Ce que viennent de subir les Eléphants de Côte d’Ivoire lors du premier CHAN ne peut pas s’appeler autrement que la débâcle. Bien que déprimé et dégoûté, chaque Ivoirien devrait prendre le chemin intérieur pour que dans une suprême lucidité, il puisse faire des propositions à même de rendre l’équipe nationale viable et fiable.
On l’aura remarqué, la plaie de cette équipe se trouve dans le choix, très mauvais, opéré par le coach Kouadio. On ne sait trop pourquoi il a formé une équipe de jeunes gens à l’expérience quasi nulle, dont les visages ne disent presque rien au premier fidèle du stade Félix Houphouet Boigny. Plus grave, alors qu’il s’agit d’un championnat africain toutes catégories, l’ami Georges Kouadio a porté son choix sur «des gamins aux petites tailles uniquement». De sorte qu’à voir les Eléphants évoluer, on a le net sentiment de se trouver en face de l’équipe cadette des Eléphants.
Nul ne jette la pierre dans le jardin de la jeunesse. Mais un alliage jeunes-moins jeunes aurait fait l’affaire de tous avec un accent particulier sur l’expérience. Qu’on ne se trompe pas pour s’en prendre au «onze ivoirien». Il n’avait pas les armes qu’il faut pour affronter l’adversaire. Pour coller à l’actualité ivoirienne, que peuvent faire des pistolets automatiques (P.A.) devant des MI-24 et des mortiers ? En somme, c’était une affaire de David et Goliath.
Certains pays qui sont présents à ce CHAN ne connaissent pas, comme notre pays, la fuite des meilleurs joueurs vers l’Occident. Ce sont donc ceux qui participent à la CAN (des Drogba) qui sont ici pour le CHAN. Ils ont donc de l’expérience dans les jambes et dans la tête. Ce qui n’est pas le cas des sélectionnés de Georges Kouadio.
Regardez bien ! Ils ont du mal à arrêter une balle. Quand ils sont devant les poteaux adverses toutes leurs balles s’envolent comme au rugby, ils ne savent pas s’aligner devant leur gardien. Au milieu de terrain, c’est grave ! Ils marchent, marchent et marchent et ne marquent aucun adversaire. Quel désastre !
C’est clair aujourd’hui que le copinage qui s’est développé autour de l’équipe nationale incline à ne plus faire confiance à personne. C’est pourquoi, pour la sélection des joueurs en équipe nationale, il serait plus que utile de mettre sur pied un comité de sélection qui pourrait être composé de techniciens, de journalistes sportifs, de l’entraîneur national et de ses adjoints. Tout cela sous la coupe du directeur technique national. Ça pourrait nous éviter de boire le calice jusqu’à la lie. Autre critère et de loin le plus important à nos yeux, c’est la taille des joueurs à sélectionner. Que désormais, le plus petit joueur de l’équipe nationale ait 170 cm. S’il l’on doit être contraint de prendre en dessous, il faut que le joueur en question soit un génie de la trempe des Diego, Messie et autres Baky. Autrement, la porte de la sélection doit lui être fermée à double tour. Car, à quoi sert-il de sélectionner un joueur qui a la taille de Baky et qui joue de façon ordinaire, sans éclat particulier comme les autres ? C’est à méditer !
Abdoulaye Villard Sanogo
On l’aura remarqué, la plaie de cette équipe se trouve dans le choix, très mauvais, opéré par le coach Kouadio. On ne sait trop pourquoi il a formé une équipe de jeunes gens à l’expérience quasi nulle, dont les visages ne disent presque rien au premier fidèle du stade Félix Houphouet Boigny. Plus grave, alors qu’il s’agit d’un championnat africain toutes catégories, l’ami Georges Kouadio a porté son choix sur «des gamins aux petites tailles uniquement». De sorte qu’à voir les Eléphants évoluer, on a le net sentiment de se trouver en face de l’équipe cadette des Eléphants.
Nul ne jette la pierre dans le jardin de la jeunesse. Mais un alliage jeunes-moins jeunes aurait fait l’affaire de tous avec un accent particulier sur l’expérience. Qu’on ne se trompe pas pour s’en prendre au «onze ivoirien». Il n’avait pas les armes qu’il faut pour affronter l’adversaire. Pour coller à l’actualité ivoirienne, que peuvent faire des pistolets automatiques (P.A.) devant des MI-24 et des mortiers ? En somme, c’était une affaire de David et Goliath.
Certains pays qui sont présents à ce CHAN ne connaissent pas, comme notre pays, la fuite des meilleurs joueurs vers l’Occident. Ce sont donc ceux qui participent à la CAN (des Drogba) qui sont ici pour le CHAN. Ils ont donc de l’expérience dans les jambes et dans la tête. Ce qui n’est pas le cas des sélectionnés de Georges Kouadio.
Regardez bien ! Ils ont du mal à arrêter une balle. Quand ils sont devant les poteaux adverses toutes leurs balles s’envolent comme au rugby, ils ne savent pas s’aligner devant leur gardien. Au milieu de terrain, c’est grave ! Ils marchent, marchent et marchent et ne marquent aucun adversaire. Quel désastre !
C’est clair aujourd’hui que le copinage qui s’est développé autour de l’équipe nationale incline à ne plus faire confiance à personne. C’est pourquoi, pour la sélection des joueurs en équipe nationale, il serait plus que utile de mettre sur pied un comité de sélection qui pourrait être composé de techniciens, de journalistes sportifs, de l’entraîneur national et de ses adjoints. Tout cela sous la coupe du directeur technique national. Ça pourrait nous éviter de boire le calice jusqu’à la lie. Autre critère et de loin le plus important à nos yeux, c’est la taille des joueurs à sélectionner. Que désormais, le plus petit joueur de l’équipe nationale ait 170 cm. S’il l’on doit être contraint de prendre en dessous, il faut que le joueur en question soit un génie de la trempe des Diego, Messie et autres Baky. Autrement, la porte de la sélection doit lui être fermée à double tour. Car, à quoi sert-il de sélectionner un joueur qui a la taille de Baky et qui joue de façon ordinaire, sans éclat particulier comme les autres ? C’est à méditer !
Abdoulaye Villard Sanogo
