En Côte d’Ivoire, l’accès à l’eau potable demeure un problème crucial. En effet, «à peine 60 à 65% de la population abidjanaise» y ont accès. Cette révélation a été faite, hier, par le ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi. C’était à la cérémonie d’ouverture des premières assises de l’Association africaine de l’eau (Aae) qui se sont tenues à Ivotel au Plateau.
L’Afrique n’en est pas non plus épargnée. En effet, «Malgré les efforts consentis, 48% d’Africains n’ont pas encore accès à l’eau potable», au dire de Ebah Basile, directeur général de la Société de distribution d’eau en Côte d’Ivoire (Sodeci). Et pourtant, selon un rapport de la Banque mondiale sur le développement datant de 2004, «L’on ne peut escompter de grandes améliorations dans les conditions de vie des pauvres tant qu’ils ne bénéficient pas d’un grand accès à des prix abordables, à de meilleurs services de santé, d’éducation, d’électricité, d’eau potable et d’hygiène». C’est d’ailleurs l’avis du président du Conseil scientifique et technique, le Marocain Abdel Aziz Zerouah. Il estime que l’accès à l’eau potable et à un service d’assainissement «est non seulement une nécessité, mais la condition sine qua non du développement» de l’Afrique. C’est dire que le rapport prix/accessibilité se pose tant aux sociétés d’eau qu’aux populations africaines. Pour Ebah Basile, il importe de «mieux maîtriser la gestion à tous les niveaux des sociétés de distribution d’eau potable et d’assainissement afin d’obtenir les coûts de revient les plus faibles possibles». Ce, par un recours à l’outil informatique. C’est ce qui explique le choix du thème de ces assises qui portent sur «Système d’information et de management des sociétés d’eau et d’assainissement en Afrique : outils indispensables pour l’amélioration des performances du service». Ce thème va permettre de montrer l’apport de l’informatique dans la fourniture et la distribution équitable de l’eau à un prix abordable.
Le ministre Patrick Achi convient que pour pallier le problème de l’accès à l’eau, de grands investissements sont nécessaires. Il a donc invité l’Aae à aider le gouvernement ivoirien à trouver des solutions adéquates.
Outre l’apport de l’informatique dans une distribution équitable de l’eau, les professionnels du secteur vont faire le bilan de l’année écoulée, analyser l’état d’avancement des différents projets et préparer le 15ème congrès de l’Aae qui se tiendra en février 2010 à Kampala (Ouganda). Les assises d’Abidjan, qui prendront fin le vendredi 27 février, seront meublées par une journée portes ouvertes, des réunions du Conseil scientifique et technique, du Comité de direction et par une assemblée générale.
Nimatoulaye Ba
L’Afrique n’en est pas non plus épargnée. En effet, «Malgré les efforts consentis, 48% d’Africains n’ont pas encore accès à l’eau potable», au dire de Ebah Basile, directeur général de la Société de distribution d’eau en Côte d’Ivoire (Sodeci). Et pourtant, selon un rapport de la Banque mondiale sur le développement datant de 2004, «L’on ne peut escompter de grandes améliorations dans les conditions de vie des pauvres tant qu’ils ne bénéficient pas d’un grand accès à des prix abordables, à de meilleurs services de santé, d’éducation, d’électricité, d’eau potable et d’hygiène». C’est d’ailleurs l’avis du président du Conseil scientifique et technique, le Marocain Abdel Aziz Zerouah. Il estime que l’accès à l’eau potable et à un service d’assainissement «est non seulement une nécessité, mais la condition sine qua non du développement» de l’Afrique. C’est dire que le rapport prix/accessibilité se pose tant aux sociétés d’eau qu’aux populations africaines. Pour Ebah Basile, il importe de «mieux maîtriser la gestion à tous les niveaux des sociétés de distribution d’eau potable et d’assainissement afin d’obtenir les coûts de revient les plus faibles possibles». Ce, par un recours à l’outil informatique. C’est ce qui explique le choix du thème de ces assises qui portent sur «Système d’information et de management des sociétés d’eau et d’assainissement en Afrique : outils indispensables pour l’amélioration des performances du service». Ce thème va permettre de montrer l’apport de l’informatique dans la fourniture et la distribution équitable de l’eau à un prix abordable.
Le ministre Patrick Achi convient que pour pallier le problème de l’accès à l’eau, de grands investissements sont nécessaires. Il a donc invité l’Aae à aider le gouvernement ivoirien à trouver des solutions adéquates.
Outre l’apport de l’informatique dans une distribution équitable de l’eau, les professionnels du secteur vont faire le bilan de l’année écoulée, analyser l’état d’avancement des différents projets et préparer le 15ème congrès de l’Aae qui se tiendra en février 2010 à Kampala (Ouganda). Les assises d’Abidjan, qui prendront fin le vendredi 27 février, seront meublées par une journée portes ouvertes, des réunions du Conseil scientifique et technique, du Comité de direction et par une assemblée générale.
Nimatoulaye Ba
