Des artistes africains étaient du 20 septembre au 20 novembre 2008 en Chine à l’occasion d’une série de manifestations culturelles dénommées «Africans cultures in focus». La Côte d’Ivoire y était représentée dans le domaine de l’art contemporain par Mathilde Moro, directrice des Beaux-arts d’Abidjan. L’objectif de cette manifestation, initiée et organisée par la Chine, vise, outre les échanges culturels, à constituer un fonds muséologique pour ‘’Le pays des dragons’’. Ainsi, deux mois durant, explique Mathilde Moro, ils ont échangé avec des chercheurs chinois, visité la ville de Chezhen et son paysage afin de la restituer sur les toiles, puisque tel en était le thème. Lors de cet atelier- résidence d’artistes africains, elle a donc donné forme et vie à tout ce que son imagination a capté sur cette ville, notamment le paysage, le lac et le tremblement de terre à Sichuan. Sur cet aspect, elle a même composé un poème en chinois, calligraphé, par la suite.
Une exposition a couronné cet atelier des artistes, issus d’Afrique du sud, Egypte, Bénin, Kenya et la Côte d’Ivoire. Chaque artiste, dira –t-elle, a expliqué aux médias et public chinois, ses travaux. Qui désormais appartiennent au patrimoine de la Chine. C’est donc cette riche expérience que la directrice des Beaux arts, de retour au pays, a voulu partager avec ses compatriotes. Elle a donc organisé, hier, à l’Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle (Insaac), une cérémonie de restitution documentaire dudit atelier. Pour la circonstance, elle avait à ses côtés MM. Liu Jun Yubo et Bini Kouakou, respectivement attaché culturel à l’ambassade de Chine en Côte d’Ivoire et directeur de l’Insaac, par ailleurs parrain de la manifestation. Mathilde Moro rêve de voir son pays procéder ainsi pour renforcer non seulement son fonds muséologique d’autant que les œuvres sont coûteuses, mais aussi permettre aux artistes- peintres de se frotter aux autres, les côtoyer et échanger avec eux. On notait également à cette cérémonie, la présence de M. Koffi Donkor, l’auteur, entre autres de la statue Akwaba. Il a confectionné en Chine, précisément à Changchum, en 1999, une statue semblable. La différence, d’avec celle d’ici : ce sont trois personnes qui s’embrassaient au lieu de deux. Il en est revenu avec une médaille d’or.
Marie Chantal Obinde
Une exposition a couronné cet atelier des artistes, issus d’Afrique du sud, Egypte, Bénin, Kenya et la Côte d’Ivoire. Chaque artiste, dira –t-elle, a expliqué aux médias et public chinois, ses travaux. Qui désormais appartiennent au patrimoine de la Chine. C’est donc cette riche expérience que la directrice des Beaux arts, de retour au pays, a voulu partager avec ses compatriotes. Elle a donc organisé, hier, à l’Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle (Insaac), une cérémonie de restitution documentaire dudit atelier. Pour la circonstance, elle avait à ses côtés MM. Liu Jun Yubo et Bini Kouakou, respectivement attaché culturel à l’ambassade de Chine en Côte d’Ivoire et directeur de l’Insaac, par ailleurs parrain de la manifestation. Mathilde Moro rêve de voir son pays procéder ainsi pour renforcer non seulement son fonds muséologique d’autant que les œuvres sont coûteuses, mais aussi permettre aux artistes- peintres de se frotter aux autres, les côtoyer et échanger avec eux. On notait également à cette cérémonie, la présence de M. Koffi Donkor, l’auteur, entre autres de la statue Akwaba. Il a confectionné en Chine, précisément à Changchum, en 1999, une statue semblable. La différence, d’avec celle d’ici : ce sont trois personnes qui s’embrassaient au lieu de deux. Il en est revenu avec une médaille d’or.
Marie Chantal Obinde