x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Économie Publié le mardi 10 février 2009 | Le Nouveau Navire

Dossier de la semaine - Le ministre Albert Toikeusse Mabri fait le bilan

Les transports restent l’un des maillons essentiels de tout développement durable. Malheureusement, depuis les indépendances, ce secteur d’activité a du mal à jouer pleinement son rôle de pilier du secteur économique en Afrique et particulièrement en Côte d’Ivoire. L’inorganisation, la non-certification de l’aéroport FHB pour les vols directs, le manque d’infrastructures routières etc. sont entre autres les maux auxquels le monde des transports est confronté.

Pour un développement durable du secteur, le ministre des Transports, membre du gouvernement qui a la délégation d’une partie des attributions du Premier ministre, « règlemente le secteur des Transports » à en croire Albert Toikeusse Mabri, responsable de ce département. Il s’agit des transports terrestres, maritimes, aériens et ferroviaires. En sa qualité de représentant de l’Etat, outre l’application de la réglementation, il organise le secteur, soutient les acteurs et rend compte au chef du gouvernement et au chef de l’Etat. Voici défini le champ d’action des différents ministres qui se sont succédé à la tête des Transports en Côte d’Ivoire. Sur le plateau du « Grand journal de la Radio diffusion télévision première chaîne », le vendredi 06 février 2009, le premier responsable des Transports a passé au peigne fin les problèmes qui minent son secteur d’activité.


Anarchie, désordre etc. Désiré Tagro interpellé

Le milieu des professionnels des transports, particulièrement celui du transport routier en Côte d’Ivoire rime avec l’anarchie et la violence. L’intervention du ministre des Transports, Albert Toikeusse Mabri, sur le plateau de la Radio diffusion télévision première chaîne, au journal de 20 heures le vendredi 06 février 2009, a permis d’éclairer la lanterne des Ivoiriens. « Nous avons de sérieux problèmes avec la pléthore de syndicats. Ce qui fait que chaque fois qu’il y a des tentatives de réglementation et qu’une tendance veut aller vers le formel, certains acteurs deviennent réfractaires. Pour ce faire, nous sommes entrain de prendre un certain nombre de mesures sur recommandation du Premier ministre et du Présidant de la République pour pouvoir mieux organiser le secteur», a-t-il rassuré, ajoutant par ailleurs que son ministère aura « besoin de l’appui et de la compréhension du ministère de l’Intérieur (ndlr : Désiré Tagro)». Selon le premier responsable en charge des Transports en Côte d’Ivoire, conformément à la loi de 63 qui régit les associations, « les ministères techniques doivent donner un avis avant qu’on puisse donner l’agrément à des acteurs d’un secteur technique qui s’organisent. Ce qui n’est pas tout à fait le cas, et très souvent, nous enregistrons des syndicats qui sont déjà autorisés et tout cela crée l’anarchie », a-t-il indiqué. Par ailleurs, il a tenu à lever un coin du voile sur cet état de fait qui ternit l’image des transports terrestres en Côte d’Ivoire. « Les mois à venir, nous allons mieux organiser le secteur au bénéfice des acteurs et des populations de la Côte d’Ivoire», a-t-il rassuré. Cependant, force est de constater qu’il est difficile de se déplacer à Abidjan. La circulation est perturbée par des embouteillages monstres. La tutelle en est consciente. A la Société des transports abidjanais (Sotra) qui a à charge le transport public à Abidjan et qui a augmenté son parc auto et son trafic, il a été demandé aux responsables, à en croire le ministre ivoirien des Transports d’utiliser plus le plan d’eau lagunaire « afin de désengorger les voies terrestres». En effet, tant que le troisième pont n’est pas réalisé, cette proposition reste la seule solution. La voie lagunaire relie facilement, au dire de la tutelle, huit des 10 communes d’Abidjan. Cependant, le ministre des Transports, Albert Toikeusse Mabri a révélé qu’il y a « environ 30.000 véhicules qui font le transport public au niveau du périmètre du transport urbain qui comprend le District et quelques villes voisines et environ 600 autobus. Nous allons passer au 1er mars 2009 à 700 autobus. Nous utilisons actuellement environ 16 bateaux bus à partir de 4 gares. Tout cela ne suffit pas, nous avons même constaté que quelques particuliers s’adonnent à ça contre la réglementation », indique t-il. Abordant le chapitre des véhicules qui sont « de véritables cercueils roulants», comme le dirait l’autre, le ministre Mabri a fait la précision suivante: « c’est le ministre des Transports qui applique la réglementation qui doit y mettre fin. Mais le ministère des Transports n’a pas d’agents sur le terrain, donc nous avons la collaboration de la police et de la gendarmerie pour pouvoir faire cela. Vous savez que depuis l’année dernière, la question de la fluidité, celle de la gestion des Forces de défense et de sécurité sur le terrain se pose. Nous allons agir fort. Mais en le faisant, il faut que l’Etat s’assure que tous les abidjanais ont la possibilité de se déplacer. C’est là le dilemme. Mais il est hors de question que nous puissions favoriser la circulation et surtout l’utilisation à titre de véhicules de transports publics des engins qui ne garantissent aucune sécurité, ni pour le conducteur ni pour les passagers», a-t-il fait remarquer.


