L’initiative de la coalition du département du riz en Afrique, de l'Agence japonaise de Coopération internationale (Jica) séjourne depuis quelques jours en Côte d'Ivoire. Objectif : mener une étude pour l'assistance à la production rizicole, dans les pays du fleuve Mano dont la Côte d'Ivoire est membre. Mieux, au siège de l'Association ivoirienne des Sciences agronomiques (Aisa), Mme Tatsuta Akito, expert au département du développement rural de cette structure, a rencontré les membres de l'Association nationale des riziculteurs de Côte d'Ivoire (Anariz-ci), pour un échange d'idées et d'opinions dans le cadre de la promotion de la production du riz en Côte d'Ivoire. Occasion pour M. Kouadio Tiacoh Thomas, le président des riziculteurs de Côte d'Ivoire, d’égrener un cocktail de difficultés à l'experte japonaise. Pour lui, la culture du riz n'est pas liée à la terre, encore moins au climat. “Nous avons, dit-il, un problème d'équipements". Avant de demander à la représentante du Jica d'être l'interprète des riziculteurs de Côte d'Ivoire, afin de cultiver le riz comme ils entendent le faire. "Nous disposons de bas fonds et des hommes valides pour la culture du riz. Malheureusement, le matériel moderne nous manque énormément", a indiqué M. Kouadio Tiacoh Thomas. Son appel semble être entendu. Puisque, Mme Tatsuta Akito a soutenu qu'elle fera tout son possible pour que l'organisation qu'elle représente apporte sa contribution aux riziculteurs ivoiriens.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
Joseph Atoumgbré
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