Malgré une légère tempête de neige, Ottawa, la capitale fédérale, était en pleine effervescence. Les grandes artères du centre-ville étaient parées aux couleurs des drapeaux canadien et américain. La ville tout entière déployait une énergie positive pour cette 1ère visite du Président Barack Obama. C’est tout un contraste comparativement à celle de l’ex-Président George W. Bush en novembre 2004.
Il était 10h25mn GMT lorsque l’Air-Force One atterrit à l’aéroport international MacDonald Cartier d’Ottawa. Le Président Barack Obama est accueilli à sa descente d’avion par la Gouverneure générale du Canada, la Très Honorable Michaëlle Jean, et son époux Jean Daniel Lafond ainsi que le ministre des Affaires extérieures du Canada, l’Honorable Lawrence Cannon, sous une haie d’honneur de la Grc (Gendarmerie royale du Canada). Ce fut un moment empreint d’émotion de voir un Président américain noir être accueilli par une Gouverneure générale du Canada, noire comme lui. Une image d’espoir. Après une courte rencontre privée à l’aéroport, Barack Obama s’est rendu au Parlement canadien où l’attendait le Premier ministre canadien, Stephen Harper.
Outre les questions de défense, de commerce et d’environnement, la récession actuelle, qui touche les deux pays et qui menace l’industrie nord-américaine de l’automobile, a été au cœur de cette rencontre. Selon Stephen Harper, la venue de Barack Obama témoigne de l’importance des relations commerciales et des échanges entre les deux pays, mais aussi de la force de l’amitié américano-canadienne.
Même si la visite du Président américain n’a duré que quelques heures, 6h30 en tout, elle a eu un impact positif sur la coopération bilatérale entre le Canada et son puissant voisin. La rencontre a fourni au Président américain et au Premier ministre canadien l’occasion d’établir des relations personnelles d’importance pour l’avenir des deux pays. C’est un autre chapitre des relations canado-américaines qui vient de s’ouvrir. Et en choisissant le Canada pour effectuer sa première visite officielle à l’étranger, Barack Obama renoue avec une tradition amorcée par le Président Warren Harding en 1923. Notons que le Président George W. Bush avait fait un couac en 2001 en optant pour une visite au Mexique, chez son homologue Vicente Fox.
Nathalie Zemgbo
Correspondant particulière à Ottawa
Il était 10h25mn GMT lorsque l’Air-Force One atterrit à l’aéroport international MacDonald Cartier d’Ottawa. Le Président Barack Obama est accueilli à sa descente d’avion par la Gouverneure générale du Canada, la Très Honorable Michaëlle Jean, et son époux Jean Daniel Lafond ainsi que le ministre des Affaires extérieures du Canada, l’Honorable Lawrence Cannon, sous une haie d’honneur de la Grc (Gendarmerie royale du Canada). Ce fut un moment empreint d’émotion de voir un Président américain noir être accueilli par une Gouverneure générale du Canada, noire comme lui. Une image d’espoir. Après une courte rencontre privée à l’aéroport, Barack Obama s’est rendu au Parlement canadien où l’attendait le Premier ministre canadien, Stephen Harper.
Outre les questions de défense, de commerce et d’environnement, la récession actuelle, qui touche les deux pays et qui menace l’industrie nord-américaine de l’automobile, a été au cœur de cette rencontre. Selon Stephen Harper, la venue de Barack Obama témoigne de l’importance des relations commerciales et des échanges entre les deux pays, mais aussi de la force de l’amitié américano-canadienne.
Même si la visite du Président américain n’a duré que quelques heures, 6h30 en tout, elle a eu un impact positif sur la coopération bilatérale entre le Canada et son puissant voisin. La rencontre a fourni au Président américain et au Premier ministre canadien l’occasion d’établir des relations personnelles d’importance pour l’avenir des deux pays. C’est un autre chapitre des relations canado-américaines qui vient de s’ouvrir. Et en choisissant le Canada pour effectuer sa première visite officielle à l’étranger, Barack Obama renoue avec une tradition amorcée par le Président Warren Harding en 1923. Notons que le Président George W. Bush avait fait un couac en 2001 en optant pour une visite au Mexique, chez son homologue Vicente Fox.
Nathalie Zemgbo
Correspondant particulière à Ottawa
