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Politique Publié le mercredi 25 février 2009 | Fraternité Matin

Sortie de crise : La société civile peut faire des plaidoyers auprès des Nations unies et des leaders

Quelle importance faut-il accorder à la conférence internationale d’Abidjan sur le thème «Mobilisons-nous pour une réponse précoce aux conflits» initiée par le Réseau ouest-africain pour l’édification de la paix en Côte d’Ivoire (Wanep)?

C’est un partenariat global pour la prévention des conflits. Donc nous sommes ici pour partager les expériences des différentes régions et pour le cas particulier de la Côte d’Ivoire, comment les autres régions peuvent partager leur expérience et ce qu’on peut apprendre de la Côte pour contribuer à la prévention des conflits. Le partenariat mondial pour la prévention des conflits (Gppac) a été lancé à l’appel de l’ancien Secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan. Qui a lancé un défi à la société civile de travailler ensemble pour prévenir les conflits. C’est donc depuis 2001 que le Centre européen pour la prévention des conflits s’est approprié cette idée et a commencé à organiser les Ong de la société civile et a subdivisé le monde en 15 régions. Avant l’appel de Kofi Annan, il n’existait pas une structure globale de la société civile pour la prévention des conflits. Ces regroupements visent donc à travailler pour avoir un impact global sur chaque pays.

Quels sont les avantages de ce partenariat ?

Les avantages viennent de ce que plusieurs experts se mettent ensemble pour partager les expériences des autres situations de conflits et aussi apprendre des autres. Par ailleurs, la collaboration permet de faire du plaidoyer auprès des Nations unies, de la Cedeao pour avoir une force commune. Ne dit-on pas que «l’union fait la force ?».

La survivance des conflits en dépit de la multiplication des réunions internationales est-elle due à la méconnaissance des causes réelles des conflits ou au manque de volonté des leaders politiques de préserver la paix ?

Ce sont les deux cas. D’abord, la méconnaissance des causes réelles de ces conflits et ensuite le manque de volonté de la part des leaders. D’où l’importance de cette dimension de la société civile qui joue le rôle d’avant-gardiste, propose des options et aussi présente les causes réelles de ces conflits aux leaders. Leur présenter la situation et voir comment collaborer pour y apporter des solutions. Ce genre de rencontre constitue tout un processus qui va nous aider à développer des mécanismes, des stratégies. Partant de là, nous pouvons faire le plaidoyer auprès des leaders pour parvenir à cette volonté politique d’accepter, de voir les choses conformément à la réalité et d’accepter la contribution de la société civile pour prévenir les conflits. La dimension de la société civile est donc très importante car nous n’avons pas un intérêt politique. Nous travaillons en général pour la communauté, la population.



Entretien réalisé par Paulin N. Zobo
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