Environ 600 millions FCFA pour lutter contre le racket…

« Le ministre des Transports ne peut pas faire le bilan des tickets uniques de traverse ». Tel est l’avis du ministre dressant un bilan succint du ticket unique de traverse qui a pris fin en 2008. Cependant, précisera t-il, « le ticket unique de traverse a été une initiative des transporteurs eux-mêmes. Ce sont eux qui gèrent les ressources. Evidemment le ticket unique a impliqué tous les commandements ». En effet, s’expliquant sur ce volet, il a indiqué que l’objectif visé par Anaky Kobena, ex-ministre des Transports, en présentant le ticket unique à titre d’ « information » pour le gouvernement, était de lutter contre le racket, harmoniser la fluidité routière, diminuer le nombre pléthorique de barrages, contribuer à mobiliser des ressources etc. Mais contre toute attente, depuis 2008, l’état major des armées a décidé de faire arrêter le ticket unique de traverse et d’engager une autre opération. Le ministère des Transports a été saisi par la primature pour prendre au compte du gouvernement le dossier tel que proposé par le chef d’état major. De ce fait, une communication qui dresse la liste des barrages autorisés sur le territoire national selon Albert Toikeusse Mabri sera présentée au Premier ministre. En outre, la communication des points du Général Bakayoko est attendue. Aussi, soutiendra t-il, « les transporteurs eux-mêmes prévoient de faire un atelier-bilan du ticket unique de traverse». Par ailleurs, à l’en croire, l’opération de lutte contre le racket initiée par l’état major des armées n’a pas donné les résultats escomptés. Pis, les vieux démons sont de retour. Les choses ne sont pas allées comme il faut parce que l’opération devait être accompagnée de moyens de financement qui tournent autour de 600 millions FCFA, pour les 6 derniers mois. Ce montant prend en compte les véhicules de déplacement des Fds, le carburant, leurs perdiems et autres. Toute chose qui a « tué » l’opération dans l’œuf et occasionné des pertes énormes à l’économie ivoirienne. Notamment le port de San-pédro. Dans sa conquête des pays de la sous région, la Guinée a rompu le contrat d’exportation de ciment avec le 2è port ivoirien du fait du racket et de nombreux barrages de San pédro à la frontière de la Guinée. Combien d’opérateurs économiques non identifiés ont subi le même sort sur les voies allant d’Abidjan vers les pays de l’hinterland? Plus de six mois après son démarrage, le premier bilan de la lutte contre le racket des automobilistes ivoiriens par les forces de l’ordre semble mitigé, les barrages routiers restant une réalité quotidienne dans le pays.
Face aux innombrables plaintes contre policiers et gendarmes, la hiérarchie militaire a lancé en juin 2008 une campagne sans précédent contre les extorsions pratiquées par les hommes en arme, avec pour objectifs la réduction des barrages routiers ou la radiation de soldats corrompus.
Il s’agit de combattre un phénomène engendrant un lourd impact financier: entre “95 et 150 milliards de francs CFA” (145 à 230 millions d’euros) sont ainsi prélevés en Côte d’Ivoire chaque année, selon la Banque mondiale.

