Eau et assainissement : Les professionnels africains en conclave, aujourd’hui, à Abidjan

Systèmes d’information et de management des sociétés d’eau et d’assainissement en Afrique : outils indispensables pour l’amélioration des performances du service».Tel est le thème des réunions de l’Association africaine de l’eau (Aae) qui se tiendront à Abidjan du 23 au 27 février prochain. L’information a été donnée, mardi, par le secrétaire général de l’Aae, Usher Sylvain, à la Sodeci à Treichville. Ces réunions permettront de «démontrer comment les systèmes d’information peuvent améliorer les prises de décision et accroître la rentabilité des sociétés d’eau et d’assainissement en Afrique», a expliqué Usher Sylvain. Ces sociétés auront également à leur disposition tous les éléments qui permettent à leurs managers de tirer profit des systèmes d’information tant sur le plan stratégique qu’opérationnel. Ainsi, deux journées seront consacrées aux travaux du Conseil scientifique et technique de l’Aae. Pour faire le bilan des activités de 2008. Mais surtout, faire l’état d’avancement des projets de l’association ayant pour objectif l’amélioration de l’accès à l’eau et au service d’assainissement des populations. Au nombre de ces projets importants figurent la création d’une Académie africaine de l’eau avec l’appui de la Banque mondiale, la mise en œuvre du Wop-Africa (Programme de partenariat des opérateurs du secteur de l’eau en Afrique) initié par les Nations unies et le projet «Evaluation virtuelle du crédit». La préparation du 15e congrès de l’Aae qui se tiendra à Kampala (Ouganda) en février 2010 sera également au menu des travaux du Conseil. Outre ces travaux, les réunions d’Abidjan seront meublées par une journée portes ouvertes, une réunion du Comité de direction de l’Aae et l’Assemblée générale ordinaire.
150 délégués d’Afrique, d’Europe et d’Asie, membres de 42 sociétés d’eau et d’assainissement sont attendus à ces réunions.
L’Aae créée en 1980 s’est fixé comme objectifs : l’amélioration des connaissances de ses membres en matière de gestion d’eau potable, d’assainissement et d’environnement, la promotion des actions d’échanges et de coopération, la recherche de financement sur le marché local etc.



Nimatoulaye Ba