Le plan national de gestion des déchets médicaux est cours de validation. Un atelier s’est ouvert hier à Bassam en présence de Dr. Bernard N’Koumi, directeur de cabinet du ministre de la Santé, à l’effet justement de valider le projet élaboré sous la supervision de la direction général de l’hygiène publique et le financement de la Banque mondiale à travers le projet d’urgence multisectoriel de lutte contre le sida (PUMLS). Selon M. N’Koumi, citant l’OMS, 20% des déchets médicaux sont considérés comme déchets à risque, “susceptibles de favoriser la propagation des microorganismes pathogènes et de produits chimiques dangereux”.
La mauvaise gestion des déchets, lit-on, dans les termes de références de l’atelier, est responsable dans le monde d’environ 8 à 16 millions de cas d’infection par le virus de l’hépatite B, 2,3 à 4,7 millions de cas d’infection par celui de l’hépatite C et 80.000 à 160.000 cas d’infection par le VIH.
En Côte d’Ivoire, a-t-il poursuivi, ce sont 3800 tonnes de déchets médicaux qui sont produits par an avec 59% de part de production pour le seul district d’Abidjan. “Malgré cette production importante et les dangers auxquels les déchets médicaux exposent la population et mettent à mal le développement, sa gestion reste approximative”, soutient le directeur de cabinet représentant le ministre de la Santé. Pourtant, le gouvernement ivoirien en plus du renforcement des capacités du personnel de terrain, a fait construire des incinérateurs dans le district d’Abidjan.
Pour autant, beaucoup reste à faire car “les enjeux d’une gestion sécuritaire des déchets médicaux dépassent aujourd’hui, le simple cadre des établissements sanitaires pour devenir un phénomène de société”. Le plan en cours de validation va donc permettre à la Côte d’Ivoire de se doter d’une “boussole” sur trois ans (2009-2011). L’atelier prend fin jeudi prochain.
Coulibaly Zié Oumar
La mauvaise gestion des déchets, lit-on, dans les termes de références de l’atelier, est responsable dans le monde d’environ 8 à 16 millions de cas d’infection par le virus de l’hépatite B, 2,3 à 4,7 millions de cas d’infection par celui de l’hépatite C et 80.000 à 160.000 cas d’infection par le VIH.
En Côte d’Ivoire, a-t-il poursuivi, ce sont 3800 tonnes de déchets médicaux qui sont produits par an avec 59% de part de production pour le seul district d’Abidjan. “Malgré cette production importante et les dangers auxquels les déchets médicaux exposent la population et mettent à mal le développement, sa gestion reste approximative”, soutient le directeur de cabinet représentant le ministre de la Santé. Pourtant, le gouvernement ivoirien en plus du renforcement des capacités du personnel de terrain, a fait construire des incinérateurs dans le district d’Abidjan.
Pour autant, beaucoup reste à faire car “les enjeux d’une gestion sécuritaire des déchets médicaux dépassent aujourd’hui, le simple cadre des établissements sanitaires pour devenir un phénomène de société”. Le plan en cours de validation va donc permettre à la Côte d’Ivoire de se doter d’une “boussole” sur trois ans (2009-2011). L’atelier prend fin jeudi prochain.
Coulibaly Zié Oumar