“Le racket provoque un désordre social. Il n’est plus une infraction pénale qu’on juge, c’est surtout un problème de société”, a expliqué le lieutenant-colonel Ange Kessi, commissaire du gouvernement. En guise de premier bilan, il évoque une “avancée notable”: “en 2008, une vingtaine d’affaires de racket ont été jugées, sanctionnées par des condamnations allant de trois mois à six ans de prison ferme”, contre une poignée de cas jugés auparavant.

“Il y a quelques années, on ne parlait même pas du racket”, souligne le colonel Kessi, qui s’affiche de plus en plus comme le héraut de cette cause.

Constamment gardé par quatre hommes armés, ce magistrat de 49 ans se dit d’ailleurs l’objet de “menaces de mort” depuis qu’il mène cette opération.

Ses résultats sont cependant relativisés par certains, quand d’autres se montrent franchement sceptiques.

S’il salue la démarche d’Ange Kessi, le président de la Chambre de commerce et d’industrie, Jean-Louis Billon, n’y voit pourtant qu’”une goutte d’eau”.

De fait, dans les rues d’Abidjan, habituées aux barrages, notamment nocturnes, aucun recul significatif du phénomène n’est perceptible.

M. Billon en appelle aux autorités: si les chefs de l’armée, de la gendarmerie et de la police “montrent une véritable volonté, cela peut être démonté rapidement”.
Dans un rapport publié en 2008, avant la campagne anti-racket, une commission de l’Assemblée nationale accusait la hiérarchie militaire d’être “complice” et “responsable” de la persistance du problème.

Il y a donc matière à réflexion pour le racket et les multiples barrages non autorisés.


Le nouveau Permis de conduire et le retrait de Starten

Le nouveau Permis de conduire vient de connaître une prolongation de date jusqu’au 31 mars 2009. Par ailleurs, en prenant la décision en décembre 2007 de lancer l’opération des nouveaux Permis de conduire format carte de crédits, le gouvernement s’était fixé l’objectif de terminer l’opération en décembre 2008. C’est pourquoi, le ministre des Transport est entrain de tout mettre en œuvre afin que les concessionnaires ne soient pas essoufflés financièrement. Il a même annoncé l’ouverture du site de Daloa pour ce mois de février 2009. Cependant, l’un des opérateurs, Starten menace de se retirer. « Nous avons reçu un courrier de Starten qui menace de se retirer, d’abord pour des questions de fonctionnement que nous pouvons régler, mais surtout pour des questions de coût», a indiqué le ministre des Transports, précisant par la suite que « lorsqu’un investisseur met de l’argent dans une affaire pour être sûr de l’achever dans 12 mois avec les retombées financières et que l’opération se prolonge, évidemment les calculs sont faussés et cela leur cause des problèmes. Alors que les tarifs acceptés par les opérateurs correspondaient au délai, ils ont donc quelques soucis financiers, raison pour laquelle ils nous interpellent». Ce, pour booster à nouveau l’opération qui est pour l’heure à environ 230.000 nouveaux Permis format carte de crédits édités sur plus de million de Permis attendus. Ce résultat attendu est loin de l’objectif visé, mais les retardataires tomberont sous le coup des nouveaux prix qui n’auront rien à voir avec ceux en cours. C’est pourquoi, la tutelle va bientôt discuter avec le groupe de travail comprenant le représentant du Président de la République, du Premier ministre et du ministre de l’Economie et des Finances afin de prendre des mesures qui s’imposent. C’est le lieu d’attirer l’attention des usagers afin qu’ils soient dans le temps pour bénéficier des tarifs actuellement en vigueur.


