Théâtre des opérations : le lycée moderne d'Abengourou. Bilan : trois blessés dont un grave. l'élève Palenfo Sansan, du collège Reine Noufan, blessé à la tête et couvert de sang, a été conduit dans un centre de santé .L'arme utilisée : des machettes, des gourdins, des bâtons, des coûteaux et des cailloux. C'est le triste et malheureux spectacle que les éléments de la Fédération estudiantine d'Abengourou, ville natale de Mian Augustin, patron dudit mouvement, ont offert, hier, jeudi 26 février, aux environs de 8 heures, aux nombreux élèves et enseignants et personnel d'encadrement venus tranquillement suivre les cours. Mais comment est-on arrivé là ? En effet, suite au mot d'ordre du Ben de la FESCI, demandant l'observation d'une grève de 72 heures pour protester contre la rétention des notes, les élèves du lycée Moderne ont décidé, selon les responsables de la FESCI dudit établissement, de ne pas suivre le mouvement. Car, selon un des responsables de ce mouvement, l'an passé, les professeurs étaient en grève, le Ben n'a pas réagi .Cette année, il n'y a pas eu de rétention de notes dans leur école donc il n'est pas question qu'ils se mettent en grève. Toute chose que n'a pas approuvée le coordinateur local. Avant hier, sous le coup de 8 heures, les éléments de Brou Kouakou Nestor, coordinateur local de la FESCI et des éléments dudit mouvement, pour la plupart du privé, sont venus à la charge pour faire sortir les élèves du lycée. Chose que les éléments de la FESCI dudit établissement n'ont pas acceptée. Armés de machettes, de gourdins, de cailloux, et de bâtons de chaque côté, ils se sont mis à l'affrontement. Ce qui a entraîné les blessés signalés plus haut. Face donc à cette violence digne des Zoulous du Kwazoulou natal à une époque récente, le proviseur Ekra Ano Barthélemy a demandé aux élèves de regagner leur domicile respectif pour revenir le lundi 2mars, fin du mot d'ordre de grève.
Joël Abalo
Joël Abalo
