«Trahison ! La catastrophe ! La honte…» Les mots ont paru faibles aux yeux des Ivoiriens pour qualifier la déroute de l’équipe nationale au premier Championnat d’Afrique des nations que le pays abrite depuis le 2 février. Balayés lors de la première sortie à l’ouverture de la compétition dimanche par la Zambie sur le score sans appel de 3 buts à 0, les Eléphants devaient se rattraper lors du second rendez-vous face à la Tanzanie. Pour les supporters, en tout cas, les pachydermes avaient le devoir de laver l’affront et se positionner pour la suite des débats. Beaucoup de personnes des spécialistes aux simples passionnés, avaient même pronostiqué un réveil de l’équipe ivoirienne face à des Tanzaniens qui ne passent pas pour un foudre de guerre à la différence du pays de Kalusha Bwaliya, la Zambie, bien connue sur les théâtres continentaux et internationaux. L’espoir était permis. Les jeunes de l’entraîneur Kouadio Georges avaient certainement envie eux aussi de sortir le grand jeu. Mais, au finish, c’est la Tanzanie qui a été plus forte. Par la plus petite marge, un but à zéro, elle a sorti la Côte d’Ivoire. Poussés par la déception, certains exigent des sanctions. D’autres veulent brûler carrément le groupe du coach Kouadio Georges. Il les présente comme une bande des traitres qui ont humilié la nation. Mais au fond, qu’est le Championnat d’Afrique des nations ? Du sport ! Et l’esprit sportif, c’est de savoir gagner bien sûr, mais aussi et surtout accepter la défaite.
Dur, dur
Les pays organisateurs des rendez-vous sportifs sont des candidats à la victoire finale comme tous les autres. Dans bien de cas, les responsables des Fédérations à charge des tournois souhaitent secrètement que le pays hôte aille le plus loin possible dans la bataille. Particulièrement en Afrique. Cela est gage du succès populaire. En effet, la sortie prématurée des Eléphants aboutit à une suite de spectacle, souventes fois, sans spectateurs. Mais, l’histoire des rencontres sportives est marquée par des éliminations douloureuses des pays qui abritent la compétition. Le Ghana en demi finale de la plus prestigieuse des compétitions africaines la Coupe d’Afrique des nations est tombé face au Cameroun. Et là, les Blacks stars, avec toutes les vedettes qui brillent dans le football mondial à l’instar de Michael Essien et autres Souley Mountari, pouvaient rêver au trophée. Idem pour la grande Allemagne. En 2006 sur ses terres, elle a été terrassée par l’Italie en demi finale de la Coupe du monde. Les Eléphants, que des Ivoiriens cherchent à «découper » ne sont-ils pas les mêmes qui, en 2008, ont ramené la Coupe du tournoi de l’Uemoa organisé à Bamako ? La victoire a été d’autant plus belle qu’elle a été acquise face au pays organisateur. Les Eléphants sont tombés cette fois, c’est certes dur pour le pays et les supporters, mais c’est cela aussi la loi du sport.
Dembélé Al Seni
Dur, dur
Les pays organisateurs des rendez-vous sportifs sont des candidats à la victoire finale comme tous les autres. Dans bien de cas, les responsables des Fédérations à charge des tournois souhaitent secrètement que le pays hôte aille le plus loin possible dans la bataille. Particulièrement en Afrique. Cela est gage du succès populaire. En effet, la sortie prématurée des Eléphants aboutit à une suite de spectacle, souventes fois, sans spectateurs. Mais, l’histoire des rencontres sportives est marquée par des éliminations douloureuses des pays qui abritent la compétition. Le Ghana en demi finale de la plus prestigieuse des compétitions africaines la Coupe d’Afrique des nations est tombé face au Cameroun. Et là, les Blacks stars, avec toutes les vedettes qui brillent dans le football mondial à l’instar de Michael Essien et autres Souley Mountari, pouvaient rêver au trophée. Idem pour la grande Allemagne. En 2006 sur ses terres, elle a été terrassée par l’Italie en demi finale de la Coupe du monde. Les Eléphants, que des Ivoiriens cherchent à «découper » ne sont-ils pas les mêmes qui, en 2008, ont ramené la Coupe du tournoi de l’Uemoa organisé à Bamako ? La victoire a été d’autant plus belle qu’elle a été acquise face au pays organisateur. Les Eléphants sont tombés cette fois, c’est certes dur pour le pays et les supporters, mais c’est cela aussi la loi du sport.
Dembélé Al Seni