“Les Noirs américains ont voyagé pendant de longues années, de l’Afrique en Amérique ; ils sont passés de l’esclavage à la citoyenneté américaine. Aujour-d’hui, si vous avez la volonté, ce n’est pas que vous pouvez réussir, vous allez réussir”.
Martin Darryn, directeur des services généraux de l’ambassade des Etats-Unis à Abidjan, a exposé les spécificités de la nation américaine, à l’occasion de la conférence-débat organisée par le centre de documentation et d’information (CDI), sur “Les Noirs américains : des champs de coton à la maison Blanche”, une œuvre de Nicole Barka.
A travers son exemple, Martin Darryn a expliqué les possibilités qu’offre l’Etat aux citoyens américains, comment aujourd’hui la société s’est métamorphosée.
Le directeur des services généraux a fait savoir qu’il est issu d’une famille pauvre et qu’il s’est battu pour arriver là où il est aujourd’hui. Sur l’attitude du noir après tant d’années de marginalisation, il a soutenu que, “contrairement à ce qu’on aurait pu penser, les noirs ne sont nullement enclins à faire des méchancetés aux blancs”.
Me Khaujis-Offoumou Françoise et Mme Koné Hélène, journaliste à ONUCI-FM, ont passé au peigne fin l’œuvre intitulée “Les Noirs américains : des champs de coton à la maison blanche”. Elles ont évoqué les quatre siècles de lutte des noirs qui sont passés de l’asservissement à la ségrégation raciale, en passant par l’esclavage, jusqu’à la reconnaissance du statut d’être humain, pour se voir enfin reconnaître le statut d’Américain. Me Khaujis-Offoumou a expliqué qu’au départ, le mot esclavage n’existait. On vendait les noirs qui étaient achetés et qui travaillaient dans les plantations, un peu comme certains producteurs ont recours à la main- d’œuvre extérieure dans leurs plantations. Au fil du temps, la pratique se transmettant de génération en génération, l’on est arrivé à la qualification de la chose. “Dans le royaume de coton, le système esclavagiste était renforcé”, a-t-elle déclaré, avant d’ajouter que “le statut des esclaves était comme celui de la femme où elle doit être soumise”.
Mme Koné Hélène a insisté sur la lutte avec les actions de Martin Luther King et Malcom X, pour ne citer que ces deux leaders noirs. Elle a souligné que ces moments de l’histoire des noirs ont été particulièrement durs. Mais jamais, les noirs n’ont baissé les bras. Aussi dira-t-elle que l’arrivée de Barack Obama à la Maison Blanche est la réalisation du rêve du Révérend King, qui a prédit, il y a 50 ans, une Amérique multi-raciale.
César Ebrokié
Martin Darryn, directeur des services généraux de l’ambassade des Etats-Unis à Abidjan, a exposé les spécificités de la nation américaine, à l’occasion de la conférence-débat organisée par le centre de documentation et d’information (CDI), sur “Les Noirs américains : des champs de coton à la maison Blanche”, une œuvre de Nicole Barka.
A travers son exemple, Martin Darryn a expliqué les possibilités qu’offre l’Etat aux citoyens américains, comment aujourd’hui la société s’est métamorphosée.
Le directeur des services généraux a fait savoir qu’il est issu d’une famille pauvre et qu’il s’est battu pour arriver là où il est aujourd’hui. Sur l’attitude du noir après tant d’années de marginalisation, il a soutenu que, “contrairement à ce qu’on aurait pu penser, les noirs ne sont nullement enclins à faire des méchancetés aux blancs”.
Me Khaujis-Offoumou Françoise et Mme Koné Hélène, journaliste à ONUCI-FM, ont passé au peigne fin l’œuvre intitulée “Les Noirs américains : des champs de coton à la maison blanche”. Elles ont évoqué les quatre siècles de lutte des noirs qui sont passés de l’asservissement à la ségrégation raciale, en passant par l’esclavage, jusqu’à la reconnaissance du statut d’être humain, pour se voir enfin reconnaître le statut d’Américain. Me Khaujis-Offoumou a expliqué qu’au départ, le mot esclavage n’existait. On vendait les noirs qui étaient achetés et qui travaillaient dans les plantations, un peu comme certains producteurs ont recours à la main- d’œuvre extérieure dans leurs plantations. Au fil du temps, la pratique se transmettant de génération en génération, l’on est arrivé à la qualification de la chose. “Dans le royaume de coton, le système esclavagiste était renforcé”, a-t-elle déclaré, avant d’ajouter que “le statut des esclaves était comme celui de la femme où elle doit être soumise”.
Mme Koné Hélène a insisté sur la lutte avec les actions de Martin Luther King et Malcom X, pour ne citer que ces deux leaders noirs. Elle a souligné que ces moments de l’histoire des noirs ont été particulièrement durs. Mais jamais, les noirs n’ont baissé les bras. Aussi dira-t-elle que l’arrivée de Barack Obama à la Maison Blanche est la réalisation du rêve du Révérend King, qui a prédit, il y a 50 ans, une Amérique multi-raciale.
César Ebrokié