Sériba Koné seriba67@yahoo.fr




Pour l’année 2008, les transporteurs ont perdu 700 milliards : Conflit de compétences entre la Sonatt et la Dgtt-CI

La Société nationale des transports terrestres (Sonatt) et la Direction générale des transports terrestres de Côte d’Ivoire (Dgtt-CI) ont certes chacune leurs attributions, mais il y a quelques clarifications à apporter. En effet, la confection de la carte grise par ses deux structures selon le ministre des Transports a toujours fait l’objet de chevauchements.


La certification de l’aéroport

Depuis les années 90, la Côte d’Ivoire court après la certification de l’aéroport international, Félix Houphouët Boigny. Pourtant, des pays comme le Ghana, la Gambie, le Sénégal ont des aéroports certifiés par l’administration américaine. Ce qui leur permet d’organiser des vols directs vers des aéroports américains. Depuis 2008, au dire du ministre en charge des Transports en Côte d’Ivoire, certaines dispositions ont été prises, concernant notamment la révision des textes, le renouvellement des équipements, le contrôle des accès par les Forces de défense et de sécurité etc. Bientôt, l’OACI qui est l’organisation compétente au plan international viendra, après l’audit sûreté, faire l’audit sécurité et ensuite ce sera au tour de l’administration américaine de faire l’audit certification. « Que vous soyez ministre, puissant homme de média, grand opérateur économique, il faut accepter de se soumettre à la discipline que nous allons mettre à l’aéroport et je promets que nous ne passerons pas le cap de 2010 sans la certification», a conclu Albert Toikeusse Mabri.


Propos de...

Diaby Ibrahim, secrétaire national du Sntmv-CI
« Pour l’année 2008, les transporteurs ont perdu 700 milliards »
A la faveur de l’émission « ça nous intéresse» sur la Première chaîne de la télévision ivoirienne, nous avons recueilli ces propos pour vous afin que les parts de responsabilités soient situées. « Ce qu’il faut savoir concernant la tarification des transports routiers, des biens et des personnes, c’est que cela est règlementé par un Arrêté. Notamment l’Arrêté 141 du 10 mai 1994 qui porte fixation des tarifs des transports des personnes et des marchandises. Si vous prenez ce tarif et que vous faites les calculs des coûts de transport à partir de cet Arrêté, vous verrez qu’en 1981, pour le trajet Abidjan-Man distant de 570 km, le coût était de 5.500 FCFA par passager. Par rapport à ce même Arrêté, vous recalculez le coût de transport en 1994, le passager devait payer 17.000 FCFA. En 2008, le même passager doit payer 36.000 FCFA qui prend en compte l’ensemble des charges (…). Par rapport à cette réglementation vous voyez que le tarif de 1991 se multiplie par trois sur les transporteurs si les experts veulent appliquer les dispositions règlementaires. Qu’à cela ne tienne ! Mais si nous sommes à 36.000 FCFA par passager pour l’axe Abidjan-Man en 2008 et que nous sommes aujourd’hui en 2009 à 8.000 FCFA ou à 7.500 FCFA, le manque à gagner pour le transporteur sur ce tronçon est de 27.000 FCFA par passager. Si nous nous appuyons sur les textes de 1981 à 2008, au niveau du secteur des transports routiers, les pertes sont environ de 1.200.000.000.000 FCFA (mille deux cent milliards) de pertes. C’est ce qu’il faut que les gens comprennent. Rien que pour l’année 2008, les transporteurs routiers ont perdu environ 700. 000.000.000FCFA (sept cent milliards).Je ne suis pas entrain de justifier quoi que ce soit, mais je suis entrain d’éclairer la lanterne de l’opinion par rapport à ce qu’on appelle « tarification ou la résistance » des transporteurs et la méconnaissance par les transporteurs des textes de l’Etat de Côte d’Ivoire (...). Aujourd’hui, aucun syndicat des transporteurs, aucun transporteur de Côte d’Ivoire, au vu de la loi ne fixe et n’a le droit de fixer un tarif de transport. Il faut que cela aussi soit su ! (…) C’est pourquoi à la demande du Président de la République, Laurent Gbagbo un conseil exceptionnel des ministres a été tenu le dimanche qui a suivi. A ce jour, il ne reste que la signature du décret de la mise en place du Fonds de garantie… »

Retranscrits par Sériba k.



