"Cinq grands malheurs en une semaine : le FPI est-il maudit ?", c’est le titre qui barrait, le lundi dernier, la première page du journal du PDCI-RDA, "Le Nouveau Réveil". On peut aisément répondre à cette question par la négative. Non, le FPI n’est nullement maudit, car il n’est pas à l’origine de ce qui arrive en ce moment à la Côte d’Ivoire.
Ce qui est à la base de ce qui arrive à la Côte d’Ivoire, c’est le refus de l’alternance. Ce sont ceux qui estiment qu’en dehors d’eux, la Côte d`Ivoire ne peut être gouvernée par quelqu’un d’autre. Ce sont ceux qui pensent que tant qu’ils ne seront pas revenus aux affaires, le pays doit être ingouvernable et qui, par conséquent, ont mis tout en œuvre pour créer le désordre.
Pour tout dire, les vrais responsables des malheurs de la Côte d’ Ivoire, ce sont ceux qui sont à l’origine de la guerre qu’a connue ce pays et qui l’a plongé dans une crise sans précédent. Et ceux-là sont réunis au sein du Rassemblement des Houphouetistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP).
Le RHDP est en réalité, le rassemblement des mauvais élèves de feu le président Houphouët, qui se cachent derrière la philosophie de paix du premier président ivoirien pour mettre le feu au pays. Ayant donc échoué à renverser Laurent Gbagbo par la force, ils croient qu`ils trouveront leur salut dans l`incendie des marchés et autres édifices publics. L’objectif étant de mettre l’économie à genoux, dans l’espoir que l’Etat en arrive à ne pas pouvoir payer les salaires des fonctionnaires, ce qui provoquerait des troubles sociaux.
Ce sont ces mêmes bras armés qui, à n`en point douter, ont mis le feu au bureau du président de l’Assemblée nationale, le professeur Mamadou Koulibaly. Ils espèrent ainsi faire disparaître toute trace de documents compromettants que le président de l`Assemblée nationale aurait pu détenir. Mais les nouvelles technologies offrent tellement de possibilités de sauvegarde des documents qu`il est presque sûr qu`une fois encore, les ennemis de la Refondation sont passés à côté du sujet. Et s`il s`agissait de foutre la trouille au bouillant président du parlement, c`est raté.
En tout état de cause, s`agissant de la gouvernance, pendant les 18 mois où le Président Gbagbo a réellement gouverné le pays malgré les coups d’Etat manqués ça et là, aucun acte de mauvaise gouvernance n’a été signalé. Bien au contraire, des actes de bonne gestion ont été posés qui ont été hautement appréciés par la communauté financière internationale. Il s`agit particulièrement de l`appel à candidatures pour la désignation des directeurs généraux des régies financières. Ainsi, pour la première fois dans l`histoire de la Côte d`Ivoire, les premiers responsables de ces structures étaient des personnalités non militantes du parti au pouvoir. En peu de temps, la Côte d`Ivoire avait réussi à renouer avec les bailleurs de fonds internationaux parce que les refondateurs leur avaient donné des raisons d`espérer que les sous qui devaient être mis à la disposition de la Côte d`Ivoire ne connaîtraient pas le sort des 18 milliards de l`Union européenne que le régime Bédié avait fait disparaître dans des projets fictifs.
Le pays avait donc commencé à respirer de nouveau quand la guerre a éclaté un matin de septembre 2002. Dès lors, de petits malins ont cru pouvoir profiter de ce que l`attention du président Gbagbo était totalement occupée par la sortie de crise pour se livrer à des indélicatesses. C`est ce qui arrive généralement dans les pays en crise. Des gens qu`on arrive à convaincre que le président en poste ne maîtrise plus les choses et qu`il se prépare à fuir le pays, cherchent souvent à racler le fond de la caisse pour assurer leurs arrières au cas où…Mais voilà que le président tient toujours solidement la barre. Et il décide de mettre de l`ordre dans la maison au grand bonheur du peuple qui découvre un président qui applique réellement les règles de bonne gouvernance. A savoir que chacun doit répondre de ses actes devant la justice. Que l`on soit loin ou proche du président, tout le monde est traité de la même façon. Tous égaux devant la loi. Les Ivoiriens n`avaient jamais vu cela. Ni sous Houphouët ni sous Alassane Ouattara. Ni sous Bédié.
