Après l’adresse faite par le comité d’évaluation et d’accompagnement (CEA) à Ouagadougou, lundi dernier à la CEI de fixer un chronogramme réaliste, Notre Voie a interrogé les Ivoiriens qui se prononcent.
Mlle Bénédicte Konan, étudiante
“Pour fixer une date des élections, il faut que toutes les conditions soient réunies. Que tout le processus de l’enrôlement soit achevé. Il faut que tout approuve ce qui est mis en place. Il faut aussi que tout le monde soit sur les listes avant de pouvoir faire les élections. Si ce préalable n’est pas levé, on ne peut pas parler d’élection”.
Cyrill Bawa, étudiant
“Compte tenu des difficultés que connaît le pays, je pense qu’il est préférable qu’on sorte vite de cette situation. Bien sûr, c’est la CEI qui est chargée d’organiser les élections libres et transparentes. Mais, dans ces conditions actuelles, cela va prendre un peu de temps. Parce qu’à l’intérieur du pays, c’est difficile. Pour la date butoir fixée par la CEI, c’est pas sûr que de nombreux Ivoiriens auront tous leurs pièces nationales d’identité pour exercer librement leur droit de vote.
Coulibaly, transporteur
“Il est possible de fixer maintenant un chronogramme réaliste pour la tenue des élections. Techniquement, c’est possible. Mais tout dépend de la bonne foi et de la bonne volonté des acteurs politiques”.
Kouadio Kouassi, professeur de mathématiques
“Pour ma part, il est important qu’on fasse les élections en Côte d’Ivoire parce que le pays vit dans l’impasse. On a fini nos études et ce n’est pas facile. Je pense qu’il ne faut pas se précipiter. Il faut s’en tenir à la CEI. C’est elle qui va nous rassurer si les élections auront lieu ou pas. Il est vrai qu’on a envie d’aller aux élections, mais si les conditions ne sont pas réunies, nous ne pourrons pas les organiser”.
Thierry Attéby, étudiant
“Comme vous le constatez, je ne pense pas que cela puisse se faire. Parce qu’initialement, il faut que la CEI soit prête d’abord. Il faudrait aussi que les actes de naissance et l’enrôlement soient faits d’abord pour que les élections soient crédibles et se déroulent bien”.
Abel Tia
“Non. L’objectif n’est pas seulement l’établissement des cartes d’électeur, il faut aussi les cartes d’identité. Et l’intérêt de la CEI, c’est faire en sorte que tous les Ivoiriens soient enrôlés avant de fixer une date des élections. Je pense que si nous voulons avoir une bonne sortie de crise, il faut faire en sorte que tout le monde soit contenté pour que ce qui doit être fait ramène la paix”.
Soro, étudiant
“Concernant la fixation de la date des élections, je pense qu’il ne faut pas se précipiter. C’est mieux de prendre le temps pour lever les préalables avant les élections. Si celles-ci ne sont pas bien organisées, il y aura des contestations, et cela va engendrer le désordre”.
Eugène, instituteur
“On ne peut pas fixer normalement une date si on n’a pas fini l’enrôlement. Parce que ça concerne tous les Ivoiriens. Au Sud, on considère que tout le monde est enrôlé, mais, dans la zone du Nord, on n’a pas encore fini. Il faut qu’on mette le maximum d’électeurs sur les listes. Nous ne savons pas où nous en sommes, donc on ne peut pas parler de date actuellement. Parce que si les dates sont fixées et que l’enrôlement n’est pas fini, il ne peut y avoir d’élection”.
Franck Ibo, étudiant
Je pense qu’il faut être patient et prudent. On ne peut parler d’élection qu’après tout le processus. Avec tout ce qui se passe actuellement, il faut attendre un peu avant de se prononcer sur les élections en Côte d’Ivoire.
Propos recueillis par Cissé moussafa et Dia Sonia stagiaires Ph. Amandine Koffi
Mlle Bénédicte Konan, étudiante
“Pour fixer une date des élections, il faut que toutes les conditions soient réunies. Que tout le processus de l’enrôlement soit achevé. Il faut que tout approuve ce qui est mis en place. Il faut aussi que tout le monde soit sur les listes avant de pouvoir faire les élections. Si ce préalable n’est pas levé, on ne peut pas parler d’élection”.
Cyrill Bawa, étudiant
“Compte tenu des difficultés que connaît le pays, je pense qu’il est préférable qu’on sorte vite de cette situation. Bien sûr, c’est la CEI qui est chargée d’organiser les élections libres et transparentes. Mais, dans ces conditions actuelles, cela va prendre un peu de temps. Parce qu’à l’intérieur du pays, c’est difficile. Pour la date butoir fixée par la CEI, c’est pas sûr que de nombreux Ivoiriens auront tous leurs pièces nationales d’identité pour exercer librement leur droit de vote.
Coulibaly, transporteur
“Il est possible de fixer maintenant un chronogramme réaliste pour la tenue des élections. Techniquement, c’est possible. Mais tout dépend de la bonne foi et de la bonne volonté des acteurs politiques”.
Kouadio Kouassi, professeur de mathématiques
“Pour ma part, il est important qu’on fasse les élections en Côte d’Ivoire parce que le pays vit dans l’impasse. On a fini nos études et ce n’est pas facile. Je pense qu’il ne faut pas se précipiter. Il faut s’en tenir à la CEI. C’est elle qui va nous rassurer si les élections auront lieu ou pas. Il est vrai qu’on a envie d’aller aux élections, mais si les conditions ne sont pas réunies, nous ne pourrons pas les organiser”.
Thierry Attéby, étudiant
“Comme vous le constatez, je ne pense pas que cela puisse se faire. Parce qu’initialement, il faut que la CEI soit prête d’abord. Il faudrait aussi que les actes de naissance et l’enrôlement soient faits d’abord pour que les élections soient crédibles et se déroulent bien”.
Abel Tia
“Non. L’objectif n’est pas seulement l’établissement des cartes d’électeur, il faut aussi les cartes d’identité. Et l’intérêt de la CEI, c’est faire en sorte que tous les Ivoiriens soient enrôlés avant de fixer une date des élections. Je pense que si nous voulons avoir une bonne sortie de crise, il faut faire en sorte que tout le monde soit contenté pour que ce qui doit être fait ramène la paix”.
Soro, étudiant
“Concernant la fixation de la date des élections, je pense qu’il ne faut pas se précipiter. C’est mieux de prendre le temps pour lever les préalables avant les élections. Si celles-ci ne sont pas bien organisées, il y aura des contestations, et cela va engendrer le désordre”.
Eugène, instituteur
“On ne peut pas fixer normalement une date si on n’a pas fini l’enrôlement. Parce que ça concerne tous les Ivoiriens. Au Sud, on considère que tout le monde est enrôlé, mais, dans la zone du Nord, on n’a pas encore fini. Il faut qu’on mette le maximum d’électeurs sur les listes. Nous ne savons pas où nous en sommes, donc on ne peut pas parler de date actuellement. Parce que si les dates sont fixées et que l’enrôlement n’est pas fini, il ne peut y avoir d’élection”.
Franck Ibo, étudiant
Je pense qu’il faut être patient et prudent. On ne peut parler d’élection qu’après tout le processus. Avec tout ce qui se passe actuellement, il faut attendre un peu avant de se prononcer sur les élections en Côte d’Ivoire.
Propos recueillis par Cissé moussafa et Dia Sonia stagiaires Ph. Amandine Koffi