Les travaux d’Hercule de Mabri Toikeusse

Nommé à la faveur de l’accord politique de Ouaga, le ministre ivoirien des Transports, Albert Toikeusse Mabri n’a pas attendu longtemps pour prendre des mesures à l’effet de booster son département. Le nouveau Permis de conduire format de type carte de crédit (74x105mm) dont la signature du décret n°2002 192 du 02 avril était en souffrance, a été son premier grand défi à relever. Malgré toutes les difficultés qui ont entouré son lancement effectif en 2008, on parle de finition de l’opération de Permis « sécurisé ». Aujourd’hui, aucune réunion des transporteurs ne se tient sans que les professionnels de ce milieu, même les plus radicaux ne rendent hommage à Albert Toikeusse Mabri. A travers lui, le président de la République et le chef du gouvernement. A l’analyse, on comprend aisément que ses prédécesseurs ne tendaient pas une oreille attentive aux préoccupations de ceux qu’ils dirigeaient. Ils faisaient des comptes-rendus basés sur du faux. A telle enseigne que, quand un problème est posé, il est résolu de manière circonstancielle, il revient au galop, donnant l’impression qu’il y a des mains occultes qui manipulent ceux qui revendiquent. C’est certes un corps de métier truffé d’analphabètes. Mais, une chose est évidente, on n’est pas bête. Il fallait prendre le temps qu’il faut pour les écouter, évaluer leurs différentes préoccupations, les soumettre à des experts et en collaboration avec l’ensemble des transporteurs, trouver des solutions idoines. C’est ce que fait le ministre Albert Toikeusse Mabri. La perfection n’est pas de ce monde mais, depuis son avènement à la tête de ce secteur, beaucoup de choses sont entrain de changer positivement pour le bonheur des transporteurs. On peut affirmer que le manque de communication entre la tutelle, les transporteurs, chauffeurs et autres professionnels du secteur a beaucoup joué en défaveur des différents ministres qui se sont succédé. Cet obstacle a été levé. Les professionnels des transports sont donc depuis peu partis prenantes des décisions prises par l’Etat de Côte d’Ivoire. Les ragots, calomnies et autres pratiques doublées d’intrigues ne manqueront pas pour faire barrage au ministre dans ses efforts pour assainir le milieu des transports. Surtout que certains font fortune dans l’anarchie. Mais Albert Toikeusse Mabri a aujourd’hui le soutien de l’ensemble des professionnels du transport qui ont même créé un Comité central de la régulation du transport routier, réunissant transporteurs et chauffeurs « pour corriger les dysfonctionnements » au sein de leur secteur d’activité et faire des propositions aux décideurs. Mieux, 13 ministres du gouvernement constituent le comité interministériel. Le tout appuyé par un travail élaboré avec des experts. Pour preuve, depuis quelques mois, malgré quelques divergences, les transporteurs parlent d’une seule voix. C’est Diaby Ibrahim, secrétaire national du Syndicat des transporteurs de marchandises et voyageur de Côte d’Ivoire (Sntmv-CI) qui est le porte-parole. Au regard de ce qui précède, les professionnels des transports ont longtemps été organisés, il manquait à la tutelle de règlementer leur secteur. Pour le faire, la logique voudrait que le ministre des Transports, en collaboration avec celui de l’Intérieur, Désiré Tagro commence par la réglementation du milieu des syndicats. Avec le Fonds de garantie dont la signature du décret n’attend que le chef de l’Etat Laurent Gbagbo, l’opinion verra un nouveau visage des transports en Côte d’Ivoire.

Sériba K.
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Économie

Toutes les vidéos Économie à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