La mauvaise gestion des déchets médicaux, si l’on s’en tient aux experts du domaine de la santé, cause d’énormes problèmes de santé, tels le Sida, l’hépatite B, C. Faisant référence à un rapport de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), le représentant du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Marcel Koffi Koumi, a affirmé hier, au cours de la cérémonie d’ouverture de l’atelier de validation du plan 2009-2011, à Grand-Bassam, « qu’environ 8 à 16 millions de cas d’infection par le virus de l’hépatite B, dans le monde, sont dus à la mauvaise gestion des déchets médicaux. En ce qui concerne l’hépatite C, les victimes sont 2,3 à 4,7 millions de cas et 80.000 à 160.000 cas d’infection par le Vih ». L’Oms évalue les risques encourus par le personnel soignant, les usagers des établissements sanitaires et la communauté à environ 20%.
En Côte d’Ivoire, le nombre de cas dus à la mauvaise gestion des déchets n’est pas évalué ; toutefois, de nombreuses difficultés sont constatées. En effet, évalués au niveau national, à «environ 3.800 tonnes», et dans le seul district d’Abidjan, à «5156 kg par jour, soit 59% de la production nationale», les déchets sont « collectés et transportés dans les mêmes conditions que les ordures ménagères, en dépit de leur spécificité. En outre, le personnel de santé et les usagers sont insuffisamment formés et sensibilisés, et les infrastructures et équipements de gestion sont insuffisamment et bien souvent inadaptés ».
C’est pourquoi, pour Marcel Koffi Koumi, la rédaction du plan d’action 2009-2011 apparaît comme une nécessité, pour tracer, selon lui, « le cadre pour une meilleure planification de toutes les interventions dans le secteur ».
Le coordonnateur du Programme d’urgence de lutte contre le Sida, Bamba Adama, s’est inscrit dans la même logique. Il s’est réjoui de la préparation de ce plan d’action, qui pourrait permettre aux partenaires de disposer « d’une trame à l’intérieur de laquelle ils pourraient inscrire les actions de gestion des déchets ».
L’atelier prendra fin demain.
Marcelline Gneproust
En Côte d’Ivoire, le nombre de cas dus à la mauvaise gestion des déchets n’est pas évalué ; toutefois, de nombreuses difficultés sont constatées. En effet, évalués au niveau national, à «environ 3.800 tonnes», et dans le seul district d’Abidjan, à «5156 kg par jour, soit 59% de la production nationale», les déchets sont « collectés et transportés dans les mêmes conditions que les ordures ménagères, en dépit de leur spécificité. En outre, le personnel de santé et les usagers sont insuffisamment formés et sensibilisés, et les infrastructures et équipements de gestion sont insuffisamment et bien souvent inadaptés ».
C’est pourquoi, pour Marcel Koffi Koumi, la rédaction du plan d’action 2009-2011 apparaît comme une nécessité, pour tracer, selon lui, « le cadre pour une meilleure planification de toutes les interventions dans le secteur ».
Le coordonnateur du Programme d’urgence de lutte contre le Sida, Bamba Adama, s’est inscrit dans la même logique. Il s’est réjoui de la préparation de ce plan d’action, qui pourrait permettre aux partenaires de disposer « d’une trame à l’intérieur de laquelle ils pourraient inscrire les actions de gestion des déchets ».
L’atelier prendra fin demain.
Marcelline Gneproust