Le leader de l’opposition zimbabwéenne, Morgan Tsvangirai, est depuis hier, le Premier ministre du Zimbabwe. La cérémonie d’investiture a eu lieu, hier, sous une tente blanche, dans les jardins de la Présidence à Harare, indique l’Afp. Dans une déclaration faite devant 10 000 de ses partisans, le Premier ministre a déclaré que «les violences doivent s’arrêter». Avant de promettre de «guérir la Nation», de rebâtir l’économie en ruine. Cette tâche ne sera pas aisée pour Morgan Tsvangirai dans un pays où 94% de la population en âge de travailler sont au chômage ; et où la monnaie nationale, le dollar zimbabwéen connaît une hyperinflation qui se chiffre en milliards pour cent. Autre entrave à la reconstruction de l’économie, le refus de l’administration américaine d’assouplir ses sanctions vis-à-vis de ce pays. Elle attend de voir des signes de bonne gouvernance. Condition sine qua non pour accroître son aide économique. «Nous n’assouplirons pas les sanctions, tant que nous n’aurons pas constaté que le gouvernement fonctionne de façon efficace», a déclaré un porte-parole du département d’Etat, Robert Wood.
Une note d’espoir pourtant pour le Zimbabwe, le soutien que le Secrétaire général de l’Onu entend apporter au pays. En effet, dans un communiqué de son service de presse, Ban Ki-moon se félicite de la prise de fonction de Morgan Tsvangirai. Les Nations unies, indique le communiqué, «réitèrent leur offre de soutien au nouveau gouvernement dans ses efforts pour reconstruire le pays».
Ernest Aka Simon
Une note d’espoir pourtant pour le Zimbabwe, le soutien que le Secrétaire général de l’Onu entend apporter au pays. En effet, dans un communiqué de son service de presse, Ban Ki-moon se félicite de la prise de fonction de Morgan Tsvangirai. Les Nations unies, indique le communiqué, «réitèrent leur offre de soutien au nouveau gouvernement dans ses efforts pour reconstruire le pays».
Ernest Aka Simon
