San-Pedro : Le comité de lutte contre le cancer installé

Le comité de lutte contre le cancer de la région du Bas-Sassandra a été installé le vendredi 20 février dernier, à la suite d’un atelier de formation sur les cancers du col de l’utérus et du sein. C’était à la salle de réunions de la direction régionale de la santé. Présidé par le préfet de région, préfet du département de San Pedro, M. Jacques Obouo, ce comité a pour mission de faire la promotion de la santé, en contribuant à la mise en œuvre de toutes les activités en faveur de la lutte contre le cancer. Notamment informer la communauté, renforcer les capacités des acteurs et structures de santé au niveau régional, en collaboration avec le Programme national de lutte contre le cancer (Pnlca) et suivre l’application des directives qu’il élabore et diffuse. Il établit une base de données de toutes les activités de lutte contre le cancer dans la région et veille à la mise en œuvre du plan d’action régional. Selon les documents à nous remis par les responsables de la mission, en l’occurrence, les docteurs Comoé Kouassi, chef de la mission, et Adié Yao, une étude de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) a révélé que les données cumulées du registre des cancers à Abidjan, de 2004 à 2006, font état de 3248 cas dont 52% sont essentiellement des cancers de la femme. Notamment, ceux du col de l’utérus et du sein. Les responsables de la mission expliquent que le cancer de la femme a une influence négative sur la santé de la reproduction. Le responsable local de l’Unfpa, Dr Sébéne, dont la structure est le partenaire financier du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique dans le cadre de cet important programme, a, tout comme le représentant du préfet de région, M. Lida Ezéchiel, secrétaire général de préfecture, exhorté les participants à lutter contre cette maladie qui prend de l’ampleur en Côte d’Ivoire. De sorte à l’éradiquer. Dr Sébéne a déclaré : « Ce thème est très important. Il rejoint celui de la santé de la reproduction. A l’Unfpa, il est difficile pour nous d’accepter que la femme qui donne la vie souffre d’autres maux qui peuvent lui ôter la vie. Merci de venir nous enseigner. »



Martial Detchi
Correspondant régional