Se battre et être éliminés, signifie tomber les armes à la main. Mais que veut dire être éliminés sans s`être battu ? Seuls Kouadio Georges et ses enfants ont la réponse.
Avant le terme de la première phase de cette compétition, les Eléphants de Côte d`Ivoire ont été éliminés. Si les Ivoiriens ne plaçaient pas une grande confiance en cette équipe, la manière dont elle a été éliminée écoeure plus d`un citoyen. En deux matches, la bande de Kouadio Georges " le pieux " a pris dans sa besace quatre cinglants buts. Sans pouvoir inscrire un seul face aux Zambiens et aux Tanzaniens. Les lacunes observées chez nos pachydermes lors de leur première défaite (0-3) face aux Tchipolopolos, ont pris davantage d`ampleur au cours du second match de poule. On a vu le mercredi dernier, une équipe moribonde, sans aucune âme. Chaque joueur faisant son petit vilain numéro. Des balles balancées à l`emporte-pièce, les lignes trop étirées entre elles, aucun soutien autour du porteur de balles, de nombreux déchets techniques, des duels perdus, aucun tir vers les buts adverses, un milieu totalement transparent et un encadrement muet comme une carpe, incapable de faire une lecture de jeu intelligente. Ces mots caractérisent le jeu décousu, insipide, naïf, fébrile des Ivoiriens. Qui n`ont pas bien réalisé l`importance que représentent les couleurs nationales.
Les Eléphants ont refusé de mouiller le maillot
Diégo Maradona, actuel sélectionneur des Abicelestes Argentins, a fait comprendre à ses joueurs qu`il n`y a pas plus important que le maillot national. Que sans le maillot argentin, ils ne sont rien. Ils devraient par conséquent se battre pour lui faire honneur. Et ils l`ont bien assimilé. C`est tout le contraire des Eléphants ivoiriens. Dans leurs deux premières rencontres, les joueurs ont joué sans conviction. Ils ont humilié le chef de l`Etat à l`ouverture. Ils ont mis le drapeau ivoirien en berne. Ils portaient un maillot orange-blanc et vert sans savoir réellement ce qu`il représente pour le pays. La deuxième rencontre a été encore pire pour le maillot national qui a été hélas, une fois de plus, sali par des joueurs dépourvus d`un grand esprit patriotique. Encaisser trois buts devant le président de la république et un autre devant le premier ministre sans en inscrire un seul. Ils ont passé plus de 120 minutes de jeu, à courir sur un espace dont ils ne savent qu`il est réservé au football, un sport très collectif. Dispersés, désorganisés, individuels, diminués physiquement, rêveurs, ils ne savaient pas vraiment le rôle de chacun sur l`aire de jeu. Ces joueurs ont refusé tout simplement de mouiller le maillot. Parce qu`aussi, l`encadrement techniquement a failli à son rôle de psychologue.
