A mesure qu'on s'achemine vers les élections, en Côte d'Ivoire, le régime de Laurent Gabgbo montre son vrai visage aux Ivoiriens. Il s'enfonce dans les scandales de tous ordres. Une situation qui fait germer le doute dans l'esprit des militants du FPI qui commencent véritablement à s'interroger si, avec Gbagbo comme candidat à la présidentielle, ils ont des chances de se maintenir au pouvoir.
"L'argument de la guerre ne peut expliquer les scandales qui éclaboussent depuis un moment le régime de M. Gbagbo. La guerre ne saurait justifier l'acte d'escroquerie dont s'est rendue coupable la secrétaire particulière du chef de l'Etat au préjudice de la société MTN. La guerre ne saurait justifier que des collaborateurs de Gbagbo à la présidence inscrivent leurs concubines, parents ou connaissances sur les fichiers du personnel et de la paierie de la présidence. La guerre ne saurait aussi servir d'alibi à des proches collaborateurs de Gbagbo trempés dans des scandales financiers colossaux", fait observer un membre du Comité central du FPI, dépité par le comportement de certains de ses camarades de lutte. Pour lui, en effet, il n'y a pas de doute "un fossé est en train de se creuser entre les militants de base du FPI et les animateurs du régime actuel. Le parti a perdu ses repères et ses valeurs qui ont nourri la lutte d'hier. Le président Koulibaly Mamdou ne disait-il pas récemment qu'au FPI il y a des menteurs, des voleurs et des truands ?", questionne-t-il, amer.
De toute évidence, le FPI, le maillon fort de la machine électorale de Gbagbo ne se porte pas bien, à l'image du régime tout entier. Le parti au pouvoir est en crise de leadership, il est miné par la guerre des clans, il ne mobilise plus, il est en panne de stratégie. Les actions à mener ne sont pas synchronisées, il n'y a pas de coordination, pas de catalyseur. Chacun fait ce que bon lui semble pour plaire à Gbagbo. Pour preuve, depuis un moment, Pascal Affi N'guessan semble avoir rangé ses crampons. Il ne tourne plus, il ne parle plus, il n'anime plus de meetings à la gloire de son inconditionnel guide, Laurent Gbagbo. Certaines langues y voient l'expression d'un sentiment de révolte, de frustration et de colère contre Gbagbo depuis l'incarcération de Mme Angéline Kili. Miaka Ouretto, son Secrétaire général, a disparu de la circulation. Fortement contesté sur ses propres bases à Soubré où il a été destitué en son statut de DDC de Gbagbo, le Secrétaire général du FPI n'a pas bénéficié du soutien de la direction du FPI. On pense même que le président Gbagbo est derrière la fronde contre lui, car le jeune frère du chef de l'Etat, David Koudou fait partie des détracteurs de Miaka Ouretto à Soubré. Le Président de l'Assemblée Nationale Mamadou Koulibaly entretient toujours de son côté l'écart avec Gbagbo. Le contentieux entre les deux hommes n'a pas été totalement soldé. De sorte que régulièrement quelques fleurets mouchetés contre le régime Gbagbo viennent rappeler à l'opinion que le président du parlement n'est pas sur la même longueur d'onde avec ses camarades de lutte. Blé Goudé, le leader des "jeunes patriotes" ne fait plus aussi recettes, ses cris ne mobilisent plus personne. Ses "patriotes" ont fini par comprendre qu'il s'est servi d'eux pour se faire une place au soleil. Blé Goudé apparaît aujourd'hui comme un bourgeois, un homme d'affaires prospère, l'enfant chéri du couple Gbagbo.
Konaté Navigué, le président de la JFPI, et Mme Odette Lohourougnon sont eux dépassés par les évènements. Ils ont démissionné de la scène politique. Le parti au pouvoir apparaît manifestement comme un appareil déstructuré, égaré et sans boussole. D'autant plus que ceux qui gardent espoir ne voient pas très clair dans le jeu de Gbagbo. Qui a engagé une opération mains propres dans la filière café-cacao et qui retient en prison, sans jugement et dans l'illégalité absolue, les ex-dirigeants de cette filière, véritable vache à lait de son régime face à l'agression armée des Forces Nouvelles. Comment Gbagbo qui ne finit pas avec les déclarations tapageuses va-t-il résoudre ce contentieux à risque avec ces dirigeants qui en savent un peu trop sur lui et son régime ?
