x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Art et Culture Publié le vendredi 27 février 2009 | Le Temps

Patricia Kalou (Organisatrice du salon de la femme “Letagonin” - “Pourquoi je fais venir Tshala Muana”

Du 5 au 7 mars, Patricia Kalou organise la première édition du salon de la femme “Letagonin”. Elle en donne les raisons.

Comment vous est venu le concept "Letagonin" ?
C'est une expression de la langue gouro. Il veut simplement dire "Femme battante" C'est un mot assez original. Ça sonne très bien. C'est pourquoi, je l'ai choisi.

Et pourquoi un salon de la femme ?
Un salon de la femme, pour parler des problèmes de la femme. C'est une plate-forme d'échanges et de rencontres. Les femmes viennent pour se rencontrer et échanger les expériences. Il y aura des femmes qui vont témoigner sur leur parcours. Dire aux autres comment elles sont arrivées à ce niveau.

Comment ?
Par exemple, des Nanan Benz du Togo viennent expliquer leur expérience. Expliquer aux autres femmes comment elles ont procédé pour atteindre ce sommet social.

Comment le salon va se dérouler ?
Il y aura plusieurs volets. Par exemple nous aurons droit à des expositions, des conférences débat et un diner-gala. C'est en trois étapes.

Et qui exposent ?
A ce niveau, nous avons déjà beaucoup de confirmations. Les stands se vendent bien. Nous attendons tous ceux qui sont dans le domaine de la femme. Des entreprises et des industries qui proposent des produits consommés par les femmes. Nous attendons en plus, des Ong.

Sur quoi les débats vont-ils porter ?
Nous avons retenu deux thèmes. Il s'agit de la polygamie et du rôle de la femme au foyer en cette période difficile. Ce n'est pas à moi de traiter ces thèmes. Mais, je dois dire qu'ils sont aujourd'hui d'actualité.

Mais il n'y a pas que ça ?
C'est vrai qu'il y a beaucoup d'autres problèmes. par exemple, la polygamie a des conséquences désastreuses sur la famille. Cela peut entraîner le Sida. Ça peut aussi poser un problème dans l'éducation des enfants. Il y a des personnes avisées qui vont en parler.

Et pourquoi c'est Tchala Muana que vous faites venir ?
Tchala Muana est encore dans les souvenirs des Ivoiriens. Ça fait bien de se rappeler de ces souvenirs-là. Elle se fera un plaisir de nous les rappeler. Ce sera à l'occasion d'un diner-gala, le clou du salon. Il y aura aussi Gadji Celi et Aïcha Koné.

Après, comptez-vous institutionner le salon ?
On compte le faire. Il faut que ça devienne une Institution. Mais ça dépendra de cette édition.

Entretien réalisé par
Kiprindé Sonia
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Art et Culture

Toutes les vidéos Art et Culture à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