L’économiste nigérien Oumarou El Nasser Ary Tanimoune, est le tout premier gagnant de la première édition du prix Abdoulaye Fadiga pour la promotion de la recherche économique initiée par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao). Il a 39 ans et est professeur à l’université d’Ottawa, au Canada, où il réside. L’article primé s’intitule : “Performances bancaires dans l’Umoa : les effets “taille” et “structure actionnariale” sont-ils pertinents ? Il a reçu, hier, au siège central de la Banque à Dakar, les symboles de son prix (une attestation et un chèque d’une valeur de 10 millions FCFA) des mains du gouverneur Henri-Philippe Dacoury-Tabley.
Selon le premier responsable de la banque centrale, ce sont les aptitudes du lauréat aussi bien dans le domaine conceptuel que dans celui des techniques quantitatives qui lui ont été reconnues. “Votre article apporte une contribution aux réflexions de la banque centrale sur les conditions d’efficacité du secteur bancaire dans l’Umoa”, a-t-il indiqué. Toujours selon le gouverneur de la Bceao, l’institution de ce prix consacre la valeur de la recherche économique. D’une part, il s’agit, dans un environnement économique international marqué par la récurrence des chocs et la prégnance des incertitudes, de maintenir une veille permanente, susceptible de promouvoir l’innovation et d’assurer l’adaptation de la banque centrale à tous les aléas économiques. D’autre part, il convient de rendre hommage au premier gouverneur de la Bceao, feu Abdoulaye Fadiga, “qui a compris, très tôt, l’importance de concevoir et de mettre en œuvre une politique de formation hardie, visant à promouvoir la qualité de nos ressources humaines. L’investissement humain demeure l’une des conditions essentielles du développement. L’Afrique doit s’engager résolument dans cette direction afin de diversifier ses productions et s’affranchir de la forte dépendance vis-à-vis des matières premières”.
Pour cette première édition, 40 candidatures ont été enregistrées dont 4 candidatures féminines. La présidence du comité de lecture a été assurée par le professeur Aké Ngbo, coordonnateur de la Capec, université de Cocody.
La deuxième édition a été officiellement lancée.
J-S Lia
Selon le premier responsable de la banque centrale, ce sont les aptitudes du lauréat aussi bien dans le domaine conceptuel que dans celui des techniques quantitatives qui lui ont été reconnues. “Votre article apporte une contribution aux réflexions de la banque centrale sur les conditions d’efficacité du secteur bancaire dans l’Umoa”, a-t-il indiqué. Toujours selon le gouverneur de la Bceao, l’institution de ce prix consacre la valeur de la recherche économique. D’une part, il s’agit, dans un environnement économique international marqué par la récurrence des chocs et la prégnance des incertitudes, de maintenir une veille permanente, susceptible de promouvoir l’innovation et d’assurer l’adaptation de la banque centrale à tous les aléas économiques. D’autre part, il convient de rendre hommage au premier gouverneur de la Bceao, feu Abdoulaye Fadiga, “qui a compris, très tôt, l’importance de concevoir et de mettre en œuvre une politique de formation hardie, visant à promouvoir la qualité de nos ressources humaines. L’investissement humain demeure l’une des conditions essentielles du développement. L’Afrique doit s’engager résolument dans cette direction afin de diversifier ses productions et s’affranchir de la forte dépendance vis-à-vis des matières premières”.
Pour cette première édition, 40 candidatures ont été enregistrées dont 4 candidatures féminines. La présidence du comité de lecture a été assurée par le professeur Aké Ngbo, coordonnateur de la Capec, université de Cocody.
La deuxième édition a été officiellement lancée.
J-S Lia