Kouadio Georges et Dieu
On le sait très pieux (sic). Kouadio Georges s`est beaucoup appuyé sur le très puissant Dieu pour préparer cette compétition. Au lieu de se donner tous les atouts pour aller au charbon. Ce qu`il oublie, c`est que Dieu est juste et impartial. Il protège et défend tout le monde au même titre. Pas de privilège donc avec lui. Kouadio ne se rend pas compte que Dieu aide les plus courageux, valeureux, travailleurs, entreprenants, déterminés. Et non pas les paresseux, fainéant, faiblards. David a pu terrasser Goliath, bien sûr avec l`aide du Seigneur. Mais, il a d`abord compté sur son intelligence, sa bravoure et son audace. C`est pourquoi, Dieu lui a donné un coup de pouce spirituel. Alors que l`entraîneur ivoirien, lui ne s`entoure pas des qualités citées plus haut et attend, les bras croisés, la grâce divine. Mal lui en prit, Dieu lui a montré qu`il donne à manger et à boire aux plus courageux. Il a laissé sur le carreau des joueurs expérimentés du championnat et surtout ceux du champion ivoirien, l`Africa. On peut citer pêle-mêle, Ottro Gnakabi de la Soa, Djédjed Landry, Youan Bi Gama (Africa), Tayoro Adou Peter (Séwé), Mombléhi Déhi de la Jcat. Kouadio Georges, pour les raisons que lui seul sait n`a pas voulu faire appel aux joueurs expérimentés de Bassam, du Sabé de Bouna. Alors que le bon sens et l`intelligence humaine aurait voulu que la majorité des 23 sélectionnés pour le Chan, soient issus de l`Africa, de l`Asec, de la Soa et de la Jcat, qui ont respectivement terminé, 1er, 2e 3e et 4e du championnat national Les ivoiriens ne comprennent pas pourquoi, il s`est séparé de Koffi Kouassi, dit " Ndieffi " en pleine préparation. Que dire de Dion Sédé, Koné Tiézan, Kouamé Magloire, Yao Kouassi Martial, tous de l`Asec et rompus aux compétitions africaines, qui ont été oubliés. Cet entraîneur, malgré cette humiliation qui restera dans les annales du foot africain, ne songe même pas un seul instant à rendre le tablier. Comme l`a signifié un journaliste tanzanien. Qui s`étonne d`ailleurs à raison que Kouadio Georges qui est allé superviser la Zambie et la Tanzanie lors du tournoi de la Cecafa, n`a pas pu mettre en place une stratégie pour les prendre à défaut. Non seulement, il se dérobe à répondre et rabroue le confrère. Dommage que lui Kouadio Georges très attaché à Dieu, n`ait pas une réponse plus humble et courtoise. Le président de la Fif, Jacques Anouma, doit prendre ses responsabilités cette fois. Deux cuisants échecs en moins de deux mois. Celui des juniors à la Can du Rwanda et cette élimination de notre Chan. Trop c`est trop. Il faut agir pour arrêter l`hémorragie qui ne fait qu`empirer parce qu`on laisse faire. Ou bien, le plus important dans ce Chan, était de réussir l`organisation pour être mieux noté par la Caf ? On s`interroge. Les Eléphants ont-ils été sacrifiés sur cet autel ? Mystère.
Fabrice Tété
Avant le terme de la première phase de cette compétition, les Eléphants de Côte d`Ivoire ont été éliminés. Si les Ivoiriens ne plaçaient pas une grande confiance en cette équipe, la manière dont elle a été éliminée écoeure plus d`un citoyen. En deux matches, la bande de Kouadio Georges " le pieux " a pris dans sa besace quatre cinglants buts. Sans pouvoir inscrire un seul face aux Zambiens et aux Tanzaniens. Les lacunes observées chez nos pachydermes lors de leur première défaite (0-3) face aux Tchipolopolos, ont pris davantage d`ampleur au cours du second match de poule. On a vu le mercredi dernier, une équipe moribonde, sans aucune âme. Chaque joueur faisant son petit vilain numéro. Des balles balancées à l`emporte-pièce, les lignes trop étirées entre elles, aucun soutien autour du porteur de balles, de nombreux déchets techniques, des duels perdus, aucun tir vers les buts adverses, un milieu totalement transparent et un encadrement muet comme une carpe, incapable de faire une lecture de jeu intelligente. Ces mots caractérisent le jeu décousu, insipide, naïf, fébrile des Ivoiriens. Qui n`ont pas bien réalisé l`importance que représentent les couleurs nationales.
