Le Ghana, la Libye, la République Démocratique du Congo (RDC) et le Zimbabwe se retrouvent à nouveau. Pour le compte de la 2e journée du groupe B du CHAN, ces quatre formations se donnent rendez-vous, cet après-midi, au stade de la Paix de Bouaké. Des retrouvailles très attendues par chaque partie au vu des résultats enregistrés lors de la 1ère journée, lundi dernier. Grand favori du groupe de Bouaké, le Ghana a été contraint au nul (2-2) par le Zimbabwe. Laissant du coup, les commandes du groupe à la RDC, vainqueur de la Libye (2-0). Cette deuxième journée revêt un enjeu capital pour les uns et les autres. Zimbabwe-RDC (15h) et Libye-Ghana (18h) promettent.
Le Ghana pour le rachat
Les Black Stars savent ce qui leur reste à faire. Après avoir laissé filer deux points à l’issue de leur premier match, les coéquipiers du capitaine Owusu Ansah Edmund sont conscients de l’étroitesse de la marge de manœuvre qui leur reste. Ce que n’hésitent pas à leur rappeler l’entraîneur Serbe Milovan Rajevac et son adjoint Kwesi Appiah. Trois jours après leur nul heureux face au Zimbabwe (ils étaient menés 2-0 avant qu’Ayew Ibrahim ne signe son doublé, ndlr), les Black Stars doivent se racheter pour se remettre dans le sens de la marche. «Nous savons ce que nous avons à faire. Le match de lundi est passé pour nous et il faut continuer à travailler. Pour le prochain match contre la Libye, nous avons impérativement besoin d’une victoire si nous voulons continuer la compétition», a mentionné Owusu Ansah, après la séance de dégraissage dans les jardins de l’hôtel Président, mardi dernier. Au sortir de la séance d’entraînement d’hier, la bonne humeur semblait revenue dans le camp ghanéen. Aussi relaxe et libéré après ses deux réalisations de la 1ère journée, Ayew Ibrahim ne désespère pas pour la suite de la compétition. Mieux, l’aîné des fils d’Abedi Pelé croit que rien n’est encore perdu et que la qualification est toujours à portée de main. «Nos chances sont intactes. Les erreurs du premier match sont vite corrigées. La Libye a perdu son premier match. Contre nous, ils (les joueurs) vont se donner à fond pour réussir un bon résultat, mais pour nous c’est la victoire qu compte dans ce match», avance le sauveur ghanéen de la 1ère journée. Du côté de l’encadrement technique, la prudence est de mise. Rien n’est à négliger car l’adversaire n’est pas un inconnu du staff ghanéen. «Nous connaissons parfaitement la Libye et c’est un adversaire à respecter et à prendre au sérieux», martèle l’entraîneur des Black Stars, Milovan Rajevac.
La Libye veut rééditer Tripoli
Si la Libye occupe la dernière place du classement à l’issue de la 1ère journée (0 pt-2), l’espoir est encore permis à en croire les propos de l’entraîneur tunisien des Verts, Faouzi Benzarti.
« Mais, il faut maintenant regarder de l’avant», a-t-il souligné. Pour remettre sa machine sur les rails, Faouzi a passé en revue plusieurs aspects du jeu avec ses poulains. Le replacement et la récupération du second ballon ont essentiellement meublé les derniers jours de travail de la sélection libyenne. Une équipe qui, non seulement, entend entretenir la lueur de qualification pour les demi-finales, mais veut rééditer l’exploit de Tripoli en septembre dernier lors des éliminatoires combinées de la CAN et du Mondial 2010. Accueillant le Ghana à Tripoli, la Libye s’est adjugée le gain de la partie au grand désarroi de Michaël Essien, John Mensah, Manuel Agogo, Gyan Assamoah et autres. «Notre défaite face au Congo est dû à plusieurs facteurs. L’humidité et la chaleur nous ont fatigués. L’arbitre nous a également refusé un pénalty. Ce qui était le tournant du match. Aujourd’hui, il est impératif pour nous de battre le Ghana et d’obtenir notre ticket pour les demi-finales. Cette équipe ne nous fait pas peur», lance, Hamer, l’assistant de Benzarti. Une conviction motivée par la présence de la quasi-totalité des joueurs ayant pris part à l’exploit de Tripoli comme le buteur Ahmed Osman. Mais faut-il que l’équipe retrouve le bon pied. Ce qui a manqué face à la RDC, selon Hamer.
