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Politique Publié le mercredi 25 février 2009 | Le Patriote

La peur de l’échec

Ils ont peur de leur l’échec qui, indubitablement, pointe à l’horizon. Par des manœuvres dilatoires enrobées de menaces voilées, les Refondateurs tentent par tous les moyens de retarder les élections générales à venir. Le moins qu’on puisse dire, c’est que le régime FPI a amorcé une «douloureuse agonie» comme l’indiquait récemment un confrère de la place. Un parti à la croisée des chemins qui a décidé de livrer, en médecin après la mort, une bataille contre ses propres forfaitures. Les activistes du régime sont conscients que la Refondation a perdu la face. Elle rentre peu à peu dans l’ombre. Quelques cadres lucides ne manquent aucune occasion comme par prémonition, pour tirer la sonnette d’alarme et prévenir ainsi les militants d’une prochaine débâcle de leur candidat à l’élection présidentielle. En dépit des apparences des soutiens folkloriques suscités ça et là, la vérité demeure têtue. Les ivoiriens ne sont pas dupes. Ils ont vécu l’expérience du Général Guéi, qui s’était autoproclamé candidat du peuple avec autant de soutiens intéressés. Par une mise en scène digne de sorcellerie politique, des chefs traditionnels avaient même payé les 20 millions de caution du candidat Guéi Robert. Rien que du cinéma ! La suite, on la connaît.

* Un discours dangereux

Les Refondateurs qui sont conscients de tout cela, multiplient les entraves pour retarder leur mort politique. Aussi, face à la démobilisation de leurs militants, usent-ils de subterfuges pour fouetter l’orgueil de ceux-ci en remuant le chiffon rouge de l’apocalypse. Il y a quelques mois, c’était Désiré Tagro qui annonçait : «si le RHDP revient au pouvoir, on est mort». Le 21 février dernier, Marcel Gossio, un autre ponte du régime a remis le couvert. Recevant en catimini dans sa résidence un groupe de femmes du grand Nord, le Directeur général du Port d’Abidjan a répété la leçon. «Si par extraordinaire, nous ne gagnons pas, c’est notre mort» a-t-il prédit. Un discours dangereux d’autant qu’il ne laisse aucune éventualité d’échec du FPI. Alors que les refondateurs savent pertinemment que c’est plutôt leur victoire aux élections qui relèverait de l’extraordinaire et non le contraire. En tenant ce genre de discours, ils conditionnent leurs militants à la contestation des résultats des prochaines élections. En réalité, ils doivent relativiser leur peur. Car, le candidat du RDR, le Dr. Alassane Ouattara, a promis de travailler, une fois au pouvoir, avec toutes les formations politiques significatives du pays. Il en a pris l’engagement devant la convention de son parti, le 4 octobre 2008. L’homme n’a pas l’âme de quelqu’un qui fait la chasse aux sorcières.

Ibrahima B. Kamagaté
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