C’est à la place publique de Djanidji, au centre-ville, bondée de monde, que Emile Kima a animé un giga meeting pour s’adresser aux ressortissants de la CEDEAO. Il a traité des questions relatives à la carte de séjour, au certificat de résidence, à la réconciliation, à l’effort de paix et aux problèmes de terre. Kima s’est voulu direct. “J’ai tenu à m’adresser particulièrement à mes compatriotes burkinabè et aux frères de la CEDEAO pour leur parler surtout de paix. A travers la paix, l’on peut construire beaucoup de choses. Les Ivoiriens sont un peuple de paix. Les Ivoiriens sont nos frères. Nous devons savoir que, partout dans le monde, il existe des palabres. Mais comme nous sommes sur la voie de la paix, nous devons faire taire nos rancoeurs, mettre de côté nos différends et aller de l’avant. Les Ivoiriens nous aiment et nous devons les aimer. La xénophobie n’existe pas en Côte d’Ivoire”, a-t-il déclaré à ses frères. Avant d’ajouter : “Les politiciens doivent vous laisser tranquilles. Ne vous laissez pas tromper, par les politiciens qui veulent vous manipuler. Vous n’êtes pas venus ici pour faire la politique, mais pour améliorer vos conditions de vie”.
Parlant des problèmes de terre, M. Kima reconnaîtra qu’ils existent partout dans le monde et que, pour les résoudre, les différents protagonistes doivent s’asseoir et en discuter. Il ira jusqu’à faire une proposition : “Si vous avez des problèmes de terre, venez me voir. Je vous aiderai à rencontrer les autorités compétentes pour qu’on trouve des solutions”. Pour lui, il faut que les Burkinabè et les ressortissants de la CEDEAO acceptent leurs origines. Il faut qu’ils en soient fiers : “Honte à ceux qui renient leurs origines. Le Burkina est un pays digne. Chers frères, soyez fiers de votre pays d’origine”.
Emile Kima a, en outre, demandé au public de respecter les lois de la Côte d’Ivoire. Avant d’avancer que, quand on vit dans un pays, il faut respecter ses lois. Il dira, par ailleurs, que celui qui veut être naturalisé peut avoir recours à lui pour l’aider à obtenir la nationalité ivoirienne.
Bien avant, il a recommandé à tous d’accompagner les Ivoiriens à aller à la paix, aux élections et à choisir leur président afin de vivre comme auparavant, dans la paix, l’entente et l’harmonie. Sans oublier de leur faire comprendre qu’ils ne gagnent rien à se mêler à l’opération d’enrôlement, opération a-t-il expliqué qui ne les concerne pas outre mesure. Il s’est par ailleurs félicité de la suppression de la carte de séjour. Et a dit sa reconnaissance au président Gbagbo qui, selon lui, a eu la courageuse initiative de la supprimer depuis fin 2007. Après quoi, il est revenu sur le certificat de résidence, cause de nombreuses tracasseries au niveau des populations originaires de la CEDEAO : “Cette pièce ne doit pas être cause de problèmes pour vous. Elle ne doit pas être obligatoire quand il y a des contrôles de routine. Ayez plutôt vos pièces d’identité. Faites établir dans vos consulats, vos pièces d’identité. Soyez en règle”.
Pour terminer, il s’adressera aux présidents Gbagbo et Blaise Compaoré, et au Premier ministre Guillaume Soro. “Pour moi, l’Accord politique de Ouagadougou, quand bien même il avance, n’a pas encore atteint sa vitesse de croisière. Cet accord ne l’atteindra que lorsque les élections se tiendront. Alors je demande aux présidents Gbagbo et Compaoré et au Premier ministre Guillaume Soro de prendre leurs responsabilités dans ce sens. Celui qui s’oppose à la paix nous trouvera sur son chemin. Car ce n’est plus une affaire des seuls Ivoiriens, c’est maintenant une affaire de toute la CEDEAO”.
Les artistes Paul Madys, Doukess, Nash, les groupes Espoir 2000 et les Mercenaires, entre autres, ont meublé de par leurs prestations respectives les intermèdes.
Marcellin Boguy Envoyé spécial à Adzopé
Parlant des problèmes de terre, M. Kima reconnaîtra qu’ils existent partout dans le monde et que, pour les résoudre, les différents protagonistes doivent s’asseoir et en discuter. Il ira jusqu’à faire une proposition : “Si vous avez des problèmes de terre, venez me voir. Je vous aiderai à rencontrer les autorités compétentes pour qu’on trouve des solutions”. Pour lui, il faut que les Burkinabè et les ressortissants de la CEDEAO acceptent leurs origines. Il faut qu’ils en soient fiers : “Honte à ceux qui renient leurs origines. Le Burkina est un pays digne. Chers frères, soyez fiers de votre pays d’origine”.
Emile Kima a, en outre, demandé au public de respecter les lois de la Côte d’Ivoire. Avant d’avancer que, quand on vit dans un pays, il faut respecter ses lois. Il dira, par ailleurs, que celui qui veut être naturalisé peut avoir recours à lui pour l’aider à obtenir la nationalité ivoirienne.
Bien avant, il a recommandé à tous d’accompagner les Ivoiriens à aller à la paix, aux élections et à choisir leur président afin de vivre comme auparavant, dans la paix, l’entente et l’harmonie. Sans oublier de leur faire comprendre qu’ils ne gagnent rien à se mêler à l’opération d’enrôlement, opération a-t-il expliqué qui ne les concerne pas outre mesure. Il s’est par ailleurs félicité de la suppression de la carte de séjour. Et a dit sa reconnaissance au président Gbagbo qui, selon lui, a eu la courageuse initiative de la supprimer depuis fin 2007. Après quoi, il est revenu sur le certificat de résidence, cause de nombreuses tracasseries au niveau des populations originaires de la CEDEAO : “Cette pièce ne doit pas être cause de problèmes pour vous. Elle ne doit pas être obligatoire quand il y a des contrôles de routine. Ayez plutôt vos pièces d’identité. Faites établir dans vos consulats, vos pièces d’identité. Soyez en règle”.
Pour terminer, il s’adressera aux présidents Gbagbo et Blaise Compaoré, et au Premier ministre Guillaume Soro. “Pour moi, l’Accord politique de Ouagadougou, quand bien même il avance, n’a pas encore atteint sa vitesse de croisière. Cet accord ne l’atteindra que lorsque les élections se tiendront. Alors je demande aux présidents Gbagbo et Compaoré et au Premier ministre Guillaume Soro de prendre leurs responsabilités dans ce sens. Celui qui s’oppose à la paix nous trouvera sur son chemin. Car ce n’est plus une affaire des seuls Ivoiriens, c’est maintenant une affaire de toute la CEDEAO”.
Les artistes Paul Madys, Doukess, Nash, les groupes Espoir 2000 et les Mercenaires, entre autres, ont meublé de par leurs prestations respectives les intermèdes.
Marcellin Boguy Envoyé spécial à Adzopé