Le Conseil fédéral des commerçants de Côte d’Ivoire (Cfc-ci) est à couteaux tirés avec la commune de Treichville. Cette association reproche à l’administration communale de ne l’avoir pas associé à l’opération de construction de magasins, dans l’enceinte du marché Belleville de Treichville. La colère des commerçants est d’autant grande qu’ils ont été déguerpis manu militari à la veille des fêtes de fin d’année de l’espace sur lequel les nouveaux bâtiments sont en train d’être érigés. Malgré les tentatives de conciliation et les offres du Cfc-ci de les bâtir et les mettre à la disposition de ses adhérents à des coûts deux fois moins élevés que ceux proposés par l’opérateur coopté par l’administration communale, rien n’y a fait. Pour le président du Cfc-Ci, Lamine Ouattara, seule une «collusion entre les responsables de la mairie et l’opérateur économique peut justifier leur intransigeance. Ils sacrifient les intérêts des petits commerçants. Lesquels ont d’ailleurs tout perdu ou presque, dans un incendie qui s’est déclaré dans la nuit du 29 au 30 novembre 2008 dans une partie de ce marché». Pour la mairie, cette opération répond à un seul souci, offrir un cadre sécurisé aux commerçants pour exercer librement leurs activités. Concernant les prix des magasins, ils disent avoir trouvé un accord avec ces derniers.
Selon la municipalité, la zone verte, objet du litige, n’a jamais fait l’objet d’une demande de Lamine Ouattara pour sa construction. «M. Lamine a introduit une demande pour la construction de la zone sénégalaise. Et le lendemain de la destruction de cette zone par le feu, il est revenu voir le maire pour qu’on l’autorise à bâtir cet espace. On lui a demandé d’attendre le temps qu’on termine les enquêtes sur l’incendie. La municipalité se prononcera alors sur sa demande. N’ayant pas apprécié cette réponse, du reste logique, il a commencé à se répandre dans les journaux», a déclaré la conseillère en communication de la mairie de Treichville, Mme Elo Chantal. Toujours selon elle, rien n’oblige les autorités municipales à concéder la construction du marché à une association de commerçants. Depuis, entre l’administration communale et les membres du Cfc-ci, le torchon brûle.
David Ya
Selon la municipalité, la zone verte, objet du litige, n’a jamais fait l’objet d’une demande de Lamine Ouattara pour sa construction. «M. Lamine a introduit une demande pour la construction de la zone sénégalaise. Et le lendemain de la destruction de cette zone par le feu, il est revenu voir le maire pour qu’on l’autorise à bâtir cet espace. On lui a demandé d’attendre le temps qu’on termine les enquêtes sur l’incendie. La municipalité se prononcera alors sur sa demande. N’ayant pas apprécié cette réponse, du reste logique, il a commencé à se répandre dans les journaux», a déclaré la conseillère en communication de la mairie de Treichville, Mme Elo Chantal. Toujours selon elle, rien n’oblige les autorités municipales à concéder la construction du marché à une association de commerçants. Depuis, entre l’administration communale et les membres du Cfc-ci, le torchon brûle.
David Ya