Attention à ne pas enrhumer la diplomatie agissante

Au-delà de toutes considérations, l'affaire des 65 millions de Fcfa de Mtn et 'l'avion pirate' mettent en jeu, de gros intérêts et images. Ceux de la Côte d'Ivoire, des 17 pays membres de l'Agence de la Sécurité et la Navigation aérienne en Afrique et à Madagascar, ( Asecna). C'est cette dernière qui gère la tour de contrôle de l'aéroport qui est mise en cause par l'Anac. Comme ce fut le cas avant l'attaque du 19 septembre 2002. L'on se souvient qu'avant cette date, la Côte d'Ivoire a connu plusieurs faits similaires. Citons entre autres, la grève des transporteurs, à la suite d'une bavure policière à Yopougon et le hold-up perpétré par Sia Popo à l'agence nationale de la Banque centrale des Etats de l'Afrique l'Ouest (Bceao), sise au Plateau (Abidjan). Il est temps de prendre ces prémisses et successions d'évènements au sérieux. Des esprits maléfiques n'ont pas intérêt à voir la Côte d'Ivoire, sous Gbagbo admise à l'initiative pour les Pays pauvres Très endettés ( Ppte). Qui pourrait faire profiter à Abidjan, des appuis budgétaires évalués en centaines de milliards de Fcfa de la part des Institutions de Breton woods (Fmi et Banque mondiale) et de la Banque africaine de développement (Bad). En cela, les évasions à répétitions de détenus de nos prisons, avec la dernière en date, celle de la Maison d'arrêt et de correction d'Abengourou (Maca) de 98 gangsters ne sont que des prémisses. Sinon, sur quoi se fondent ceux qui disent que "c'est le début de la fin du pouvoir", pour faire de telle déclaration.
B. M