prochain, on aura le premier tournoi de beach volley de l’année. Ce sont des actions courantes. On va continuer ce qui se faisait de façon traditionnelle. La priorité des priorités sur les 3 mois à venir, ce sont les actions en direction des écoles. Voici les priorités pour ces 4 premiers mois de mon mandat.
Pendant votre campagne, vous avez dénoncé le manque d’assistance de la Direction technique nationale (DTN) aux clubs. Quel sera l’apport de la DTN pour le repositionnement du volley ?
Au niveau de la DTN, nous sommes actuellement en pleine consultation pour voir le spécialiste qui aura la charge de diriger cette direction. Quelle que soit la personne qui sera choisie, elle travaillera avec un groupe de collaborateurs. Ce groupe aura pour mission d’apprécier le niveau des techniciens des différents clubs qui composent le championnat national. Ce groupe aura pour tâche et pour mission de concevoir, d’animer des séances de formation à l’endroit des techniciens de Côte d’Ivoire. Il assurera également le suivi des séances entraînement au niveau des clubs et celui de certains athlètes susceptibles d’intégrer les équipes nationales. Je pense que c’est la tâche essentielle qu’aura à faire la direction technique nationale.
N’êtes-vous pas inquiet de savoir que votre prédécesseur a laissé 6500FCFA dans les caisses de la Fédération ?
Il y a de quoi à être inquiet. En plus de ces 6500FCFA, nous héritons d’une ardoise de plus de 35 millions FCFA. Nous allons essayer d’améliorer la gestion des ressources qui seront à notre disposition. On fera tout ce qui est possible pour avoir des partenaires, des sponsors qui pourront nous aider véritablement. C’est vrai qu’on bénéficie du soutien de l’Etat, mais il faut chercher d’autres sources de financement pour pouvoir réaliser notre programme. Donc nous sommes optimistes. Nous espérons que des structures privées prendront le risque de nous accompagner et de faire chemin avec nous. Nous lançons donc un appel aux entreprises privées pour qu’elles nous soutiennent pour repositionner le volley-ball.
Le bureau sortant a commencé l’installation des ligues à l’intérieur du pays. Allez-vous continuer cette politique ?
Nous allons installer ces ligues comme promis. La présence du volley-ball sur tout le territoire national permettra de mieux vulgariser la discipline. Il y aura des championnats à l’intérieur de ces ligues. La majorité des athlètes de l’équipe nationale a plus de 25 ans. Quelle sera votre politique pour assurer la relève ?
C’est un gros problème que l’équipe nationale senior a actuellement. On a des joueurs qui sont en fin de carrière sportive. Pour remédier à cela, la priorité est de retourner vers la formation des jeunes. Cette formation des jeunes consistera à aller vers les établissements scolaires pour rencontrer des professeurs d’éducation physique et sportive disponibles à qui nous allons remettre du matériel pour les encourager et les motiver à intéresser les élèves à la pratique de la discipline. Les lycées, collèges et universités sont des endroits d’apprentissage par excellence du volley-ball. Nous comptons donc intensifier sa pratique dans ces lieux. La défection du public n’est-il pas un handicap au développement du volley ?
C’est vrai que la vulgarisation passera par les écoles, par les nouveaux pratiquants. Mais ça passera aussi par les spectateurs. Nous devons mener des actions pour faire connaître cette discipline par le grand public. Cela passe par une présence médiatique et l’amélioration du niveau de jeu.

Réalisée par Zana Coulibaly (stg)
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