La RDC pour la confirmation
La RDC tient fermement à son statut de leader du groupe. Pour son face-à-face avec son voisin de l’hôtel des parlementaires, la RDC veut confirmer sa performance du lundi dernier en venant à bout de la Libye (2-0). Dans son camp d’entraînement au stade de l’Institut national Houphouët-Boigny (INHB), l’entraîneur des Léopards a concocté un piège pour le Zimbabwe. Et dont le chargé d’exécution n’est autre que Trésor Mputu Mabi. Leader de l’attaque des Léopards, l’attaquant du TP Mazembe est confiant avant de croiser les Warriors. «Nous sommes prêts pour ce deuxième match. Nous avons beaucoup travaillé et nous pensons que la fin de la compétition pour nous est la finale», avance Marufu. L’entraîneur Santos Mutumbile, pour sa part, reste réservé. «Je ne peux pas dévoiler mes plans. J’ai supervisé le Zimbabwe contre le Ghana et je sais ce qu’il faut faire. Je saurai quel langage tenir à mes joueurs pour faire le match parfait. Sachez que nous ne sommes pas inquiets. Mais il faut surveiller Marufu qui reste un danger permanent», prévient-il. Même son de cloche du côté de son capitaine, Serges Lofo Bongeli. Pour lui, la RDC n’est pas venue pour faire des cadeaux et doit confirmer face au Zimbabwe. «Une deuxième victoire nous ouvre les portes des demi-finales», dit-il.
Le Zimbabwe, entretenir l’espoir
Les Warriors ont réussi l’exploit de contraindre le Ghana au nul (2-2) en match d’ouverture du groupe B. Sunday Marimo et ses hommes veulent continuer sur cette lancée. Et ce ne sont pas les hommes qui manquent. Marufu Philip constitue le danger N°1 de cette équipe devant Jambo Zhaimu, Karuru Ovidy et Gomba Carrington. Des hommes sur lesquels misent Sunday pour déjouer le piège congolais et entretenir l’espoir d’une qualification pour les demi-finales. «Nous sommes conscients de l’importance de ce match. Face au Ghana, nous avons ressenti un peu de fatigue. Ce qui a permis à notre adversaire de revenir. Mais les joueurs ont bien récupéré. Seulement, Malajila nous manque, suite à son contact avec le défenseur ghanéen. Vous avez vu, on a travaillé tous les aspects de jeu. Les joueurs sont réceptifs au message et nous pensons que tout reste encore possible» confie Sunday Marimo. Pour l’entraîneur des Warriors, seule une victoire permettra à son équipe de continuer à vivre dans cette compétition. «C’est l’objectif qui nous guidera face à la RDC».
OUATTARA Gaoussou,
Envoyé spécial Yamoussoukro
Le Ghana pour le rachat
Les Black Stars savent ce qui leur reste à faire. Après avoir laissé filer deux points à l’issue de leur premier match, les coéquipiers du capitaine Owusu Ansah Edmund sont conscients de l’étroitesse de la marge de manœuvre qui leur reste. Ce que n’hésitent pas à leur rappeler l’entraîneur Serbe Milovan Rajevac et son adjoint Kwesi Appiah. Trois jours après leur nul heureux face au Zimbabwe (ils étaient menés 2-0 avant qu’Ayew Ibrahim ne signe son doublé, ndlr), les Black Stars doivent se racheter pour se remettre dans le sens de la marche. «Nous savons ce que nous avons à faire. Le match de lundi est passé pour nous et il faut continuer à travailler. Pour le prochain match contre la Libye, nous avons impérativement besoin d’une victoire si nous voulons continuer la compétition», a mentionné Owusu Ansah, après la séance de dégraissage dans les jardins de l’hôtel Président, mardi dernier. Au sortir de la séance d’entraînement d’hier, la bonne humeur semblait revenue dans le camp ghanéen. Aussi relaxe et libéré après ses deux réalisations de la 1ère journée, Ayew Ibrahim ne désespère pas pour la suite de la compétition. Mieux, l’aîné des fils d’Abedi Pelé croit que rien n’est encore perdu et que la qualification est toujours à portée de main. «Nos chances sont intactes. Les erreurs du premier match sont vite corrigées. La Libye a perdu son premier match. Contre nous, ils (les joueurs) vont se donner à fond pour réussir un bon résultat, mais pour nous c’est la victoire qu compte dans ce match», avance le sauveur ghanéen de la 1ère journée. Du côté de l’encadrement technique, la prudence est de mise. Rien n’est à négliger car l’adversaire n’est pas un inconnu du staff ghanéen. «Nous connaissons parfaitement la Libye et c’est un adversaire à respecter et à prendre au sérieux», martèle l’entraîneur des Black Stars, Milovan Rajevac.