"L'argument de la guerre ne peut expliquer les scandales qui éclaboussent depuis un moment le régime de M. Gbagbo. La guerre ne saurait justifier l'acte d'escroquerie dont s'est rendue coupable la secrétaire particulière du chef de l'Etat au préjudice de la société MTN. La guerre ne saurait justifier que des collaborateurs de Gbagbo à la présidence inscrivent leurs concubines, parents ou connaissances sur les fichiers du personnel et de la paierie de la présidence. La guerre ne saurait aussi servir d'alibi à des proches collaborateurs de Gbagbo trempés dans des scandales financiers colossaux", fait observer un membre du Comité central du FPI, dépité par le comportement de certains de ses camarades de lutte. Pour lui, en effet, il n'y a pas de doute "un fossé est en train de se creuser entre les militants de base du FPI et les animateurs du régime actuel. Le parti a perdu ses repères et ses valeurs qui ont nourri la lutte d'hier. Le président Koulibaly Mamdou ne disait-il pas récemment qu'au FPI il y a des menteurs, des voleurs et des truands ?", questionne-t-il, amer.
De toute évidence, le FPI, le maillon fort de la machine électorale de Gbagbo ne se porte pas bien, à l'image du régime tout entier. Le parti au pouvoir est en crise de leadership, il est miné par la guerre des clans, il ne mobilise plus, il est en panne de stratégie. Les actions à mener ne sont pas synchronisées, il n'y a pas de coordination, pas de catalyseur. Chacun fait ce que bon lui semble pour plaire à Gbagbo. Pour preuve, depuis un moment, Pascal Affi N'guessan semble avoir rangé ses crampons. Il ne tourne plus, il ne parle plus, il n'anime plus de meetings à la gloire de son inconditionnel guide, Laurent Gbagbo. Certaines langues y voient l'expression d'un sentiment de révolte, de frustration et de colère contre Gbagbo depuis l'incarcération de Mme Angéline Kili. Miaka Ouretto, son Secrétaire général, a disparu de la circulation. Fortement contesté sur ses propres bases à Soubré où il a été destitué en son statut de DDC de Gbagbo, le Secrétaire général du FPI n'a pas bénéficié du soutien de la direction du FPI. On pense même que le président Gbagbo est derrière la fronde contre lui, car le jeune frère du chef de l'Etat, David Koudou fait partie des détracteurs de Miaka Ouretto à Soubré. Le Président de l'Assemblée Nationale Mamadou Koulibaly entretient toujours de son côté l'écart avec Gbagbo. Le contentieux entre les deux hommes n'a pas été totalement soldé. De sorte que régulièrement quelques fleurets mouchetés contre le régime Gbagbo viennent rappeler à l'opinion que le président du parlement n'est pas sur la même longueur d'onde avec ses camarades de lutte. Blé Goudé, le leader des "jeunes patriotes" ne fait plus aussi recettes, ses cris ne mobilisent plus personne. Ses "patriotes" ont fini par comprendre qu'il s'est servi d'eux pour se faire une place au soleil. Blé Goudé apparaît aujourd'hui comme un bourgeois, un homme d'affaires prospère, l'enfant chéri du couple Gbagbo.
Konaté Navigué, le président de la JFPI, et Mme Odette Lohourougnon sont eux dépassés par les évènements. Ils ont démissionné de la scène politique. Le parti au pouvoir apparaît manifestement comme un appareil déstructuré, égaré et sans boussole. D'autant plus que ceux qui gardent espoir ne voient pas très clair dans le jeu de Gbagbo. Qui a engagé une opération mains propres dans la filière café-cacao et qui retient en prison, sans jugement et dans l'illégalité absolue, les ex-dirigeants de cette filière, véritable vache à lait de son régime face à l'agression armée des Forces Nouvelles. Comment Gbagbo qui ne finit pas avec les déclarations tapageuses va-t-il résoudre ce contentieux à risque avec ces dirigeants qui en savent un peu trop sur lui et son régime ?