Education nationale - Le retour de la note de conduite réclamé par des chefs d`établissement

Les chefs d'établissement de Côte d'Ivoire du secondaire, regroupés au sein d'une amicale dénommée ACESCI (Amicale des Chefs d'établissement et adjoints de Côte d'Ivoire) s'est donné rendez-vous dans la capitale de l'Indénié, Abengourou, le vendredi 20 février pour un séminaire sur le thème " Quelle école pour la réussite scolaire ? " .Au terme de leur assise, les premiers responsables des lycées et collèges du pays ont fait des recommandations quant à la bonne marche de l'école ivoirienne mais surtout comme l'a dit Ekra Ano Barthelemy, proviseur du Lycée Moderne d'Abengourou , Président du comité scientifique dudit séminaire : renforcer nos liens d'amitié, mais aussi et surtout faire une introspection sur notre métier. Pour l'ACESCI, il faut la construction de nouveaux établissements et la réhabilitation de l'existant, la construction de clôtures pour assurer la sécurité des usagers des écoles, la prise de mesures rigoureuses pour supprimer les activités nuisibles aux abords des établissements, le renforcement de la sanction au niveau de certaines disciplines, la réintroduction des notes de conduite dans le calcul des moyennes. Les participants ont souhaité également que la tutelle entreprenne des efforts pour une meilleure répartition des ressources humaines, financières et du matériel, la stabilisation des manuels scolaires, une meilleure collaboration des syndicats et les parents d'élèves. Ils ont préconisé que les chefs d'établissements soient formés aux techniques de l'information et de la communication et souhaité bénéficier d'une formation à l'Ecole nationale d'administration (ENA), avec délivrance d'un diplôme d'administration scolaire. Mais bien avant. Mme Tomé, représentant le ministre Bleu Lainé a exprimé les vœux de voir notre école améliorer sa performance. Le maire de la commune, le ministre Akon tout comme Mme Yobouet représentant l'Ambassadeur Edjampan, ont relevé les maux qui minent notre système scolaire. Ce sont ont-ils relevé, " la FESCI qui a pris l'école en otage, l'intrusion de la politique à l'école, la vétusté des locaux, les effectifs pléthoriques…C'est pourquoi, ils ont invité les chefs d'établissement de tout mettre en œuvre pour sauver cette école. M Yao Kouman Moïse, représentant le ministre de l'Economie et des finances, parrain de la cérémonie, a instruit les séminaristes sur le thème " L'administration scolaire, un service d'Etat ".Le Roi d'Abengourou a eu la visite de Kouamenan Bosson et ses collègues de l'ACESCI avant leur départ de la cité royale.

Joël Abalo