Les Eléphants ont refusé de mouiller le maillot
Diégo Maradona, actuel sélectionneur des Abicelestes Argentins, a fait comprendre à ses joueurs qu`il n`y a pas plus important que le maillot national. Que sans le maillot argentin, ils ne sont rien. Ils devraient par conséquent se battre pour lui faire honneur. Et ils l`ont bien assimilé. C`est tout le contraire des Eléphants ivoiriens. Dans leurs deux premières rencontres, les joueurs ont joué sans conviction. Ils ont humilié le chef de l`Etat à l`ouverture. Ils ont mis le drapeau ivoirien en berne. Ils portaient un maillot orange-blanc et vert sans savoir réellement ce qu`il représente pour le pays. La deuxième rencontre a été encore pire pour le maillot national qui a été hélas, une fois de plus, sali par des joueurs dépourvus d`un grand esprit patriotique. Encaisser trois buts devant le président de la république et un autre devant le premier ministre sans en inscrire un seul. Ils ont passé plus de 120 minutes de jeu, à courir sur un espace dont ils ne savent qu`il est réservé au football, un sport très collectif. Dispersés, désorganisés, individuels, diminués physiquement, rêveurs, ils ne savaient pas vraiment le rôle de chacun sur l`aire de jeu. Ces joueurs ont refusé tout simplement de mouiller le maillot. Parce qu`aussi, l`encadrement techniquement a failli à son rôle de psychologue.
Kouadio Georges et Dieu
On le sait très pieux (sic). Kouadio Georges s`est beaucoup appuyé sur le très puissant Dieu pour préparer cette compétition. Au lieu de se donner tous les atouts pour aller au charbon. Ce qu`il oublie, c`est que Dieu est juste et impartial. Il protège et défend tout le monde au même titre. Pas de privilège donc avec lui. Kouadio ne se rend pas compte que Dieu aide les plus courageux, valeureux, travailleurs, entreprenants, déterminés. Et non pas les paresseux, fainéant, faiblards. David a pu terrasser Goliath, bien sûr avec l`aide du Seigneur. Mais, il a d`abord compté sur son intelligence, sa bravoure et son audace. C`est pourquoi, Dieu lui a donné un coup de pouce spirituel. Alors que l`entraîneur ivoirien, lui ne s`entoure pas des qualités citées plus haut et attend, les bras croisés, la grâce divine. Mal lui en prit, Dieu lui a montré qu`il donne à manger et à boire aux plus courageux. Il a laissé sur le carreau des joueurs expérimentés du championnat et surtout ceux du champion ivoirien, l`Africa. On peut citer pêle-mêle, Ottro Gnakabi de la Soa, Djédjed Landry, Youan Bi Gama (Africa), Tayoro Adou Peter (Séwé), Mombléhi Déhi de la Jcat. Kouadio Georges, pour les raisons que lui seul sait n`a pas voulu faire appel aux joueurs expérimentés de Bassam, du Sabé de Bouna. Alors que le bon sens et l`intelligence humaine aurait voulu que la majorité des 23 sélectionnés pour le Chan, soient issus de l`Africa, de l`Asec, de la Soa et de la Jcat, qui ont respectivement terminé, 1er, 2e 3e et 4e du championnat national Les ivoiriens ne comprennent pas pourquoi, il s`est séparé de Koffi Kouassi, dit " Ndieffi " en pleine préparation. Que dire de Dion Sédé, Koné Tiézan, Kouamé Magloire, Yao Kouassi Martial, tous de l`Asec et rompus aux compétitions africaines, qui ont été oubliés. Cet entraîneur, malgré cette humiliation qui restera dans les annales du foot africain, ne songe même pas un seul instant à rendre le tablier. Comme l`a signifié un journaliste tanzanien. Qui s`étonne d`ailleurs à raison que Kouadio Georges qui est allé superviser la Zambie et la Tanzanie lors du tournoi de la Cecafa, n`a pas pu mettre en place une stratégie pour les prendre à défaut. Non seulement, il se dérobe à répondre et rabroue le confrère. Dommage que lui Kouadio Georges très attaché à Dieu, n`ait pas une réponse plus humble et courtoise. Le président de la Fif, Jacques Anouma, doit prendre ses responsabilités cette fois. Deux cuisants échecs en moins de deux mois. Celui des juniors à la Can du Rwanda et cette élimination de notre Chan. Trop c`est trop. Il faut agir pour arrêter l`hémorragie qui ne fait qu`empirer parce qu`on laisse faire. Ou bien, le plus important dans ce Chan, était de réussir l`organisation pour être mieux noté par la Caf ? On s`interroge. Les Eléphants ont-ils été sacrifiés sur cet autel ? Mystère.
Fabrice Tété