"Les dirigeants actuels de la Mutuelle des agents de la direction générale des Impôts (Madgi) et de ses structures notamment la Mumadgi et le Fsi, avec à leur tête Yvan Séka, le président du Conseil d'Administration, semblent bien se "moquer" de l'ensemble des mutualistes de cette régie. Ces dirigeants bénéficient-ils d'un statut particulier? Ou du moins, sont-ils devenus des dirigeants inamovibles? Leur maintien à ce poste, ferait-il l'affaire de certaines mains obscures ? ". C'est ce qui ressort du point de presse organisé hier matin, dans un hôtel de la place par lesdits mutualistes. De quoi s'agit-il ? Conformément aux dispositions de l'article 8-2 des statuts de la Madgi, le président de la mutuelle est élu par l'Assemblée générale pour un mandat de deux (02) ans renouvelable. Ainsi, après avoir été reconduit lors de la dernière Assemblée générale tenue en décembre 2003, le bureau actuel aurait dû, deux (02) ans plus tard, c'est-à-dire en décembre 2005, " conformément à ses propres textes, tenir une nouvelle Assemblée générale, afin de rendre compte de sa gestion et de renouveler les instances de cette mutuelle ", a soutenu le secrétaire général du synafisc, M.Edouard Pokou. Celui-ci a expliqué que M. Yvan Séka, actuel responsable et son bureau s'opposent à toute réforme susceptible de révolutionner la mutuelle. Parce qu'il serait, a-t-il précisé, le bras séculier de la Direction générale. A y voir de plus près, a-t-il poursuivi, les dirigeants de cette mutuelle croient qu'ils possèdent une capacité à opposer une résistance à l'ensemble de plus de 2500 agents que compte la Direction générale des Impôts. Pour M. Edourd Pokou, les dirigeants actuels de la Madgi ont le soutien et la bénédiction de mains obscures qui certainement tirent profit de cette violation flagrante des textes. " Tout porte à croire que, la Direction générale semble être cette main obscure", a-t-il indiqué. Son mutisme sur l'illégalité dans laquelle baignent les dirigeants actuels, les déclarations étranges du Directeur général des Impôts, qui soutient injecter "beaucoup d'argent" dans le fonctionnement de cette mutuelle et menace même de faire retirer tous les projets sociaux qu'il a engagés pour la mutuelle, si certaines voix s'élevaient pour dénoncer l'illégalité de ce bureau. Tout mutualiste qui présente sa candidature au poste de président de cette structure est sommé par la Direction générale de la retirer sous peine de représailles. Alors, des interrogations. La Madgi serait devenue la propriété privée du Directeur général des Impôts pour qu'il y investisse autant d'argent ? s’est-il interrogé. Aurait-il un intérêt particulier à maintenir un flou sur la gestion des fonds engrangés par cette mutuelle? En sa qualité de garant moral de la Direction générale des Impôts, pourquoi n'autorise-t-il pas la tenue d'une Assemblée générale afin de faire le bilan de toutes ses années de gestion? Des préoccupations qui amènent les mutualistes de cette régie à s'inquiéter et à exiger de la Madgi, la convocation d'une Assemblée générale avant la fin du mois de février 2009. Selon les mutualistes, la Direction générale est à la base de tout ce désordre.
Jean-Baptiste Essis
essis06525881@yahoo.fr
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