Le grand projet de la Compagnie française AREBA pour l’Exploitation des gisements de minerais du Niger intéresse tous les grands ports de la côte atlantique. Un projet qui va générer un nouveau trafic à l’import et surtout à l’export. Pour les ports de la sous-région ce projet ne manque pas d’intérêts. Avec un volume annuel de 400 à 500. 000 tonnes en intrants et en produits semi-finis, ce projet de l’exploitation des gisements de minerais du Niger attire. Les ports de Cotonou au Bénin, de Lomé au Togo et de Tema au Ghana, considérés aujourd’hui comme les grands ports de transit pour le Niger s’organisent pour s’attirer ce trafic. Le port d’Abidjan, qui depuis l’année dernière a initié des actions commerciales et marketing au Niger serait également sur le coup en s’appuyant sur la SITARAIL et son projet de ferroutage (Rail/Route) pour s’adjuger ce grand projet. Avec les nouvelles mesures prises par le gouvernement béninois quant au repositionnement stratégique du port de Cotonou avec son futur terminal à conteneur fondé à 13,5 mètres et qui peut recevoir des navires ayant 11 mètres de tirant d’eau à pleine charge de 11,5 mètres à 11,60 mètres, l’on peut affirmer que la lutte est véritablement engagée pour le contrôle de l’exploitation des gisements de minerais d’uranium du Niger.
Edmond Kouadio
Edmond Kouadio
