Mon très cher Avocat international,
Dans un Etat de droit, lorsqu'un citoyen se permet d'affirmer au cours d'une cérémonie officielle retransmise sur les antennes de la Télévision Nationale dont le signal est présent dans le bouquet Canal Horizons arrosant une quarantaine de pays sur le continent, que: « ... C'est devant la Présidence qu'on vend nos CD. On se plaint, on nous frappe. Je me rappelle, quand les rebelles ont pris la ville de Daloa. Ils ont demandé qu'on libère la ville parce qu'ils savent qu'il y a cacao là-bas. (...) Voilà dix ans que les pirates nous mènent la vie difficile. Il y a pas quelqu'un pour lever le moindre doigt, parce que CD peut pas devenir chocolat. Wadagnin nin encore! », il se rend coupable d'infraction punie par le code pénal, au regard de la loi. Comme vous le voyez, il s'agit pour nous de rappeler que sur tout citoyen pèse l'intérim de la loi. De ce qui précède, il ne ressort nullement une politisation du débat, contrairement à vos affirmations. En le disant, vous vous éloignez de l'essence même de votre, pourtant noble profession, qui a pour socle la loi. Dans un Etat de droit, lorsque les Institutions Républicaines sont militairement attaquées, l'armée brandit l'épée ; de même lorsque les Institutions sont offensées ou diffamées, les juridictions compétentes sont à même de s'autosaisir afin de défendre l'Etat. C'est bien pour cela que le jury composé de citoyens respectueux des
Institutions a cru bon se désolidariser des propos de votre client. Nous demandons seulement que la loi soit appliquée dans son intégralité. L'Avocat international devrait s'en réjouir plutôt que de verser dans le dilatoire. Nous vous conseillons fraternellement d'éviter de donner dans l'injure inutile et la diffamation gratuite. C'est sur le terrain du droit que je vous attends. Ce pourquoi, j'entends m'en référer à la juridiction correctionnelle afin que les textes sanctionnant le délit de diffamation dont je suis visiblement l'objet de votre part, soient sévèrement appliqués. Croyez-moi, Monsieur l'Avocat international, je suis OBOU, je vais toujours jusqu'au BOUT.
A bientôt au Palais !
L'Administrateur Provisoire
OBOU Armand Gérard
Dans un Etat de droit, lorsqu'un citoyen se permet d'affirmer au cours d'une cérémonie officielle retransmise sur les antennes de la Télévision Nationale dont le signal est présent dans le bouquet Canal Horizons arrosant une quarantaine de pays sur le continent, que: « ... C'est devant la Présidence qu'on vend nos CD. On se plaint, on nous frappe. Je me rappelle, quand les rebelles ont pris la ville de Daloa. Ils ont demandé qu'on libère la ville parce qu'ils savent qu'il y a cacao là-bas. (...) Voilà dix ans que les pirates nous mènent la vie difficile. Il y a pas quelqu'un pour lever le moindre doigt, parce que CD peut pas devenir chocolat. Wadagnin nin encore! », il se rend coupable d'infraction punie par le code pénal, au regard de la loi. Comme vous le voyez, il s'agit pour nous de rappeler que sur tout citoyen pèse l'intérim de la loi. De ce qui précède, il ne ressort nullement une politisation du débat, contrairement à vos affirmations. En le disant, vous vous éloignez de l'essence même de votre, pourtant noble profession, qui a pour socle la loi. Dans un Etat de droit, lorsque les Institutions Républicaines sont militairement attaquées, l'armée brandit l'épée ; de même lorsque les Institutions sont offensées ou diffamées, les juridictions compétentes sont à même de s'autosaisir afin de défendre l'Etat. C'est bien pour cela que le jury composé de citoyens respectueux des
Institutions a cru bon se désolidariser des propos de votre client. Nous demandons seulement que la loi soit appliquée dans son intégralité. L'Avocat international devrait s'en réjouir plutôt que de verser dans le dilatoire. Nous vous conseillons fraternellement d'éviter de donner dans l'injure inutile et la diffamation gratuite. C'est sur le terrain du droit que je vous attends. Ce pourquoi, j'entends m'en référer à la juridiction correctionnelle afin que les textes sanctionnant le délit de diffamation dont je suis visiblement l'objet de votre part, soient sévèrement appliqués. Croyez-moi, Monsieur l'Avocat international, je suis OBOU, je vais toujours jusqu'au BOUT.
A bientôt au Palais !
L'Administrateur Provisoire
OBOU Armand Gérard