Le porte-parole de l’Onuci, Hamadoun Touré, a animé, hier, la rencontre de presse hebdomadaire de l’Onuci.
La mission onusienne continuera de marquer sa présence sur le terrain en Côte d’Ivoire, a indiqué hier son porte-parole, Hamadoun Touré au cours d’un point de presse. Cela, conformément au mandat du Conseil de sécurité de l’Onu. Cette présence, a-t-il rassuré, va se matérialiser sur trois fronts. «L’appui technique, l’appui logistique et la mobilisation de la communauté internationale en faveur du financement de la mise en œuvre de l’Accord politique de Ouagadougou, singulièrement, du 4è accord complémentaire», a-t-il souligné. Hamadoun Touré a fait savoir aux journalistes qui avaient émis la préoccupation que l’exigence d’un calendrier des échéances électorales n’est pas imputable à l’Onuci. Cette mission, selon lui, ne fait que répercuter les recommandations du Conseil de sécurité qui, à travers la résolution 1865, a demandé l’établissement d’un calendrier électoral réaliste.
«Ce qui a été demandé à la Cei, ce n’est pas de fixer une date, si j’ai bien lu, les interventions de M. Choi. C’est de fixer une période au cours de laquelle on peut savoir à peu près où l’on va et à quel rythme. Et, si nous demandons cette période, c’est pour notre propre planification. Parce qu’à chaque fois que vous voyez un accord, vous voyez des exigences financières qui y sont liées. Les montants qui sont demandés doivent être mobilisés et pour être mobilisés, il faut planifier... Lorsque vous allez chez les bailleurs de fonds, ils vous posent des questions et parmi ces questions, c’est pour quoi faire, c’est pour quelle période, c’est dans quel objectif. Ce sont des questions aussi simples que nous demandons à nos partenaires ivoiriens», a-t-il expliqué. Il a salué le «bon» déroulement du processus d’identification qui a permis, a-t-il révélé, d’avoisiner le chiffre de 5 millions de personnes enrôlées. «C’est un chiffre très satisfaisant, très important quand on se réfère aux élections précédentes en Côte d’Ivoire et même aux enrôlements précédents en Côte d’Ivoire», a-t-il précisé avant d’encourager les parties ivoiriennes à concrétiser, l’unicité des caisses prévue en principe pour le 4 mars.
Il a ensuite ponctué son intervention en donnant une idée nette de l’apport logistique de la mission au processus d’identification et d’enrôlement. «Depuis le début de l’identification et du recensement des électeurs en septembre 2008, l’Onuci met à la disposition des parties ivoiriennes, environ 150 véhicules par mois en moyenne qui permet de transporter 150 équipes par jour. Les membres de ces équipes représentent la Commission électorale indépendante, l’Institut national de la statistique (Ins) la Commission nationale de supervision de l’identification (Cnsi), l’Office national de l’identification (Oni) et la Sagem. Ainsi, depuis 3 mois, il est important de rappeler que 1.500.000 km ont été parcourus pour une consommation globale en carburant de 165.000 litres», a-t-il mentionné. Depuis un mois, a-t-il poursuivi, depuis la mi-janvier, l’Onuci a accru cet appui logistique, ce soutien à la Cei, avec 3 hélicoptères qui ont transporté 4 équipes d’identification et 600 kg de matériel, notamment dans les départements de Tiassalé et de Djèkro.
«Pour l’aspect fluvial de l’opération, l’Onuci a mis à la disposition de la Cei, deux pinasses qui ont transporté, pendant 28 jours, 11 équipes d’identification et 1.650 kg de matériel sur 13 sites…», a indiqué le porte-parole de Young Jin Choi.
K. Marras. D
La mission onusienne continuera de marquer sa présence sur le terrain en Côte d’Ivoire, a indiqué hier son porte-parole, Hamadoun Touré au cours d’un point de presse. Cela, conformément au mandat du Conseil de sécurité de l’Onu. Cette présence, a-t-il rassuré, va se matérialiser sur trois fronts. «L’appui technique, l’appui logistique et la mobilisation de la communauté internationale en faveur du financement de la mise en œuvre de l’Accord politique de Ouagadougou, singulièrement, du 4è accord complémentaire», a-t-il souligné. Hamadoun Touré a fait savoir aux journalistes qui avaient émis la préoccupation que l’exigence d’un calendrier des échéances électorales n’est pas imputable à l’Onuci. Cette mission, selon lui, ne fait que répercuter les recommandations du Conseil de sécurité qui, à travers la résolution 1865, a demandé l’établissement d’un calendrier électoral réaliste.
«Ce qui a été demandé à la Cei, ce n’est pas de fixer une date, si j’ai bien lu, les interventions de M. Choi. C’est de fixer une période au cours de laquelle on peut savoir à peu près où l’on va et à quel rythme. Et, si nous demandons cette période, c’est pour notre propre planification. Parce qu’à chaque fois que vous voyez un accord, vous voyez des exigences financières qui y sont liées. Les montants qui sont demandés doivent être mobilisés et pour être mobilisés, il faut planifier... Lorsque vous allez chez les bailleurs de fonds, ils vous posent des questions et parmi ces questions, c’est pour quoi faire, c’est pour quelle période, c’est dans quel objectif. Ce sont des questions aussi simples que nous demandons à nos partenaires ivoiriens», a-t-il expliqué. Il a salué le «bon» déroulement du processus d’identification qui a permis, a-t-il révélé, d’avoisiner le chiffre de 5 millions de personnes enrôlées. «C’est un chiffre très satisfaisant, très important quand on se réfère aux élections précédentes en Côte d’Ivoire et même aux enrôlements précédents en Côte d’Ivoire», a-t-il précisé avant d’encourager les parties ivoiriennes à concrétiser, l’unicité des caisses prévue en principe pour le 4 mars.
Il a ensuite ponctué son intervention en donnant une idée nette de l’apport logistique de la mission au processus d’identification et d’enrôlement. «Depuis le début de l’identification et du recensement des électeurs en septembre 2008, l’Onuci met à la disposition des parties ivoiriennes, environ 150 véhicules par mois en moyenne qui permet de transporter 150 équipes par jour. Les membres de ces équipes représentent la Commission électorale indépendante, l’Institut national de la statistique (Ins) la Commission nationale de supervision de l’identification (Cnsi), l’Office national de l’identification (Oni) et la Sagem. Ainsi, depuis 3 mois, il est important de rappeler que 1.500.000 km ont été parcourus pour une consommation globale en carburant de 165.000 litres», a-t-il mentionné. Depuis un mois, a-t-il poursuivi, depuis la mi-janvier, l’Onuci a accru cet appui logistique, ce soutien à la Cei, avec 3 hélicoptères qui ont transporté 4 équipes d’identification et 600 kg de matériel, notamment dans les départements de Tiassalé et de Djèkro.
«Pour l’aspect fluvial de l’opération, l’Onuci a mis à la disposition de la Cei, deux pinasses qui ont transporté, pendant 28 jours, 11 équipes d’identification et 1.650 kg de matériel sur 13 sites…», a indiqué le porte-parole de Young Jin Choi.
K. Marras. D
