“En attendant le point de décision de l’Initiative PPTE, l’agriculture ivoirienne ne bénéficiera d’aucun financement direct”, ont tranché les bailleurs de fonds, à l’issue d’une mission de revue du secteur agricole qu’ils ont effectuée du 16 au 20 février en Côte d’Ivoire. Même si ces partenaires au développement, au cours de la séance de travail avec le ministre ivoirien de l’Agriculture, à son cabinet au Plateau, vendredi dernier, ont noté des bons points, il n’en demeure pas moins qu’ils ont avoué leur incapacité à injecter de l’argent dans ce secteur. “La plupart des filières ont résisté à la crise mais d’autres sont dans des situations difficiles parce que les réformes entreprises n’ont pas été bien accompagnées. Mais cette situation de contraste est moins inquiétante qu’on le croyait”, a fait observer Esnouf Bernard de l’AFD. De plus, la mission a identifié des besoins transversaux importants (Foncier, commercialisation, rémunération des planteurs…) dont les réponses sont moins faciles, plus holistiques.
Pour le ministre ivoirien de l’Agriculture, dans l’ensemble des besoins observés, les priorités du gouvernement restent l’accroissement de la production du riz et la relance du secteur coton.
Bruno Kouadio
Pour le ministre ivoirien de l’Agriculture, dans l’ensemble des besoins observés, les priorités du gouvernement restent l’accroissement de la production du riz et la relance du secteur coton.
Bruno Kouadio
