Le chef de l'Etat a reçu en audience, l'Ambassadeur de France André Janier et le général Philippe Houbron, Cdt de la Licorne, hier, au Palais présidentiel. Au sortir de cette rencontre, le diplomate français a confié qu'avec le Président Gbagbo, ils ont parlé de l'évolution de la situation en Côte d'Ivoire. En particulier, de l'identification des populations. "Le Président nous a expliqué que c'était une opération lourde qui coûte cher et qui prenait du temps. Mais nous étions d'accord avec lui pour constater que cela a avancé dans le bon sens". Ils ont mis à profit cet entretien pour expliquer, dans les détails, au Président, les raisons qui ont motivé la décision des autorités françaises de diminuer l'effectif de Licorne. "Le général Houbron a bien expliqué au Président ivoirien, les calendriers, les chiffes. Et là aussi, nous sommes convenus que la diminution de l'effectif était une bonne nouvelle pour la Côte d'Ivoire. Parce cela signifie que la situation sécuritaire s'améliore dans votre pays. Le Président a répété à plusieurs reprises qu'il prenait cela comme un signe positif et qu'il s'en félicite". En ce qui concerne la diminution de l'indice de sécurité, il a informé qu'il Il y aura "un nouveau débat dans trois mois (en avril), pour évaluer la situation en Côte d'Ivoire et une nouvelle décision sera prise. Le mandat de l'Onuci ayant été prorogé de 6 mois, à la fin du mois de juillet 2009, le Conseil de sécurité se réunira de nouveau, pour évaluer la situation et voir s'il est toujours nécessaire de maintenir autant de casques bleus en Côte d'Ivoire. Et si on constate que la situation s'est encore améliorée, je suppose que le conseil de sécurité en tirera les conséquences et accompagnera cette évolution positive de la situation". Sur les Accords de Défense, M. Janier a dit n'en avoir pas discuté avec le chef de l'Etat. Il a simplement rappelé que le Président Sarkozy avait décidé, il y a un an dans son discours au Cap, de revoir, négocier et rediscuter bilatéralement avec chaque pays de ces accords de Défense. " Ce dossier suit son cours", a-t-il dit.
Frimo D. Koukou
koukoudf@yahoo.fr
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