La Libye veut rééditer Tripoli
Si la Libye occupe la dernière place du classement à l’issue de la 1ère journée (0 pt-2), l’espoir est encore permis à en croire les propos de l’entraîneur tunisien des Verts, Faouzi Benzarti.
« Mais, il faut maintenant regarder de l’avant», a-t-il souligné. Pour remettre sa machine sur les rails, Faouzi a passé en revue plusieurs aspects du jeu avec ses poulains. Le replacement et la récupération du second ballon ont essentiellement meublé les derniers jours de travail de la sélection libyenne. Une équipe qui, non seulement, entend entretenir la lueur de qualification pour les demi-finales, mais veut rééditer l’exploit de Tripoli en septembre dernier lors des éliminatoires combinées de la CAN et du Mondial 2010. Accueillant le Ghana à Tripoli, la Libye s’est adjugée le gain de la partie au grand désarroi de Michaël Essien, John Mensah, Manuel Agogo, Gyan Assamoah et autres. «Notre défaite face au Congo est dû à plusieurs facteurs. L’humidité et la chaleur nous ont fatigués. L’arbitre nous a également refusé un pénalty. Ce qui était le tournant du match. Aujourd’hui, il est impératif pour nous de battre le Ghana et d’obtenir notre ticket pour les demi-finales. Cette équipe ne nous fait pas peur», lance, Hamer, l’assistant de Benzarti. Une conviction motivée par la présence de la quasi-totalité des joueurs ayant pris part à l’exploit de Tripoli comme le buteur Ahmed Osman. Mais faut-il que l’équipe retrouve le bon pied. Ce qui a manqué face à la RDC, selon Hamer.
La RDC pour la confirmation
La RDC tient fermement à son statut de leader du groupe. Pour son face-à-face avec son voisin de l’hôtel des parlementaires, la RDC veut confirmer sa performance du lundi dernier en venant à bout de la Libye (2-0). Dans son camp d’entraînement au stade de l’Institut national Houphouët-Boigny (INHB), l’entraîneur des Léopards a concocté un piège pour le Zimbabwe. Et dont le chargé d’exécution n’est autre que Trésor Mputu Mabi. Leader de l’attaque des Léopards, l’attaquant du TP Mazembe est confiant avant de croiser les Warriors. «Nous sommes prêts pour ce deuxième match. Nous avons beaucoup travaillé et nous pensons que la fin de la compétition pour nous est la finale», avance Marufu. L’entraîneur Santos Mutumbile, pour sa part, reste réservé. «Je ne peux pas dévoiler mes plans. J’ai supervisé le Zimbabwe contre le Ghana et je sais ce qu’il faut faire. Je saurai quel langage tenir à mes joueurs pour faire le match parfait. Sachez que nous ne sommes pas inquiets. Mais il faut surveiller Marufu qui reste un danger permanent», prévient-il. Même son de cloche du côté de son capitaine, Serges Lofo Bongeli. Pour lui, la RDC n’est pas venue pour faire des cadeaux et doit confirmer face au Zimbabwe. «Une deuxième victoire nous ouvre les portes des demi-finales», dit-il.
Le Zimbabwe, entretenir l’espoir
Les Warriors ont réussi l’exploit de contraindre le Ghana au nul (2-2) en match d’ouverture du groupe B. Sunday Marimo et ses hommes veulent continuer sur cette lancée. Et ce ne sont pas les hommes qui manquent. Marufu Philip constitue le danger N°1 de cette équipe devant Jambo Zhaimu, Karuru Ovidy et Gomba Carrington. Des hommes sur lesquels misent Sunday pour déjouer le piège congolais et entretenir l’espoir d’une qualification pour les demi-finales. «Nous sommes conscients de l’importance de ce match. Face au Ghana, nous avons ressenti un peu de fatigue. Ce qui a permis à notre adversaire de revenir. Mais les joueurs ont bien récupéré. Seulement, Malajila nous manque, suite à son contact avec le défenseur ghanéen. Vous avez vu, on a travaillé tous les aspects de jeu. Les joueurs sont réceptifs au message et nous pensons que tout reste encore possible» confie Sunday Marimo. Pour l’entraîneur des Warriors, seule une victoire permettra à son équipe de continuer à vivre dans cette compétition. «C’est l’objectif qui nous guidera face à la RDC».
OUATTARA Gaoussou,
Envoyé spécial Yamoussoukro