Une équipe de l’INSERM a mis en lumière le rôle crucial des premières années de la vie dans la régulation du sommeil. Cette période serait en effet essentielle au bon fonctionnement du système sérotoninergique. Lorsqu’un tout jeune souriceau est traité pendant quinze jours avec un antidépresseur appartenant à la classe des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine, il est en proie plus tard, à des troubles du sommeil. Et ces derniers persisteront toute la vie. En revanche, ces effets ne sont plus observés lorsque l’expérience est menée après la puberté de l’animal. Rappelons que chez les personnes dépressives, l’efficacité d’un antidépresseur repose sur sa capacité à protéger le cerveau du manque de sérotonine.
Ces travaux nous laissent penser que les trois premières semaines de vie chez la souris, sont une période critique pendant laquelle s’installe et se consolide l’impact de ce système sur l’équilibre du sommeil et des comportements émotionnels, souligne l’auteur. Une fois qu’il est mis en place, il semble que l’on ne puisse plus agir sur cet équilibre de façon persistante.
Ces notions ne sont pas entièrement nouvelles. Dès 2005, la revue médicale Lancet soulignait que le risque de syndrome de sevrage augmente, chez les enfants nés de mères traitées par ces antidépresseurs durant leur grossesse. Mais cette nouvelle étude combinée à d’autres travaux, confirme la nécessité d’évaluer les effets à long terme du traitement antidépresseur chez l’enfant et pendant la grossesse.
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Ces travaux nous laissent penser que les trois premières semaines de vie chez la souris, sont une période critique pendant laquelle s’installe et se consolide l’impact de ce système sur l’équilibre du sommeil et des comportements émotionnels, souligne l’auteur. Une fois qu’il est mis en place, il semble que l’on ne puisse plus agir sur cet équilibre de façon persistante.
Ces notions ne sont pas entièrement nouvelles. Dès 2005, la revue médicale Lancet soulignait que le risque de syndrome de sevrage augmente, chez les enfants nés de mères traitées par ces antidépresseurs durant leur grossesse. Mais cette nouvelle étude combinée à d’autres travaux, confirme la nécessité d’évaluer les effets à long terme du traitement antidépresseur chez l’enfant et pendant la grossesse.
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