Tout est encore possible pour les Eléphants

Le président du comité d’organisation du CHAN avait raison de dire que la sélection zambienne ne sera pas facile à jouer par les Eléphants. « Cette équipe de Zambie est l’équipe type qui participe aux phases finales de la CAN et du Mondial 2010 », dira Jacques Bernard Anouma à quelques semaines du début de la compétition. Cette affirmation du président de la FIF, n’était pas fortuite, car les Chipolopolo étaient plus forts que les Eléphants dimanche 22 février et la note est salée pour Kouadio Georges et ses poulains. Pour leur baptême du feu de la haute compétition, les joueurs ivoiriens se sont vite rendu compte qu’il y avait un fossé entre un match de compétition et les matches amicaux. En tout cas, le moins qu’on puisse dire après la douche froide reçue pour leur premier match face à la sélection nationale de Zambie, nos pachydermes locaux ont sérieusement diminué leurs chances de qualification pour le second tour. La formation ivoirienne devrait maintenant jouer les deux rencontres qui leur restent avec une calculatrice à la main. Les joueurs et leur entraîneur savent désormais qu’ils ne sont plus les chouchous de leur propre public. La pression sera donc encore au rendez-vous demain contre la Tanzanie et ils sont obligés de faire oublier le cauchemar du dimanche. C’est un défi à relever avec la manière mais sans excès de la part de N’gossan Antoine et ses coéquipiers qui seront sur le front de l’attaque.

La mission est difficile
mais pas impossible
Les Eléphants ont été humiliés par les Chipolopolo. Ils ont été même méconnaissables selon le président de la FIF, Jacques Anouma n’ Mais pour la suite de la compétition, ils n’ont plus droit à l’erreur s’ils veulent vraiment continuer l’aventure et garder le contact avec leur public. Ils doivent impérativement battre la Tanzanie ce mercredi 25 février avant de négocier avec les Lions de la Teranga du Sénégal le 28 février. Les Eléphants disputeront à tous les coups le match de leur destin demain contre la Tanzanie. Cette mission est certes délicate mais pas impossible pour l’équipe ivoirienne qui a le dos au mur. Kouadio Georges, dès la fin du calbaire contre la Zambie, a aussitôt remonté le moral de ses joueurs. Ils étaient tous concentrés au cours de la séance d’entraînement d’hier à leur quartier général du Centre Technique National de Bingerville. Le sélectionneur des Eléphants locaux a fait un travail psychologique et tiré les enseignements du premier match. Certainement que les supporters ivoiriens qui reviendront pour voir leurs joueurs se racheter demain au stade Félix Houphouët-Boigny oublieront l’humiliation subie devant le Chef de l’Etat ivoirien, ses invités et homologues du Burkina Faso et du Bénin.