Boga Sivori bogasivo@yahoo.fr
Ce qui est à la base de ce qui arrive à la Côte d’Ivoire, c’est le refus de l’alternance. Ce sont ceux qui estiment qu’en dehors d’eux, la Côte d`Ivoire ne peut être gouvernée par quelqu’un d’autre. Ce sont ceux qui pensent que tant qu’ils ne seront pas revenus aux affaires, le pays doit être ingouvernable et qui, par conséquent, ont mis tout en œuvre pour créer le désordre.
Pour tout dire, les vrais responsables des malheurs de la Côte d’ Ivoire, ce sont ceux qui sont à l’origine de la guerre qu’a connue ce pays et qui l’a plongé dans une crise sans précédent. Et ceux-là sont réunis au sein du Rassemblement des Houphouetistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP).
Le RHDP est en réalité, le rassemblement des mauvais élèves de feu le président Houphouët, qui se cachent derrière la philosophie de paix du premier président ivoirien pour mettre le feu au pays. Ayant donc échoué à renverser Laurent Gbagbo par la force, ils croient qu`ils trouveront leur salut dans l`incendie des marchés et autres édifices publics. L’objectif étant de mettre l’économie à genoux, dans l’espoir que l’Etat en arrive à ne pas pouvoir payer les salaires des fonctionnaires, ce qui provoquerait des troubles sociaux.
Ce sont ces mêmes bras armés qui, à n`en point douter, ont mis le feu au bureau du président de l’Assemblée nationale, le professeur Mamadou Koulibaly. Ils espèrent ainsi faire disparaître toute trace de documents compromettants que le président de l`Assemblée nationale aurait pu détenir. Mais les nouvelles technologies offrent tellement de possibilités de sauvegarde des documents qu`il est presque sûr qu`une fois encore, les ennemis de la Refondation sont passés à côté du sujet. Et s`il s`agissait de foutre la trouille au bouillant président du parlement, c`est raté.
En tout état de cause, s`agissant de la gouvernance, pendant les 18 mois où le Président Gbagbo a réellement gouverné le pays malgré les coups d’Etat manqués ça et là, aucun acte de mauvaise gouvernance n’a été signalé. Bien au contraire, des actes de bonne gestion ont été posés qui ont été hautement appréciés par la communauté financière internationale. Il s`agit particulièrement de l`appel à candidatures pour la désignation des directeurs généraux des régies financières. Ainsi, pour la première fois dans l`histoire de la Côte d`Ivoire, les premiers responsables de ces structures étaient des personnalités non militantes du parti au pouvoir. En peu de temps, la Côte d`Ivoire avait réussi à renouer avec les bailleurs de fonds internationaux parce que les refondateurs leur avaient donné des raisons d`espérer que les sous qui devaient être mis à la disposition de la Côte d`Ivoire ne connaîtraient pas le sort des 18 milliards de l`Union européenne que le régime Bédié avait fait disparaître dans des projets fictifs.
Le pays avait donc commencé à respirer de nouveau quand la guerre a éclaté un matin de septembre 2002. Dès lors, de petits malins ont cru pouvoir profiter de ce que l`attention du président Gbagbo était totalement occupée par la sortie de crise pour se livrer à des indélicatesses. C`est ce qui arrive généralement dans les pays en crise. Des gens qu`on arrive à convaincre que le président en poste ne maîtrise plus les choses et qu`il se prépare à fuir le pays, cherchent souvent à racler le fond de la caisse pour assurer leurs arrières au cas où…Mais voilà que le président tient toujours solidement la barre. Et il décide de mettre de l`ordre dans la maison au grand bonheur du peuple qui découvre un président qui applique réellement les règles de bonne gouvernance. A savoir que chacun doit répondre de ses actes devant la justice. Que l`on soit loin ou proche du président, tout le monde est traité de la même façon. Tous égaux devant la loi. Les Ivoiriens n`avaient jamais vu cela. Ni sous Houphouët ni sous Alassane Ouattara. Ni sous Bédié.
Boga Sivori bogasivo@yahoo.fr
