On se rappelle que le 25 janvier dernier, le secrétaire général des Forces nouvelles, Guillaume Soro a décidé de passer dix (10) jours dans Bouaké, capitale de l`ex-rébellion. Pour trouver des " solutions concrètes " aux difficultés liées à l`unicité des caisses de l`Etat ; au redéploiement de l`Administration (judiciaire, policière, douanière) et surtout à la passation de charges entre les chefs de guerre ou com`zones et le corps préfectoral. Toute solution qui aurait concouru au retour de la paix définitive et donc à la restauration de l`Etat sur toute sa sphère de compétence. Mais rien n`y fit.
Et alors que l`on attend que les Fn tirent leçon de cette véritable arnaque faite aux populations, l`on est surpris de les voir rebondir et proposer une autre date. Celle du 4 mars prochain. Date à laquelle, les com`zones " disparaîtront " en cédant la place aux autorités légales. Est-ce de la réalité ou sommes-nous encore dans une fiction ? Pourrait-on s`interroger. Au regard des comportements que l`on sait de ces ex-rebelles. Devenus, en quelques années, des enfants " gâtés " de la République de Côte d`Ivoire. Aujourd`hui, ils dictent leur loi avec des mots couvertsqu`ils traduident malheureusement en des actes plausibles. Le racket de leurs " petits soldats " aux différents corridors sous leur contrôle, le prélèvement des taxes à leur compte. Cela, au vu et au su de leurs véritables chefs. Et personne n`ose lever le petit doigt pour décrier leur attitude aux antipodes du retour à la paix. Sous certainement la pression du Facilitateur, Blaise Compaoré, et avec la dernière réunion du Comité d`Evaluation et d’Accompagnement de l`Apo, l`ex-rébellion a encore proposé une autre date. Pour, dit-t-on tenir parole. Cette fois-ci. Mais, les Ivoiriens ne doivent pas crier victoire aussitôt. Car, il y a encore des jours qui nous séparent de là. Et beaucoup de choses peuvent évoluer dans un sens comme dans l`autre. En attendant, les ex-rebelles continuent de rester maîtres de leurs zones.
Toussaint N`Gotta
Et alors que l`on attend que les Fn tirent leçon de cette véritable arnaque faite aux populations, l`on est surpris de les voir rebondir et proposer une autre date. Celle du 4 mars prochain. Date à laquelle, les com`zones " disparaîtront " en cédant la place aux autorités légales. Est-ce de la réalité ou sommes-nous encore dans une fiction ? Pourrait-on s`interroger. Au regard des comportements que l`on sait de ces ex-rebelles. Devenus, en quelques années, des enfants " gâtés " de la République de Côte d`Ivoire. Aujourd`hui, ils dictent leur loi avec des mots couvertsqu`ils traduident malheureusement en des actes plausibles. Le racket de leurs " petits soldats " aux différents corridors sous leur contrôle, le prélèvement des taxes à leur compte. Cela, au vu et au su de leurs véritables chefs. Et personne n`ose lever le petit doigt pour décrier leur attitude aux antipodes du retour à la paix. Sous certainement la pression du Facilitateur, Blaise Compaoré, et avec la dernière réunion du Comité d`Evaluation et d’Accompagnement de l`Apo, l`ex-rébellion a encore proposé une autre date. Pour, dit-t-on tenir parole. Cette fois-ci. Mais, les Ivoiriens ne doivent pas crier victoire aussitôt. Car, il y a encore des jours qui nous séparent de là. Et beaucoup de choses peuvent évoluer dans un sens comme dans l`autre. En attendant, les ex-rebelles continuent de rester maîtres de leurs zones.
Toussaint N`Gotta
