Découverts dans les fichiers du Palais - 7 employés fictifs de la présidence déférés à la Maca

Hier après-midi, 7 agents fictifs découverts dans les fichiers de la présidence de la République ont été déférés au parquet d’Abidjan, après avoir été entendus plusieurs jours durant à la brigade de recherche. Selon une source proche du tribunal d’Abidjan, tout est parti d’une plainte du secrétariat général de la présidence de la République qui a soupçonné un volume démesuré d’employés dans les fichiers du Palais. Le chef du personnel saisi de l’affaire effectue dans le mois de janvier, un contrôle général des personnes occupant des fonctions autour du chef de l’Etat. Les différents contrôles sont révélateurs. Ils permettent en effet de constater que 7 agents fictifs percevaient des rémunérations à la présidence de la République. Un autre, du nom d’Assi Kacou a lui bénéficié d’une augmentation frauduleuse de salaire. Aussitôt une procédure de répression a été mise en branle. Au nombre des personnes déférées se trouvent les nommées Beugré Powpou Marie Diane, Koffi Aya Solange, Caumoueth Marbelle Charlène, Djabia N’Da Léopole, Gnadré Lahouon Linda Mirielle, Lohobo Marie Chantal et Tétéhi Koudou Charles. Tous ont bénéficié sur plusieurs mois d’un salaire mensuel sur la base de faux documents établis par le sergent chef Dely Lucas de la garde républicaine en service à la présidence de la République. De fait, c’est ce sergent de la garde républicaine détaché en qualité d’informaticien au sein du Palais qui réussissait grâce à diverses manœuvres à faire payer des salaires à ces personnes. Sa méthode, la voici. Il faisait photocopier des décisions de nomination, contrats d’engagement et certificats de prise de service, et procédait au remplacement des noms des véritables bénéficiaires par ceux des agents fictifs. Une méthode de superposition de noms grâce à laquelle le sergent-chef octroyait des emplois contre des espèces sonnantes et trébuchantes. Au total, le militaire avait ainsi recruté 7 travailleurs fictifs. Il était parvenu à octroyer une augmentation de salaire à une huitième personne. Celle-ci qui à la différence des autres était, réellement employée à la présidence.

Bahi. K