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Économie Publié le lundi 23 février 2009 | Fraternité Matin

Abattoir d’Anyama : Le District d’Abidjan dénonce des irrégularités dans la procédure de réalisation

Le projet continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive ; sur fond de polémique.
Le District d’Abidjan n’est pas du tout content de la manière dont les choses se déroulent au niveau de la mise en route du projet d’Abattoir moderne d’Anyama.
Mme Danho Eléonore, 1ère vice- gouverneur, l’a exprimé récemment au cours d’une conférence de presse, à l’Hôtel de ville au Plateau. Elle a surtout relevé “des irrégularités dans le projet”. Selon la conférencière, le District d’Abidjan a été lésé. «Aujourd’hui, la propension du ministre de la Production animale et des Ressources halieutiques à s’approprier ce dossier, à travers la presse et certaines déclarations, tend à mettre en péril les intérêts et les droits du District d’Abidjan», a-t-elle accusé. En s’appuyant sur la loi n° 2003-208 du 7 juillet 2003, portant transfert et répartition des compétences de l’Etat aux collectivités territoriales, Mme Danho a fait remarquer que ce ministère ne peut légalement signer une convention de construction et de gestion d’un abattoir dans sa circonscription. «L’activité de construction et de gestion des abattoirs sur le district d’Abidjan est un service public dont la compétence de conception, d’exécution et de gestion relève exclusivement du District», a-t-elle indiqué. Mme Danho Eléonore a rappelé que ce projet a été initié par le Conseil du District dont les différentes missions ont abouti, le 11 juin 2008, à la signature d’un protocole d’accord portant construction du «complexe marché à bétail d’Abidjan-Anyama» entre le District et le Century group corporation, sous l’égide du Bureau national d’études techniques et de développement (Bnetd). En conséquence, a-t-elle estimé, la convention signée entre le ministère de la Production animale et des Ressources halieutiques, pour le compte du gouvernement et cet opérateur économique l’a été en violation flagrante de la loi parce que ce ministère n’a, en l’espèce et en la matière, aucune qualité pour le faire. Aussi le District d’Abidjan se réserve-t-il le droit de «rechercher par toute voie, notamment judiciaire, à confirmer la compétence exclusive de cette institution à gérer les abattoirs sur son territoire».
Par ailleurs, pour les mêmes raisons, la vice-gouverneur a indiqué que ce ministère ne peut démolir l’abattoir de Port-Bouët comme l’avait annoncé récemment le ministre Alphonse Douati au cours d’une émission télévisée. Le District invite alors les investisseurs à rester calmes.



Kouamé Alfred
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