«Valorisation et prise en compte optimale de la gente féminine au sein de la police nationale». Tel est le thème du séminaire qui a démarré hier à Grand-Bassam. Organisé par l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci) à l’intention des officiers supérieurs de la police ivoirienne, il enregistre la participation d’une trentaine de directeurs centraux, préfets, commissaires et autres officiers. La formation y est donnée par la police onusienne (Unpol) et l’Unité genre de l’Onuci et financée par la coopération allemande GTZ. Il s’agit pour les participants, de réfléchir durant trois jours sur « l’arrivée, le travail et l’environnement des femmes dans la police nationale, milieu initialement réservé aux hommes ». Le Directeur général de la Police nationale, l’Inspecteur général Brindou M’bia, a indiqué que la police ivoirienne s’est engagée à rompre avec la pratique qui consistait à n’employer ou à ne promouvoir que les hommes. Ainsi, a-t-il poursuivi, depuis 1987, l’effectif des femmes recrutées au sein de la police n’a cessé de croître, s’élevant actuellement 1.700 femmes, soit 10% de l’effectif total de la force. «Comme on le voit, la gente féminine ne peut être négligée et elle ne doit pas l’être», a noté l’Inspecteur M’Bia. Il a souligné l’importance d’un tel atelier tout en appelant les participants à réfléchir ensemble pour dégager les possibilités d’optimisation du rendement des femmes ainsi que des perspectives nouvelles pour la police. L’assistant spécial du chef de la police de l’Onuci, M. Heinrich Kubina, a souhaité que cet atelier soit une occasion pour les participants d’acquérir des connaissances des textes internationaux relatifs à l’intégration du genre dans le secteur de sécurité.
D.S.
D.S.
