Le crédit bancaire est un frein au développement du secteur privé. Son coût élevé a été dénoncé à la clôture du “séminaire sur la définition d’une stratégie de relance et de développement du secteur privé” qui s’est tenu en fin de semaine dernière à Abidjan-Plateau. Selon le rapport produit par la direction de l’Economie, coordonnatrice de ce séminaire initié par le ministère de l’Economie et des Finances, le coût du crédit bancaire ne favorise pas l’investissement. Notamment, selon le rapport, les petites et moyennes entreprises qui estiment être handicapées par les difficultés d’accès au crédit bancaire.
De fait, le rapport soutient que de janvier à octobre 2006, seuls 4,56% de crédits bancaires ont été accordés au secteur privé ivoirien. Principalement sur le court terme (77,41%). Alors qu’ils sont de 16,17% pour le moyen terme, et de 1,86% pour le long terme. A l’opposé, les taux d’intérêt vont crescendo et se situent actuellement autour de 10%. Le document soutient qu’“une étude de l’INSEE montre par exemple que pour l’année 2007 en France, les taux d’intérêts débiteurs étaient en moyenne de 4,8% pour les crédits aux sociétés non financières et de 5,5% pour les crédits aux ménages, alors que les taux d’intérêts débiteurs en Côte d’Ivoire sont au-dessus de 10%”. Toute chose qui doit être corrigé si l’on veut une plus grande émergence du secteur privé en Côte d’Ivoire, moteur de l’économie nationale.
C’est pourquoi, dans son message de clôture, le ministre de l'Industrie et de la Promotion du secteur privé, Amah Marie Tehoua, a rappelé le rôle majeur joué par le secteur privé dans la normalisation de la situation dans le pays, en dépit des effets pervers de la crise. “Oui, le secteur privé a donné à l'Etat les moyens de faire face à ses engagements à travers le paiement des taxes et impôts, en préservant au mieux les emplois, ce qui a contribué grandement à préserver la paix sociale”, a-t-elle fait remarquer. Madame le ministre a indiqué que toutes les questions ayant trait à la redynamisation du secteur privé font l'objet d'une attention toute particulière du gouvernement qui travaille en étroite collaboration avec le secteur privé en vue de trouver les points d'inflexion susceptibles de favoriser une plus grande compétitivité des opérateurs économiques. Dans le cadre des actions entreprises au plan national par son ministère, elle a mentionné la révision en cours du Code des investissements, et la lutte contre la fraude et la contrefaçon. Sur le plan régional, il est prévu la mise en œuvre de deux importants programmes, à savoir le Programme qualité Afrique de l'Ouest et le programme de restructuration et de mise à niveau de l'industrie des Etats membres de l'Uemoa.
J-S Lia
De fait, le rapport soutient que de janvier à octobre 2006, seuls 4,56% de crédits bancaires ont été accordés au secteur privé ivoirien. Principalement sur le court terme (77,41%). Alors qu’ils sont de 16,17% pour le moyen terme, et de 1,86% pour le long terme. A l’opposé, les taux d’intérêt vont crescendo et se situent actuellement autour de 10%. Le document soutient qu’“une étude de l’INSEE montre par exemple que pour l’année 2007 en France, les taux d’intérêts débiteurs étaient en moyenne de 4,8% pour les crédits aux sociétés non financières et de 5,5% pour les crédits aux ménages, alors que les taux d’intérêts débiteurs en Côte d’Ivoire sont au-dessus de 10%”. Toute chose qui doit être corrigé si l’on veut une plus grande émergence du secteur privé en Côte d’Ivoire, moteur de l’économie nationale.
C’est pourquoi, dans son message de clôture, le ministre de l'Industrie et de la Promotion du secteur privé, Amah Marie Tehoua, a rappelé le rôle majeur joué par le secteur privé dans la normalisation de la situation dans le pays, en dépit des effets pervers de la crise. “Oui, le secteur privé a donné à l'Etat les moyens de faire face à ses engagements à travers le paiement des taxes et impôts, en préservant au mieux les emplois, ce qui a contribué grandement à préserver la paix sociale”, a-t-elle fait remarquer. Madame le ministre a indiqué que toutes les questions ayant trait à la redynamisation du secteur privé font l'objet d'une attention toute particulière du gouvernement qui travaille en étroite collaboration avec le secteur privé en vue de trouver les points d'inflexion susceptibles de favoriser une plus grande compétitivité des opérateurs économiques. Dans le cadre des actions entreprises au plan national par son ministère, elle a mentionné la révision en cours du Code des investissements, et la lutte contre la fraude et la contrefaçon. Sur le plan régional, il est prévu la mise en œuvre de deux importants programmes, à savoir le Programme qualité Afrique de l'Ouest et le programme de restructuration et de mise à niveau de l'industrie des Etats membres de l'Uemoa.
J-S Lia