Très souvent, les grandes choses partent ou naissent de très petits détails. Quand un phénomène est à son début, si on ne l’arrête pas aussitôt, il prend des proportions importantes. Actuellement, le camp du Premier d’entre nous présente le nettoyage en cours dans son entourage comme un fait extraordinaire. La preuve que le locataire provisoire de notre palais ne badine pas avec la moralité et qu’il déteste les amateurs du gain facile. Ils affirment que plus blanc que lui, tu meurs. De l’autre côté, les plus tolérants de ses adversaires se demandent pourquoi c’est maintenant qu’il se réveille. Ces derniers estiment que le candidat à la présidentielle, peu à peu, prend la place du dépositaire de la signature qui change les destins. Il est en campagne, notre historien ! De la poudre, il en met plein aux yeux du bon peuple de Côte d’Ivoire.
Il y en a, parmi ses adversaires, qui soutiennent qu’il est très mal placé pour jouer les messieurs « mains propres ». Si le phénomène ne lui profitait pas, il l’aurait arrêté depuis longtemps. Or, on l’a vu ici, encourageant les aigrefins. Maintenant, que peut-il faire ? La caisse de l’Etat n’a plus de fond. Les mites l’ont tellement mangé qu’elle ne peut même pas retenir le moindre centime. Dès qu’on y verse un sou, il disparaît. C’était leur tour de passer à table. Et, ils ne se sont pas amusés. En principe, le grand chef devait les féliciter pour ce travail bien fait. En tout cas, en seulement neuf ans de présence, ils ont fait plus que les autres. Ceux qu’ils combattaient et qu’ils se sont mis à imiter. Ils étaient donc si nerveux parce qu’ils ne respiraient que les odeurs de ces repas copieux au frais de la princesse. Si le socialiste à l’ivoirienne n’arrête pas la machine judiciaire, cette dernière risque de lui prendre tout le bras. Si cela se produit, il ne pourra plus rien signer.
Les écuries d’Augias à côté de celles de notre palais, sont des hôtels cinq étoiles. Il paraît que là-bas, les affaires sont monnaies courantes. Le chef n’a-t-il pas dit que la politique est le lieu de la générosité. Et comment fait-on pour être le plus généreux possible si ce n’est engranger le maximum de dons venus d’individus taillables à merci. Rien n’est plus aisé que d’être généreux avec l’argent des autres ! l
Raoul Mapiéchon
Il y en a, parmi ses adversaires, qui soutiennent qu’il est très mal placé pour jouer les messieurs « mains propres ». Si le phénomène ne lui profitait pas, il l’aurait arrêté depuis longtemps. Or, on l’a vu ici, encourageant les aigrefins. Maintenant, que peut-il faire ? La caisse de l’Etat n’a plus de fond. Les mites l’ont tellement mangé qu’elle ne peut même pas retenir le moindre centime. Dès qu’on y verse un sou, il disparaît. C’était leur tour de passer à table. Et, ils ne se sont pas amusés. En principe, le grand chef devait les féliciter pour ce travail bien fait. En tout cas, en seulement neuf ans de présence, ils ont fait plus que les autres. Ceux qu’ils combattaient et qu’ils se sont mis à imiter. Ils étaient donc si nerveux parce qu’ils ne respiraient que les odeurs de ces repas copieux au frais de la princesse. Si le socialiste à l’ivoirienne n’arrête pas la machine judiciaire, cette dernière risque de lui prendre tout le bras. Si cela se produit, il ne pourra plus rien signer.
Les écuries d’Augias à côté de celles de notre palais, sont des hôtels cinq étoiles. Il paraît que là-bas, les affaires sont monnaies courantes. Le chef n’a-t-il pas dit que la politique est le lieu de la générosité. Et comment fait-on pour être le plus généreux possible si ce n’est engranger le maximum de dons venus d’individus taillables à merci. Rien n’est plus aisé que d’être généreux avec l’argent des autres ! l
Raoul Mapiéchon
