La première édition du «prix Abdoulaye Fadiga» de la recherche économique, du nom du premier gouverneur africain de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao) a été enlevée par le Nigérien Oumarou El Nasser Ary Tanimoune, professeur à l’université d’Ottawa (Canada). La remise du prix a eu lieu, hier, au siège de la banque, à Dakar. D’Abidjan et des capitales des autres Etats membres de l’Uemoa, l’événement a été suivi par visioconférence par les responsables locaux de la Bceao.
M. Oumarou El Nasser, 39 ans, a eu les faveurs du jury pour la qualité de son article intitulé «les performances bancaires dans l’Uemoa. Les effets tailles et structures sont-ils pertinents ?».
C’est avec fierté et émotion qu’il a reçu des mains du gouverneur de la Bceao, Philippe Dacoury-Tabley le prix. Celui-ci, après l’avoir félicité, a expliqué les objectifs visés à travers ce concours. Il s’agit, a-t-il dit, non seulement de répondre au souci d’efficacité qui passe fondamentalement par «la recherche sous toutes ses formes» mais aussi de promouvoir la recherche au sein de l’Uemoa et dans «les centres d’excellence» qui accueillent ses ressortissants. En ce qui concerne le choix du nom du gouverneur Fadiga, Dacoury-Tabley explique qu’il s’agit de perpétuer l’œuvre remarquable du premier gouverneur de la Bceao. Celui-là même «qui a compris très tôt, l’importance de concevoir et de mettre en œuvre une politique de formation hardie… ». Au delà de ce devoir de mémoire, le gouverneur veut «livrer aux futures élites africaines un modèle particulièrement exemplaire qui a su honorer son rendez-vous avec l’histoire en relevant avec panache et ténacité le défi de l’africanisation de la Bceao».
Le lauréat, très honoré, considère que l’initiative des responsables de la Bceao participe au rayonnement de la zone Uemoa. Il promet d’y apporter sa pierre en encourageant la recherche auprès des étudiants originaires de la zone.
Le prix est accompagné d’un chèque de 10 millions de francs CFA. Le concours a enregistré une quarantaine de candidatures. Les articles ont été soumis à un comité de lecture présidé par le Pr Aké NGbo, président de la Capec (Structure de formation du Cires). Ce sont les trois meilleurs articles retenus qui ont été proposés à l’approbation du jury.
Alakagni Hala
M. Oumarou El Nasser, 39 ans, a eu les faveurs du jury pour la qualité de son article intitulé «les performances bancaires dans l’Uemoa. Les effets tailles et structures sont-ils pertinents ?».
C’est avec fierté et émotion qu’il a reçu des mains du gouverneur de la Bceao, Philippe Dacoury-Tabley le prix. Celui-ci, après l’avoir félicité, a expliqué les objectifs visés à travers ce concours. Il s’agit, a-t-il dit, non seulement de répondre au souci d’efficacité qui passe fondamentalement par «la recherche sous toutes ses formes» mais aussi de promouvoir la recherche au sein de l’Uemoa et dans «les centres d’excellence» qui accueillent ses ressortissants. En ce qui concerne le choix du nom du gouverneur Fadiga, Dacoury-Tabley explique qu’il s’agit de perpétuer l’œuvre remarquable du premier gouverneur de la Bceao. Celui-là même «qui a compris très tôt, l’importance de concevoir et de mettre en œuvre une politique de formation hardie… ». Au delà de ce devoir de mémoire, le gouverneur veut «livrer aux futures élites africaines un modèle particulièrement exemplaire qui a su honorer son rendez-vous avec l’histoire en relevant avec panache et ténacité le défi de l’africanisation de la Bceao».
Le lauréat, très honoré, considère que l’initiative des responsables de la Bceao participe au rayonnement de la zone Uemoa. Il promet d’y apporter sa pierre en encourageant la recherche auprès des étudiants originaires de la zone.
Le prix est accompagné d’un chèque de 10 millions de francs CFA. Le concours a enregistré une quarantaine de candidatures. Les articles ont été soumis à un comité de lecture présidé par le Pr Aké NGbo, président de la Capec (Structure de formation du Cires). Ce sont les trois meilleurs articles retenus qui ont été proposés à l’approbation du jury.
Alakagni Hala