L’amélioration de la production de l’hévéa passe par la formation des planteurs sur les innovations techniques en vue de l’augmentation de leurs revenus. C’est dans ce contexte que 17 producteurs formateurs ont suivi une formation en Malaisie, Indonésie et Vietnam en février et mai 2008. La cérémonie d’ouverture de l’atelier de restitution des techniques apprises en Asie s’est déroulée, le lundi 9 février dernier, au siège du CNRA, à Adiopodoumé, à Yopougon. L’atelier a pour objectif de poursuivre la formation des formateurs aux techniques modernes de production de caoutchouc naturel. La production matérielle et végétale de bonne qualité, la pratique agricole et la fertilisation, l’exploitation de l’hévéa, la phytopathologie et la technologie sont les thèmes de la formation.
Le directeur général du CNRA, Dr. Yo Tiémoko, a apprécié l’initiative des planteurs qui ont été formés en Asie du Sud-Est et leur a demandé de suivre l’exemple de ce continent. “En Asie, on est impressionné par la vitesse avec laquelle les choses évoluent et la conviction des habitants de ce continent. Pourquoi nous n’en ferons pas autant ? Je pense qu’ils ont de l’ambition pour eux et pour leur pays. Aujourd’hui, les autres nous ont dépassé. Nous sommes encore à 1 million de tonnes à l’hectare pour la production villageoise. Pourtant ailleurs, les gens sont à plus de 2 millions de tonnes à l’hectare”, a-t-il déploré. Il a révélé qu’en Asie, l’interprofession pilote le développement, fixe les objectifs et mobilise le gouvernement pour l’atteindre. “C’est pour cela qu’il nous faut une capacité et un dépassement de soi. Au-delà de la technique, nous devons cultiver la mentalité conquérante des Asiatiques”, a-t-il exhorté.
Le responsable du projet, Dr .Soualiho Sylla, directeur de la station de recherche de caoutchouc à Bimbresso, a pour sa part dit que le projet intitulé “Amélioration des revenus des petits planteurs d’hévéa en Afrique de l’ouest et du centre”, dont le lancement a eu lieu à Abidjan en juillet dernier, a une durée de 3 ans. Et concerne le Ghana, la Côte d’Ivoire et le Cameroun. Le CNRA, a-t-il dit, est le point focal du projet (initié par le Fonds commun des produits de base (CFC) et le Groupe international pour la recherche sur le caoutchouc (IRSG)).
Le président de l’Association des producteurs de caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire (APROCANCI), Honest Wadjas, porte-parole des associations de planteurs d’hévéa, a quant à lui reconnu qu’il a eu un préjugé sur la recherche qui, selon lui, doit plutôt permettre à la filière d’aller de l’avant. “Nous devons tenir compte de l’exhortation du directeur général du CNRA, Yo Tiémoko, pour prétendre atteindre nos objectifs”, a-t-il recommandé. L’atelier prend fin vendredi prochain.
Gomon Edmond gomonedmond@yahoo.fr
Le directeur général du CNRA, Dr. Yo Tiémoko, a apprécié l’initiative des planteurs qui ont été formés en Asie du Sud-Est et leur a demandé de suivre l’exemple de ce continent. “En Asie, on est impressionné par la vitesse avec laquelle les choses évoluent et la conviction des habitants de ce continent. Pourquoi nous n’en ferons pas autant ? Je pense qu’ils ont de l’ambition pour eux et pour leur pays. Aujourd’hui, les autres nous ont dépassé. Nous sommes encore à 1 million de tonnes à l’hectare pour la production villageoise. Pourtant ailleurs, les gens sont à plus de 2 millions de tonnes à l’hectare”, a-t-il déploré. Il a révélé qu’en Asie, l’interprofession pilote le développement, fixe les objectifs et mobilise le gouvernement pour l’atteindre. “C’est pour cela qu’il nous faut une capacité et un dépassement de soi. Au-delà de la technique, nous devons cultiver la mentalité conquérante des Asiatiques”, a-t-il exhorté.
Le responsable du projet, Dr .Soualiho Sylla, directeur de la station de recherche de caoutchouc à Bimbresso, a pour sa part dit que le projet intitulé “Amélioration des revenus des petits planteurs d’hévéa en Afrique de l’ouest et du centre”, dont le lancement a eu lieu à Abidjan en juillet dernier, a une durée de 3 ans. Et concerne le Ghana, la Côte d’Ivoire et le Cameroun. Le CNRA, a-t-il dit, est le point focal du projet (initié par le Fonds commun des produits de base (CFC) et le Groupe international pour la recherche sur le caoutchouc (IRSG)).
Le président de l’Association des producteurs de caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire (APROCANCI), Honest Wadjas, porte-parole des associations de planteurs d’hévéa, a quant à lui reconnu qu’il a eu un préjugé sur la recherche qui, selon lui, doit plutôt permettre à la filière d’aller de l’avant. “Nous devons tenir compte de l’exhortation du directeur général du CNRA, Yo Tiémoko, pour prétendre atteindre nos objectifs”, a-t-il recommandé. L’atelier prend fin vendredi prochain.
Gomon Edmond gomonedmond@yahoo.fr
