Des enseignants militants du Mouvement de l’instituteur pour la défense de son droit (MIDD), section Dabou, ont envahi hier, les locaux de l’inspection de l’enseignement primaire (IEP) Dabou-2. Ils ont menacé de lyncher le correspondant de Notre Voie à Dabou, Sam-Wakouboué, qui exerce en ces lieux en qualité de chef du service informatique.
Pour ces syndicalistes membres du MIDD, le péché du journaliste est son article paru relativement au phénomène des instituteurs en surnombre dans les écoles de la circonscription de Dabou. Des enseignants entretenus par l’Etat de Côte d’Ivoire, c'est-à-dire par le contribuable, mais qui refusent d’enseigner. Ils reprochent surtout à notre correspondant d’avoir mentionné la présence du secrétaire général de la section locale du MIDD, Gérard Gnamien Cwassi, parmi les cas concernés. Il n’en fallait pas plus pour mettre le bureau local dans tous ses états au point de bloquer, toute la journée d’hier, le fonctionnement de l’IEP. “Nous souhaitons une seule chose et elle n’est pas négociable. C’est qu’il (ndlr : le correspondant de notre voie) ne travaille plus ici. Sinon on va lui faire la peau pour donner matière à écrire à son journal”, menacent les insurgés surexcités. Devant la gravité des propos tenus par les assaillants les premiers responsables de l’inspection ont recommandé au journaliste de regagner son domicile.
Dans le département de Dabou, l’on note une surpopulation d’enseignants dans les écoles de la ville et à l’opposé l’on constate un véritable manque d’instituteurs dans des villages situés même à 20 km de la commune. Ces instituteurs en surnombre, qui refusent d’enseigner dans ce qu’ils appellent “les écoles de brousse”, ont bénéficié très souvent du soutien du syndicat MIDD. Ainsi, plusieurs listes et mutations de ces enseignants transmises à la direction des ressources humaines du ministère de l’Education nationale sont restées sans suite, malgré le programme de redéploiement des enseignants lancé par le gouvernement depuis un an. Les dernières affectations signées du directeur départemental de l’éducation nationale, M. Louis Koffi Zahoui, attendent toujours les concernés.
Joint hier par téléphone, le correspondant de Notre Voie, Sam Wacouboué, a dit ceci : “Nous, jeunes ivoiriens, devons avoir la culture du travail et de l’effort. Est-ce normal que quelqu’un qui ne travaille pas, perçoive régulièrement le même salaire que celui qui est chaque jour en activité ? Moi-même je suis membre du MIDD et mes collègues qui m’en veulent, ils le savent. Mais il est de mon devoir, en tant que journaliste, de dénoncer ce fléau, parce que nous acceptons de servir le pays partout et nous l’avons déjà fait pendant des années dans des villages non électrifiés dans la circonscription d’Agboville-3”.
Zabril Koukougnon
Pour ces syndicalistes membres du MIDD, le péché du journaliste est son article paru relativement au phénomène des instituteurs en surnombre dans les écoles de la circonscription de Dabou. Des enseignants entretenus par l’Etat de Côte d’Ivoire, c'est-à-dire par le contribuable, mais qui refusent d’enseigner. Ils reprochent surtout à notre correspondant d’avoir mentionné la présence du secrétaire général de la section locale du MIDD, Gérard Gnamien Cwassi, parmi les cas concernés. Il n’en fallait pas plus pour mettre le bureau local dans tous ses états au point de bloquer, toute la journée d’hier, le fonctionnement de l’IEP. “Nous souhaitons une seule chose et elle n’est pas négociable. C’est qu’il (ndlr : le correspondant de notre voie) ne travaille plus ici. Sinon on va lui faire la peau pour donner matière à écrire à son journal”, menacent les insurgés surexcités. Devant la gravité des propos tenus par les assaillants les premiers responsables de l’inspection ont recommandé au journaliste de regagner son domicile.
Dans le département de Dabou, l’on note une surpopulation d’enseignants dans les écoles de la ville et à l’opposé l’on constate un véritable manque d’instituteurs dans des villages situés même à 20 km de la commune. Ces instituteurs en surnombre, qui refusent d’enseigner dans ce qu’ils appellent “les écoles de brousse”, ont bénéficié très souvent du soutien du syndicat MIDD. Ainsi, plusieurs listes et mutations de ces enseignants transmises à la direction des ressources humaines du ministère de l’Education nationale sont restées sans suite, malgré le programme de redéploiement des enseignants lancé par le gouvernement depuis un an. Les dernières affectations signées du directeur départemental de l’éducation nationale, M. Louis Koffi Zahoui, attendent toujours les concernés.
Joint hier par téléphone, le correspondant de Notre Voie, Sam Wacouboué, a dit ceci : “Nous, jeunes ivoiriens, devons avoir la culture du travail et de l’effort. Est-ce normal que quelqu’un qui ne travaille pas, perçoive régulièrement le même salaire que celui qui est chaque jour en activité ? Moi-même je suis membre du MIDD et mes collègues qui m’en veulent, ils le savent. Mais il est de mon devoir, en tant que journaliste, de dénoncer ce fléau, parce que nous acceptons de servir le pays partout et nous l’avons déjà fait pendant des années dans des villages non électrifiés dans la circonscription d’Agboville-3”.
Zabril Koukougnon
