Le secrétaire général de la présidence, Amedée Couassi Blé, a-t-il favorisé, par sa négligence ou son refus d'exécuter un ordre de sa hiérarchie, l'inscription d'agents fictifs dans les fichiers du personnel de la présidence de la République ?
Cette question, beaucoup se la posent au palais de la nation depuis l'éclatement du scandale des emplois fictifs. Ce, d'autant plus que selon des informations dignes de foi, le chef de l'Etat Laurent Gbagbo aurait ordonné depuis courant 2005 une mise à jour du fichier des ressources humaines de la présidence. C'est par un courrier écrit que Laurent Gbagbo aurait enjoint son secrétaire général à cette fin. Mais curieusement, Amedée Couassi Blé ne s'est pas exécuté et la mise à jour du fichier en question n'a pu se faire depuis lors. Cette grave négligence de la part d'un collaborateur aussi proche de Gbagbo aurait été évoquée lors de la dernière réunion du cabinet présidentiel si l'on en croit des indiscrétions proches du palais. Car à la présidence, presque tout le monde a connaissance de cette directive du Chef de l'Etat et personne n'arrive à s'expliquer l'attitude de Couassi Blé. C'est pourquoi, à côté de la procédure judiciaire en cours contre les agents faussaires et leurs complices, l'on n'exclut pas au palais l'éventualité d'une sanction disciplinaire ou administrative contre le secrétaire général Amedée Couassi Blé.
Car si Couassi Blé avait fait diligence au courrier du Chef de l'Etat, Deli Lucas et ses amis n'auraient sans doute pas pu pirater les fichiers des ressources humaines avec autant d'aisance. Parce que dans cette affaire, le manque de contrôle et de vigilance des principaux collaborateurs de Gbagbo y est pour beaucoup. En droit administratif, il existe ce qu'on appelle "la responsabilité sans faute".
A S C
Cette question, beaucoup se la posent au palais de la nation depuis l'éclatement du scandale des emplois fictifs. Ce, d'autant plus que selon des informations dignes de foi, le chef de l'Etat Laurent Gbagbo aurait ordonné depuis courant 2005 une mise à jour du fichier des ressources humaines de la présidence. C'est par un courrier écrit que Laurent Gbagbo aurait enjoint son secrétaire général à cette fin. Mais curieusement, Amedée Couassi Blé ne s'est pas exécuté et la mise à jour du fichier en question n'a pu se faire depuis lors. Cette grave négligence de la part d'un collaborateur aussi proche de Gbagbo aurait été évoquée lors de la dernière réunion du cabinet présidentiel si l'on en croit des indiscrétions proches du palais. Car à la présidence, presque tout le monde a connaissance de cette directive du Chef de l'Etat et personne n'arrive à s'expliquer l'attitude de Couassi Blé. C'est pourquoi, à côté de la procédure judiciaire en cours contre les agents faussaires et leurs complices, l'on n'exclut pas au palais l'éventualité d'une sanction disciplinaire ou administrative contre le secrétaire général Amedée Couassi Blé.
Car si Couassi Blé avait fait diligence au courrier du Chef de l'Etat, Deli Lucas et ses amis n'auraient sans doute pas pu pirater les fichiers des ressources humaines avec autant d'aisance. Parce que dans cette affaire, le manque de contrôle et de vigilance des principaux collaborateurs de Gbagbo y est pour beaucoup. En droit administratif, il existe ce qu'on appelle "la responsabilité sans faute".
A S C