Des femmes et des hommes de 13 villages, de Zobia à Kéliéguhé, ont décidé de s’investir dans la production du vivrier dans le “Votre initiative mérite qu’on s’y intéresse. Compte tenu de la crise aiguë que nous vivons, manger et boire deviennent difficiles. Je vous soutiens dans votre combat pour l’affirmation de la dignité humaine et j’adhère avec vous à la solidarité pour que cela fasse tache d’huile dans le département”, a déclaré le parrain. Qui a invité ses sœurs à ranger leurs crayons de beauté et à ne se préoccuper qu’aux travaux champêtres. Aussi a-t-il exhorté tous ses frères à privilégier le travail de la terre aux funérailles qui constituent, selon lui, le centre d’intérêt des populations. “Toute la région vous regarde, nous n’avons pas le droit d’avoir honte. Car une chose est de commencer et une autre est d’aboutir. Avancez, avancez sans regarder derrière”, a lancé à ses filleuls avant de les baptiser. Le parrain a saisi l’opportunité pour appeler les populations des 13 villages réunies à Kéraoréguhé à se faire enrôler afin d’avoir et leur carte d’identité et leur carte d’électeur qui leur permettront de prendre part au vote. Pour traduire dans les faits son adhésion à l’association de “Ama-nih”, Bissouma Dodo a remis une somme de 775.000 francs CFA à l’association.
Intervenant, la présidente de l’association, Henriette Dibahi Gnato Domê, a exprimé toute sa gratitude au parrain avant de le rassurer : “Je serai à la hauteur de la tâche et nous gagnerons le pari qui consiste à bouter la pauvreté hors de notre vécu quotidien”. Elle a par ailleurs plaidé pour l’acquisition de terres cultivables pour mieux se consacrer à la mission qu’ils se sont assigné.
En effet, parlant des motivations de cette association, le concepteur, Antoine Droukoula Lago de Louria, a fait remarquer que c’est par le travail que les jeunes filles, garçons, veuves peuvent se suffire et rompre avec la politique de la main tendue. L’exploitation de la terre a permis, la première année, de produire du maïs et les fonds générés ont été, à l’en croire, mis sur un compte ouvert à la COOPEC.
La cérémonie, qui avait l’allure d’une fête populaire a vu la prestation du masque Mahi de Kéliéguhé de celui de Béliéguhé soutenus par les célèbres petits danseurs de Goda et par Zoboh, l’artiste qui sort du registre classic de ses aînés par ses compositions et son rythme. C’est donc tout ému que le chef de la tribu Bèboua, Clément Digbeu Loué, a apporté son appui à ses administrés.
“La jeunesse doit travailler la terre. La terre n’est pas ingrate”, a-t-il indiqué. Avant de confier l’association à Bissouma Dodo.
Rappelons également que le patriarche Gauzé André a fait la libation pour que ce qui a est entrepris connaisse un succès.
Benjamin Koré benjaminkore@yahoo.fr
Intervenant, la présidente de l’association, Henriette Dibahi Gnato Domê, a exprimé toute sa gratitude au parrain avant de le rassurer : “Je serai à la hauteur de la tâche et nous gagnerons le pari qui consiste à bouter la pauvreté hors de notre vécu quotidien”. Elle a par ailleurs plaidé pour l’acquisition de terres cultivables pour mieux se consacrer à la mission qu’ils se sont assigné.
En effet, parlant des motivations de cette association, le concepteur, Antoine Droukoula Lago de Louria, a fait remarquer que c’est par le travail que les jeunes filles, garçons, veuves peuvent se suffire et rompre avec la politique de la main tendue. L’exploitation de la terre a permis, la première année, de produire du maïs et les fonds générés ont été, à l’en croire, mis sur un compte ouvert à la COOPEC.
La cérémonie, qui avait l’allure d’une fête populaire a vu la prestation du masque Mahi de Kéliéguhé de celui de Béliéguhé soutenus par les célèbres petits danseurs de Goda et par Zoboh, l’artiste qui sort du registre classic de ses aînés par ses compositions et son rythme. C’est donc tout ému que le chef de la tribu Bèboua, Clément Digbeu Loué, a apporté son appui à ses administrés.
“La jeunesse doit travailler la terre. La terre n’est pas ingrate”, a-t-il indiqué. Avant de confier l’association à Bissouma Dodo.
Rappelons également que le patriarche Gauzé André a fait la libation pour que ce qui a est entrepris connaisse un succès.
Benjamin Koré benjaminkore@yahoo.fr