Claude Franck About est le directeur de campagne de Criwa Zéli, candidat au poste de président du conseil exécutif de l'UNJCI. Après le report du congrès, il rassure les journalistes quant à sa tenue. Pour Franck About, le report n'est pas synonyme d'annulation. Il indique par ailleurs que la direction de campagne du candidat Criwa continue le travail sur le terrain.
M. Claude Franck About, vous êtes le directeur de campagne du candidat Criwa Zéli, candidat au conseil exécutif de l'UNJCI. Comment avez-vous appris l'annonce du report du congrès ?
Il faut dire que le mercredi dernier, on a été convoqué par le conseil d'administration, pour qu'on parle du possible report dû au fait que nous n'avons pas suffisamment d'argent pour organiser ce congrès à Yamoussoukro ou à Bassam. Nous avions appris cela au cours d'une réunion que le conseil d'administration a convoquée avant le communiqué du ministre.
On vous a vu en campagne sur le terrain. Vous avez déjà contacté des personnes. Est-ce que ce report ne bouleverse pas votre plan de campagne ?
Nous continuons de faire la campagne. On n'a pas annulé le congrès. C'est juste un report de quelques semaines. Il ne reste que trois semaines à peu près. Donc on continue de faire campagne. Nous avons déjà fait le tour des rédactions. Maintenant, nous allons passer à une autre étape de la campagne. C'est vrai qu'on aurait voulu aller vite aux élections pour être déjà président de l'UNJCI. Ce serait vite. Mais ce report ne nous décourage pas. Tout ce qui arrive, il faut le prendre positivement. On le prend ainsi.
Etes-vous confiant quant à la victoire de votre candidat ?
Absolument. Sinon je ne serais pas là. L'élection n'a pas d'histoire. Quand vous voyez les différentes listes en place, on ne peut qu'être vainqueur ; sur la foi du directeur de campagne, sur la foi des journalistes. Je pense que l'union se construit, des gens qui sont à la tête sont des gens d'exemple. Mon candidat a fait 13 ans dans l'union. Il connaît par cœur comment l'union marche. Il n'aura pas à recommencer d'autant plus qu'on veut aller en avant, on se sert de cette expérience du candidat dans l'union pour avancer ; on ne vient pas pour détruire, pour recommencer. L'UNJCI est l'une des rares unions d'Afrique qui marche. Et quand ça marche, il faut continuer. Et le candidat, depuis 13 ans, connaît le fonctionnement de la maison par cœur, il sait où se sont arrêtés les derniers présidents. Il sait par où continuer. Je pense que c'est le candidat absolu. Vous le verrez au lendemain des élections.
Pouvez-vous revenir sur les grands axes de votre programme d'action ?
On a un programme d'action qui est assez vaste. C'est parce que les journalistes de Côte d'Ivoire sont importants pour nous. Ce sont des personnes dont il faut prendre soin. On veut apporter à ces journalistes de Côte d'Ivoire un mieux-être spécial. Avec le président sortant, on a longtemps lutté, on a réussi des coups extraordinaires. Comme le fait que la loi sur la presse passe au parlement pour qu'elle soit adoptée, comme le fait que bientôt on puisse appliquer la convention collective, ce sont là les vrais combats. Il y a des acquis, comme par exemple la création d'un syndicat politique pour les journalistes. C'est l'UNJCI qui l'a créé. Face à ces acquis, il faut passer à une autre phase qui est le social. Tous les journalistes de Côte d'Ivoire doivent avoir un toit. Nous ne sommes pas les derniers de la Côte d'Ivoire pour qu'on regarde seulement d'autres corporations en train de se loger à Abidjan par exemple. Donc nous allons initier une opération immobilière pour les journalistes qui peuvent se sacrifier pour mettre un peu de côté quelque chose et puissent avoir un toit. C'est réel, on a déjà les partenariats qu'il faut, ce n'est pas de la fiction, c'est réel. Cela fait 5 ans qu'on disait qu'on pouvait donner une partie en Ebony. Ils étaient nombreux à rire sur place. Mais on a donné 5 villas à des Ebony en 5 ans. Evidemment on est habitué à donner des maisons. Donc on sait par où passer pour avoir des maisons. On a déjà des opérateurs économiques, des opérateurs immobiliers qui sont prêts à nous accompagner. On aura donc une opération immobilière pour les journalistes de Côte d'Ivoire. Quand ils seront logés, il faut qu'ils se soignent, donc on va essayer de mettre en place toute sorte d'assurance médicale pour tous les journalistes de Côte d'Ivoire ; cela fait deux ans qu'on avait aussi initié l'installation d'une infirmerie ici à la maison de la presse. Cela n'a pas abouti à cause de quelques petits problèmes. Nous allons lutter pour qu'à la maison de la presse, il y ait une infirmerie avec un infirmier, On aura un infirmier et une assurance maladie. Et tout cela va necessiter un fonds de solidarité qu'on mettra en place et qui nous permettra d'avoir tout cet argent pour avancer. Ensuite, on va enfin donner suite favorable à la requête de nombreux journalistes qui est la redynamisation du prix Ebony. Cela est déjà d’actualité. Quand nous sommes arrivés il y a 5 ans, le prix Ebony se donnait chaque deux ans. Et les gagnants avec quelque 200.000F avec de petits trophées. Quand nous sommes arrivé, on a bonifié le prix. Il est devenu international. Dans toute la sous-région, les gens savent déjà qu'en Côte d'Ivoire, ce prix existe. Et les vainqueurs sont enviés, ils ont des villas, ils ont des voitures, ils ont des ordinateurs, ils ont des millions de francs. Donc c'est devenu plus important, il faut arrondir. Mais comme les journalistes ne sont jamais satisfaits, nous sommes là pour les journalistes. Il faut toujours améliorer les acquis. Donc on va essayer de mettre en place une commission permanente qui jugera les journalistes au mois de mars de sorte qu'après 12 mois, on ait un échantillonnage assez important duquel sortiront les Ebony. C'est le concret qui devrait être fait. En plus, la formation des journalistes, on a déjà fait et on continue de le faire et on rapprochera l'Union des journalistes en créant dans les rédactions des sections de l'UNJCI fortes de 4 ou 5 personnes selon les rédactions. Et il n'y aura plus de ceci ou cela, l'union est trop loin de nous, non. Il y aura dans les rédactions des gens de l'UNJCI avec qui vous pouvez parler, avec qui vous pouvez échanger et qui peuvent directement rapporter vos propos à l'union. C'est entre autres ces quatre grands points qu'on veut apporter pour le bien-être des journalistes.
En attendant la date précise des élections, quel est votre message pour l'ensemble des journalistes ivoiriens ?
Je pense que ces temps-ci, il y a beaucoup de bruit non fondé autour du congrès, de l'union. Le congrès aura bel et bien lieu. Les candidats déclarés par le conseil d'administration seront ceux qui partiront au congrès. Il faut être prêt, que ce soit à Bassam ou à Abidjan. Rien ne peut arrêter, la machine de l'UNJCI. Cette machine vieille de 18 ans donc en pleine maturité, qui sait où elle va, on ne peut jamais accepter qu'il y ait des interférences extérieures dans notre union. Donc il ne faut pas se laisser distraire. Je pense qu'il faut être prêt pour aller au congrès et voter le meilleur candidat. Et c'est forcément la liste que nous conduisons.
Interview réalisée par Jules Claver Aka
Coll. Innocent Yao (stagiaire)
M. Claude Franck About, vous êtes le directeur de campagne du candidat Criwa Zéli, candidat au conseil exécutif de l'UNJCI. Comment avez-vous appris l'annonce du report du congrès ?
Il faut dire que le mercredi dernier, on a été convoqué par le conseil d'administration, pour qu'on parle du possible report dû au fait que nous n'avons pas suffisamment d'argent pour organiser ce congrès à Yamoussoukro ou à Bassam. Nous avions appris cela au cours d'une réunion que le conseil d'administration a convoquée avant le communiqué du ministre.
On vous a vu en campagne sur le terrain. Vous avez déjà contacté des personnes. Est-ce que ce report ne bouleverse pas votre plan de campagne ?
Nous continuons de faire la campagne. On n'a pas annulé le congrès. C'est juste un report de quelques semaines. Il ne reste que trois semaines à peu près. Donc on continue de faire campagne. Nous avons déjà fait le tour des rédactions. Maintenant, nous allons passer à une autre étape de la campagne. C'est vrai qu'on aurait voulu aller vite aux élections pour être déjà président de l'UNJCI. Ce serait vite. Mais ce report ne nous décourage pas. Tout ce qui arrive, il faut le prendre positivement. On le prend ainsi.
Etes-vous confiant quant à la victoire de votre candidat ?
Absolument. Sinon je ne serais pas là. L'élection n'a pas d'histoire. Quand vous voyez les différentes listes en place, on ne peut qu'être vainqueur ; sur la foi du directeur de campagne, sur la foi des journalistes. Je pense que l'union se construit, des gens qui sont à la tête sont des gens d'exemple. Mon candidat a fait 13 ans dans l'union. Il connaît par cœur comment l'union marche. Il n'aura pas à recommencer d'autant plus qu'on veut aller en avant, on se sert de cette expérience du candidat dans l'union pour avancer ; on ne vient pas pour détruire, pour recommencer. L'UNJCI est l'une des rares unions d'Afrique qui marche. Et quand ça marche, il faut continuer. Et le candidat, depuis 13 ans, connaît le fonctionnement de la maison par cœur, il sait où se sont arrêtés les derniers présidents. Il sait par où continuer. Je pense que c'est le candidat absolu. Vous le verrez au lendemain des élections.
Pouvez-vous revenir sur les grands axes de votre programme d'action ?
On a un programme d'action qui est assez vaste. C'est parce que les journalistes de Côte d'Ivoire sont importants pour nous. Ce sont des personnes dont il faut prendre soin. On veut apporter à ces journalistes de Côte d'Ivoire un mieux-être spécial. Avec le président sortant, on a longtemps lutté, on a réussi des coups extraordinaires. Comme le fait que la loi sur la presse passe au parlement pour qu'elle soit adoptée, comme le fait que bientôt on puisse appliquer la convention collective, ce sont là les vrais combats. Il y a des acquis, comme par exemple la création d'un syndicat politique pour les journalistes. C'est l'UNJCI qui l'a créé. Face à ces acquis, il faut passer à une autre phase qui est le social. Tous les journalistes de Côte d'Ivoire doivent avoir un toit. Nous ne sommes pas les derniers de la Côte d'Ivoire pour qu'on regarde seulement d'autres corporations en train de se loger à Abidjan par exemple. Donc nous allons initier une opération immobilière pour les journalistes qui peuvent se sacrifier pour mettre un peu de côté quelque chose et puissent avoir un toit. C'est réel, on a déjà les partenariats qu'il faut, ce n'est pas de la fiction, c'est réel. Cela fait 5 ans qu'on disait qu'on pouvait donner une partie en Ebony. Ils étaient nombreux à rire sur place. Mais on a donné 5 villas à des Ebony en 5 ans. Evidemment on est habitué à donner des maisons. Donc on sait par où passer pour avoir des maisons. On a déjà des opérateurs économiques, des opérateurs immobiliers qui sont prêts à nous accompagner. On aura donc une opération immobilière pour les journalistes de Côte d'Ivoire. Quand ils seront logés, il faut qu'ils se soignent, donc on va essayer de mettre en place toute sorte d'assurance médicale pour tous les journalistes de Côte d'Ivoire ; cela fait deux ans qu'on avait aussi initié l'installation d'une infirmerie ici à la maison de la presse. Cela n'a pas abouti à cause de quelques petits problèmes. Nous allons lutter pour qu'à la maison de la presse, il y ait une infirmerie avec un infirmier, On aura un infirmier et une assurance maladie. Et tout cela va necessiter un fonds de solidarité qu'on mettra en place et qui nous permettra d'avoir tout cet argent pour avancer. Ensuite, on va enfin donner suite favorable à la requête de nombreux journalistes qui est la redynamisation du prix Ebony. Cela est déjà d’actualité. Quand nous sommes arrivés il y a 5 ans, le prix Ebony se donnait chaque deux ans. Et les gagnants avec quelque 200.000F avec de petits trophées. Quand nous sommes arrivé, on a bonifié le prix. Il est devenu international. Dans toute la sous-région, les gens savent déjà qu'en Côte d'Ivoire, ce prix existe. Et les vainqueurs sont enviés, ils ont des villas, ils ont des voitures, ils ont des ordinateurs, ils ont des millions de francs. Donc c'est devenu plus important, il faut arrondir. Mais comme les journalistes ne sont jamais satisfaits, nous sommes là pour les journalistes. Il faut toujours améliorer les acquis. Donc on va essayer de mettre en place une commission permanente qui jugera les journalistes au mois de mars de sorte qu'après 12 mois, on ait un échantillonnage assez important duquel sortiront les Ebony. C'est le concret qui devrait être fait. En plus, la formation des journalistes, on a déjà fait et on continue de le faire et on rapprochera l'Union des journalistes en créant dans les rédactions des sections de l'UNJCI fortes de 4 ou 5 personnes selon les rédactions. Et il n'y aura plus de ceci ou cela, l'union est trop loin de nous, non. Il y aura dans les rédactions des gens de l'UNJCI avec qui vous pouvez parler, avec qui vous pouvez échanger et qui peuvent directement rapporter vos propos à l'union. C'est entre autres ces quatre grands points qu'on veut apporter pour le bien-être des journalistes.
En attendant la date précise des élections, quel est votre message pour l'ensemble des journalistes ivoiriens ?
Je pense que ces temps-ci, il y a beaucoup de bruit non fondé autour du congrès, de l'union. Le congrès aura bel et bien lieu. Les candidats déclarés par le conseil d'administration seront ceux qui partiront au congrès. Il faut être prêt, que ce soit à Bassam ou à Abidjan. Rien ne peut arrêter, la machine de l'UNJCI. Cette machine vieille de 18 ans donc en pleine maturité, qui sait où elle va, on ne peut jamais accepter qu'il y ait des interférences extérieures dans notre union. Donc il ne faut pas se laisser distraire. Je pense qu'il faut être prêt pour aller au congrès et voter le meilleur candidat. Et c'est forcément la liste que nous conduisons.
Interview réalisée par Jules Claver Aka
Coll. Innocent Yao (stagiaire)